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FAMa (Forces Armées Maliennes)

Etat : inconnu pour le moment

Villes :Bamako (Cercles : Bamako - Régions : Bamako)

 

Ajoutée : mardi 09 août 2022 à 10:01 | Modifiée : samedi 01 avril 2023 à 08:46 | Vues 90 | Avis vérifiés

 


 

 

Présentation :

Fondées le 1er octobre 1960 après l'indépendance du pays vis-à-vis de la France, les forces armées maliennes se composent d'une Armée de terre, une armée de l'air, une garde nationale ainsi que d'une Gendarmerie.

Les forces armées maliennes ont participé à des missions de maintien de la paix en République démocratique du Congo (ONUC en 1960-1964 et MONUC depuis 1999), au Liberia en 1990, en Sierra Leone en 1997 et Centrafrique en 2000.

La guerre de la Bande d'Agacher, également connue sous le terme de Guerre de Noël, est un conflit de frontière entre le Mali et le Burkina Faso en 1985 autour de la bande d’Agacher, une bande de terre semi-désertique de 160 kilomètres de long et de 30 kilomètres de large se trouvant entre le nord du Burkina Faso et l'est du Mali. Commandant Thomas Sankara : 4 600 hommes, pertes 141 morts et 257 blessés côté Burkina Faso. Commandant Moussa Traoré: 7 600 hommes, pertes 38 morts et 17 blessés côté Mali.

 

Durant les années 2000 et au début des années 2010, des militaires maliens sont entraînés par des instructeurs américains dans le cadre de l'opération Enduring Freedom - Trans Sahara. L'armée malienne a souffert de l'intégration des rebelles touarègues dans l'armée régulière à la suite d'un accord conclu en 1992 entre le gouvernement et les groupes rebelles.
Entre janvier et avril 2012, l'armée malienne subit une série de revers aboutissant à la partition de facto du pays.

Commandement et Administration centrale

Le commandant en chef des armées est le président de la République (Assimi Goita), assisté du ministre de la Défense, le chef d'état-major est le général Oumar Diarra.
L'administration centrale du Ministère de la défense se compose de :
• l’État-major Général des Armées (EMGA)
• l’État-major de l'Armée de Terre (EMAT)
• l’État-major de l'Armée de l'Air (EMAA)
• l’État-major de la Garde Nationale du Mali (GNM)
• la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN).

 

 

 

Compétences / Savoir-faire / Missions :

Etat Major de l’Armée de Terre

 

ARMEE DE TERRE DU MALI

Devise

Discipline   –     Bravoure   –     Patriotisme

I – HISTORIQUE

L’historique de l’Armée de Terre est étroitement lié à celui des Forces Armées Maliennes qui à son tour est lié à celui de la Fédération du Mali (Union Sénégal – Soudan Français) née le 20 Janvier 1960.

Dans un souci d’exercer pleinement sa souveraineté, la Fédération se devait de créer sa propre armée, ainsi les nationaux servant dans l’Armée et la Gendarmerie Françaises sont mis à la disposition de la Fédération pour créer la nouvelle Armée.

L’effectif obtenu de ce transfert est de (1584) Hommes qui formera les (08) unités et services implantés sur le territoire comme suit :

–    Un Etat – Major Territorial

–    Une Compagnie de Dépôt

BAMAKO               –    Une Compagnie de Parachutistes

–    Un Peloton de Transmission

SEGOU                   –   Une Compagnie de Génie

NIORO                   –    Une Compagnie de Reconnaissance

TOMBOUCTOU     –   Une Compagnie de Reconnaissance

–    Une Compagnie Saharienne Motorisée

GAO                       –   Une Compagnie Saharienne

La déclaration d’indépendance le 22 Septembre 1960 fait suite à l’éclatement de la fédération .
Le Mali se devait de créer sa propre Armée et la décision est prise le 1er Octobre 1960.

Le 20 Janvier 1961, le président de la République du Mali Demanda solennellement le départ des troupes Françaises du Territoire National et cette date marque le départ du dernier soldat Français. Ce départ est intervenu réellement le 05 Septembre 1961.

Les forces Armées Maliennes (FAM) sont créer par voie de transfert du personnel militaire Soudanais renforcé par des volontaires qui avaient été admis à la retraite.

Des effectifs ainsi réalisé donneront la structure suivante aux « FAM »

–    1 Etat – Major

–    5 Bataillons dont  – 1er bataillon de 2 unités à Ségou

– 2ème bataillon de 2 unités à Kati

– 3ème bataillon de 3 unités à Kayes

– 01 bataillon sahélien de l’Est à 4

            Unités à Gao

– 01 bataillon Sahelien de l’Ouest à

                  2 unités à Tombouctou

– 1 Groupement Aérien Tactique
– 1 Groupement de gendarmerie

L’Armée de Terre prit corps petit à petit avec le détachement progressif des autres composantes des Forces Armées Maliennes

– Courant 1972 la gendarmerie avec son Etat – Major est crée

– Le 06 Février1976 le Groupement Aérien Tactique (GAT) qui était partie intégrante du bataillon d’unité spéciales (Bus) implanté à Kati est érigé en Armée de l’Air.

– Le 02 Mai 1979 le corps des gardes et goum est érigé en armée avec    Etat – major

L’Armée de Terre existe de fait depuis cette dernière date, mais sa création est consacrée par l’Ordonnance N°88 -02/P-RM du 21 Mars 1988, ratifiée par la loi N°8922/AM-RM du 1er Mars 1989.

II    MISSIONS

L’Armée de Terre est une Armée républicaine qui à pour mission :

–  Préserver l’intégrité du territoire National

– Concourir à la défense opérationnelle du Territoire

– Garantir la constitution, la forme républicaine des institutions et de l’état de droit.

– Participer en cas de besoins à la sûreté publique et au maintien de l’ordre en fournissant appui et assistance aux forces régulières de maintien de l’ordre.

– Participer au développement économique, social et culturel du pays.

– Garantir la libre circulation des personnes et des biens

– Participer et contribuer aux opérations de maintiens de paix et /ou l’assistance humanitaire dans le cadre de l’ANAD, de la CEDEAO de l’UA et de l’ONU.

En résumé les missions de l’Armée de Terre revêtent un double aspect : d’une part assurer la protection et la défense des reformes et intérêt nationaux ou qu’ils se trouvent, d’autre part elle doit l’intégrité du territoire national Expression Géographique de la nation.

Les Différents Aspects des mission de l’Armée de Terre conditionnent l’organisation territoriale.

 

Etat Major de l’Armée de l’Air

 

Armée de l’Air


Historique

Il survient dans la vie des nations, des moments difficiles dont la gestion sur le plan militaire engendre des réflexions sur la création de nouvelles forces pour juger les crises. L’Armée de l’Air du Mali tire son origine de pareilles circonstances. En effet, en 1963, dans le nord du Mali une rébellion avait éclaté.

Le Général Abdoulaye SOUMARE alors Chef d’Etat-major de l’Armée Malienne et Commandant des forces d’intervention pour le Maintien de l’Ordre demanda la participation de l’Aviation légère aux dites opérations, Toutefois l’Armée Malienne n’en dispose pas encore. Il fut alors décidé de la réquisition d’aéronefs de la Société Nationale Air Mali.

Deux appareils de types AN-2 et un appareil L 200A Morava, aussi rien que le personnel d’exploitation furent mis à la disposition de l’Etat-major opérationnel pour assurer les missions de transports et de reconnaissance. Ainsi venait d’être constitué à partir d’une compagnie civile le premier embryon de ce qui allait devenir successivement l’aviation militaire (1er mars 1966).puis le groupement aérien tactique (Novembre 1968) et en fin l’Armée de l’Air (Ordonnance N°76-99 CML du 06 février 1976).

2- Missions.

L’ordonnance n°99 048/P-RM du 1er octobre 1999 portant création de l’Armée de l’Air, ratifiée par la loi n°99-053 du 28 décembre 1999 fixe les missions de l’Armée de l’Air qui sont :

–    préserver l’intégrité de l’espace aérien national ;
–    concourir à la défense opérationnelle du territoire ;
–    participer à la recherche et au sauvetage des aéronefs en détresse.
–    participer à l’effort de développement économique social et culturel du pays.
–    Participer aux actions en faveur de la paix et de l’assistance humanitaire.

A. la préservation de l’intégrité de l’espace aérien national permet de protéger les centres d’intérêts de notre capacité militaire, politique et économique. Elle requirent une intégration des systèmes d’alerte, de contrôle et d’interception pour détecter, identifier, intercepter et déduire les forces aériennes ennemies s’attaquant aux intérêts de notre nation. Ainsi, intègre-t-elle la supériorité aérienne ? dont l’objectif est d’obtenir le contrôle de l’environnement aérien autrement dit atteindre la suprématie aérienne.

B- la participation de l’armée de l’Air à la Défense opérationnelle du territoire repose en substance sur l’interdiction de son espace aérien aux avions ennemis, l’appui aérien rapproche, le transport et la protection des point sensibles.
L’interdiction implique des opérations de combat dont les objectifs sont de retarder, rompre, distraire ou détruire le potentiel militaire ennemi avant qu’il ne puise être utilisé efficacement contre les forces amies c’est-à-dire nos propre forces et les forces alliées.

Quant à l’appui aérien rapproché, il consiste à effectuer des opérations de combat ayant pour objectifs d’appuyer les troupes amie menant des opérations terrestres ou sur eau en attaquant les forces ennemies se trouvant près d’elles.

S’agissant des opérations de transport, elles consistent à déployer les forces militaires ou les moyens logistiques par voies aériennes.

C- La participation à la recherche et au sauvetage des aéronefs en détresse dans le but d’assurer une aide rapide et efficace aux personnes et biens victimes d’un accident d’aviation ou d’un atterrissage forcé sur le territoire de la République du Mali. L’Etat-major de  m’Armée de l’Air assure la conduite de ces opérations.

D- la participation à l’effort de développement économique, social et culturel englobe :

•    Le désenclavement intérieur et extérieur du pays :
•    La lutte antiacridienne et anti aviaire avec les services spécialisés.
•    La participation au programme de pluie provoquée (l’enseignement des nuages).

E- la participation aux actions en faveur de la Paix et de l’assistance humanitaire dans le cadre des Nations Unies, de l’UA ou de la CEDEAO.

3-Organisation de l’Armée de l’Air :

Le décret N°99-366/P-RM du 19 novembre 1999 fixe l’organisation et les attributions de l’Armée de l’Air. Pour l’exercice de ses fonctions, le Chef d’Etat-major dispose de :

–    un Etat-major,
–    un Cabinet,
–    une inspection de l’Armée de l’Air,
–    Des régions aériennes comprenant des bases aériennes et des détachements Air.

 

 

Direction des Transmissions et des Télécommunications des Armées.

 

Les Transmissions constituent au sein du MDAC, une structure rattachée à l’Etat-major General des Armées, une Arme et un  service dont la devise est : l’arme qui unit les armes.

De nos jours le besoin de maîtriser l’information est essentielle dans la gestion des crises, la conduite des opérations ou tout simplement le fonctionnement quotidien de nos armées. C’est pourquoi, plus que jamais, les Transmissions sont l’arme du commandement. Son insigne est composé d’ un Poste Radio émettant des ondes EM dans un fond bleu représentant l’Ether. Son patron est l’archange Gabriel (Transmetteur vénéré) dont on fête l’avènement le 29 septembre de chaque année.

HISTORIQUE:

On ne pourrait parler de l’historique de la Direction des Transmissions et des Télécommunications des Armées sans pourtant faire un bref survol historique des Transmissions et Télécom en général.

En effet quand on retrace l’histoire des Transmissions et Télécommunications, on remonte très loin aux Grecs et aux Romains qui utilisaient déjà des moyens optiques, des feux par exemple pour transmettre rapidement des messages rudimentaires sous forme de signaux à distance.

En Afrique, nos ancêtres utilisaient le son des tambours dont le timbre de la batterie déterminait la destination et la signification des différentes résonnances.

L’homme a toujours cherché au cours des ages à augmenter la vitesse de transmission des informations. Durant des millénaires la vitesse de transmission est restée celle du coureur ou du coursier le plus rapide. C’est seulement vers la fin du 18 ème siècle à travers les différentes découvertes et inventions qu’à débuter l’ère des médias électriques et des Télécommunications.

Malgré le développement quantitatif et qualitatif des moyens de Télécommunications, l’évolution des Transmissions dans l’armée s’est avérée très lente comparativement aux autres armes de combat. C’est pour cela que jusqu’en 1942, les Transmissions faisaient partie du Génie.

Durant la période coloniale, les Transmissions du Soudan relevaient pour emploi directement de l’Infanterie et se limitaient aux Transmissions d’infrastructure. Pour la sous- région ouest africaine, il existait un régiment de Transmissions dont l’Etat Major se trouvait à Dakar et une Compagnie basée au Soudan (CTS : Compagnie de transmissions du Soudan) à l’emplacement actuel de la DTTA.

A l’accession à l’indépendance, il existait déjà des postes radio militaires (PRM) à l’Etat-major Armée de Terre et dans les principales garnisons pour  assurer le service des Transmissions d’infrastructure. A la naissance de l’armée nationale le 20 janvier 1961, il a été question de se pencher urgemment sur la création d’unités des Transmissions devant satisfaire les besoins en liaison d’infrastructures et de combat. L’acquisition de nouveaux équipements s’est imposée pour remplacer ceux vétustes de l’ère coloniale. Cela a nécessité la création d’une unité dénommée 312ème Compagnie des  Transmissions des Armées (312° CTA) pour gérer le personnel et les matériels des Transmissions.

Au regard des défis et crises auxquels le pays a été confronté, une restructuration et une réorganisation devenaient une impérieuse nécessité  afin de pouvoir mieux répondre aux différents besoins.

C’est ainsi que le 21 Mars 1985 la DCTTFAS (Direction Centrale des Transmissions et des Télécommunications des Forces Armées et des Services de la Défense Nationale) fut créée.

Depuis, la Direction des Transmissions et des Télécommunications des Armées a subi de multiples restructurations :

–    1993 : Direction Centrale des Transmissions et des Télécommunications des Armées (DCTTA)
–    1999 : Direction des Transmissions de l’Armée de Terre (DTAT).
–    2005 : Direction des Transmissions et des Telecommunications des Armées (DTTA)

II- MISSIONS

Pourvoir aux besoins des Armées en matière de Transmissions et de Télécommunications. A cet effet, elle est chargée de :

–    Concevoir et coordonner les systèmes de Transmissions et de Télécommunications des Armées.
–    Assurer le bon fonctionnement du matériel technique des Transmissions et des Télécommunications ;
–    Contrôler la gestion du matériel en service dans les unités ;
–    Elaborer les procédures des Télécommunications ;
–    Veiller à la sécurité des liaisons de Télécommunications ;
–    Assurer la formation du personnel des Transmissions et des Télécommunications des Armées.

 

 

Direction du Génie Militaire

 

DEVISE : Construire – Parfois détruire – Toujours Servir

Acteur clé de la réussite au combat, Élément précurseur préparant le déploiement initial, la Direction du Génie Militaire est une composante essentielle de l’Armée Malienne qui remplit entièrement ses missions dans le souci d’atteindre ses objectifs.

HISTORIQUE :

C’est le 12 octobre 1964 que fut créée la première compagnie du Génie Militaire. A cette époque, un détachement du Génie Militaire Américain assista la première compagnie naissante. Mais pour des raisons politiques, cette période fut de courte durée.

Avec l’avènement de la deuxième République et face aux énormes tâches de construction Nationale, cette compagnie du Génie s’est développée en un Bataillon et prit le nom de 1er Bataillon du Génie (1er BG) en 1974. Elle se composait d’un Bureau d’Opérations (BO), d’un atelier  de réparation (ACGM) et d’une compagnie du Génie (1er CG).
Plus tard, le 25 février 1982 le 1er BG pris le nom de 34e Bataillon du Génie (34e BG).

Dans un premier temps, pour lui concéder une autonomie de commandement et de gestion, le 34e BG devient le 34e Bataillon Autonome du Génie (34e BAG) et est rattaché directement à l’Etat Major Armée de Terre.  Ensuite, pour des raisons de commodités de commandement, le 25 mai 1990 il reprendra le nom de 34e Bataillon du Génie.
Ainsi, pour faire face au double objectif de Défense et de construction nationale, le Génie est structuré en quatre (4) Compagnies et deux Services :

Le Bureau d’Opérations  BO : Structure d’études et de conception

L’ACGM             : Atelier entretien et réparation des engins du Génie

CCSTG            : Compagnie de commandement des services techniques du Génie

CTG                : Compagnie des Travaux du Génie

CPG                : Compagnie des Pontons du Génie

CCG                : Compagnie de Combat du Génie

Après l’avènement du 26 mars 1991 et dans le but de rendre le Génie Militaire plus opérationnel et compétitif dans une ère marquée par le foisonnement d’entreprises et de constructions à caractère privé, la Direction du Génie Militaire prend le nom de Direction  Centrale du Génie Militaire (DCGM) par Ordonnance en décembre 1991 et le Décret N° 92/024/PM-RM du 3 janvier 1992 fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement.

Quatre (4) ans après avec la loi portant organisation des Forces Armées la Direction Centrale du Génie Militaire, redevient Direction du Génie Militaire, placée sous l’autorité du chef d’Etat Major Général des Armées.

Une autre réorganisation des Forces Armées survenue en novembre 1999 place la Direction du Génie Militaire  sous l’autorité du Ministre chargé des Forces Armées.

Enfin, en janvier 2005 le décret N°05-002/P-RM fixant les modalités de fonctionnement de l’Etat Major Général des Armées rattache la Direction du Génie Militaire à l’Etat Major Général des Armées.

MISSIONS

En général les missions de toute Arme du Génie découlent de son rôle et de son emploi sur le terrain.
Son rôle : Repose essentiellement sur 3 composantes :

Combat: Appui des grandes unités
Sécurité: Mission de sécurité civile et protection des personnes et de biens
Infrastructure: Gestion des  domaines militaires

Son emploi  se résume entre autre par :

– Un Appui direct des forces amies avec pour but, de favoriser l’engagement et la manœuvre des forces amies en garantissant leur liberté de mouvement sur l’ensemble du théâtre d’opération.

-Un appui à la contre mobilité dans le but de réduire les possibilités de mouvement de l’adversaire par la mise en oeuvre d’obstacles de tout genre en vu de canaliser, de retarder ou d’arrêter l’adversaire.

-Un appui Général par  la mise en ouvre d’actions permettant aux forces projetées sur le terrain, de se déplacer, s’installer et de durer sur le terrain.

Au Mali en plus de ces missions, le Génie militaire est en outre chargé de :

– Assurer la réalisation, le suivi et l’entretien du domaine et des infrastructures militaires ;
– Assurer la formation technique et tactique de son personnel ;
– Assurer l’entretien et la réparation du matériel ;
– Réaliser des études et ou des travaux d’intérêt public à la demande du Gouvernement ;
– Participer au développement Socio- économique du pays ;
– Participer aux activités en faveur de la Paix et de l’Assistance Humanitaire.

De nos jours dans l’exécution des ces missions le Génie Militaire est appuyé par la coopération militaire Allemande dans les domaines que sont : l’Aide à la formation, à l’équipement et par la mise en place d’assistants techniques militaires.

 

Direction des Ecoles Militaires

 

– Crée le 24 Octobre 2000 par le Décret N°0510 P-RM
– Sous l’autorité du CEMGA
– Mettre en œuvre la Politique de Formation de la Défense;
– Dirige les Ecoles militaires au Mali.

 

Missions de la DEM
– Mettre en œuvre la politique de formation au sein des Forces Armées
– Coordonner les activités des écoles et formations militaires
– Veiller à la conception des documents relatifs à l’instruction
– Suivre la réalisation des équipements et la confection des matériels didactiques
– Evaluer les formations dans les écoles militaires
– Superviser l’organisation des concours d’entrée dans les différents centres et écoles
de formation militaire.

 

ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DES ECOLES MILITAIRES
 

Sous Direction Enseignement et Formation

– Coordonner les activités des écoles.
– Suivre la formation et l’enseignement dispenses dans les écoles.
– Organiser les concours d’entrée dans les écoles
– Gérer les aspects académiques du Personnel admis à l’Université sur concours.
– Assurer la préparation des candidats aux concours d’entrée dans les Écoles et Centres de formations.
– Préparer et conduire la formation militaire des services et organisations paramilitaires.
 

 

Sous Direction Etude recherche et Documentation

– Veiller à la conception des programmes et documents relatifs à l’instruction ;
– Faire les études sur demande ;
– Harmoniser et faire confectionner les documents relatifs à l’instruction ;
– Conserver et diffuser les études et documents.
 

 

Sous-Direction Logistique

– Gérer le matériel roulant et les hydrocarbures ;
– Gérer les équipements et les matériels didactiques ;
– Veiller à la réalisation et à l’entretien des infrastructures ;
 

 

Sous Direction Personnel Administration et Finance

– Gérer le personnel de la Direction des Ecoles Militaires ;
– Veiller à la bonne gestion du personnel admis à l’Université sur Concours ;
– Gérer le matériel du commissariat ;
– Gérer les crédits ;
 

 

Laboratoire de Langue

• Dispenser les programmes d‘anglais dans les écoles militaires
• Assurer la formation de base en anglais et en allemand pour les futures stagiaires
• Améliorer le niveau d‘anglais des militaires retenus pour les missions de paix.
SITES : Bamako- Kati- Koulikoro
 

 

Les Ecoles Militaires
•  ENVR: École Nationale a Vocation Régionale
•  EEM: Ecole d‘Etat Major
•  EMA: Ecole Militaire d‘Administration
•  EMP: Ecole de Maintien de la Paix
•  EMIA: Ecole Militaire Interarmes
•  EAO: Ecole d‘Application Officier
•  CPO: Cour de Perfectionnement Officier
•  ESO: Ecole des Sous Officier
•  PMK: Prytanée Militaire de Kati

 

IMPLANTATION DE L’ECOLE
 

LES PERSPECTIVES
1- Renforcer la capacité nationale de formation

– Créer un corps des Instructeurs
– Créer un Centre d’entraînement tactique
– Finaliser l’Ecole d’Application et de perfectionnement Officier
– Renforcer l’Ecole des sous-Officiers
 

 

2- Développer la coopération régionale

Développer les échanges dans le cadre des ENVR

 

 

3- Développer la coopération internationale

– Aider a la formation initiale technique des cadres
(Ingénieur, Pilote, Médecin…)
– Combler le déficit des besoins de formation au Brevet Sup. 1,2
– Aider a la formation des formateurs.

 

 

Direction du Service social des Armées

 

INTRODUCTION

Le contexte de la création de la Direction du Service Social des Armées se définit à travers les aspects et contraintes suivants:

–    L’absence d’assistance conséquente à la gestion des problèmes sociaux  des militaires maliens pendant leur service actif malgré les risques et les difficultés liés à leurs fonctions (Guerre, crise, accidents et même mort) ;

–     L’existence et la persistance d’une forte dichotomie entre le civil et le militaire (liée surtout à des préjugés et l’imagerie populaire abolis à 90% par les évènements de mars 1991),

–     L’oubli, l’exclusion ou la non prise en compte de l’espace militaire par les programmes de développement social initiés par les différents gouvernements.

–    Il y avait donc un vide que le Ministère des Forces Armées et des Anciens Combattants (MDAC) à l’époque a voulu combler en créant en son sein un service spécialisé dans la prise en charge du volet social de l’espace militaire (militaires, épouses, veuves et ascendants de militaire, retraités, grands malades , etc.).  D’où la Direction du Service Social des Armées.

PRESENTATION

CREATION

–    DECRET N°00-534/P-RM du 26 OCTOBRE 2000 relatif au Service Social des Armées.

–     DECRET N°02-477/P-RM du 30 SEPTEMBRE 2002, portant création, organisation et modalités de fonctionnement du Service Social des Armées.

–     ORDONNANCE N° 06-024 P-RM DU 19 SEPTEMBRE 2006, Portant création de la Direction du Service Social des Armées.

–     DECRET N° 06 – 562 P – RM DU 29 DECEMBRE 2006 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction du Service Social des Armées.

MISSION

–    Élaborer les éléments de la politique des   Forces Armées en matière de solidarité, de protection et de promotion sociale des militaires, des anciens combattants  et de leurs familles.
A ce titre, elle est chargée de :

–     Procéder à toutes les études et recherches nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre de ladite politique;

–     Préparer les projets de programme et de plan d’action dans le domaine de la solidarité, de la protection et de la promotion sociale du militaire, des épouses, des enfants, des veuves et ascendants de militaire, des anciens combattants et des blessés en service commandé;

–     Mettre en œuvre et évaluer les différentes stratégies de mobilisation sociale autour des programmes socio- sanitaires et autres programmes concourant au bien-être individuel ou collectif au sein des Forces Armées.

 

 

 

Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées

 

Héritière de l’arme du matériel français, la  Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées a été créée par l’ordonnance n°06-023/P-RM du 19 septembre 2006, ratifiée par la loi n°06-051 du 09 novembre 2006.

Rattachée à l’Etat-major Général des Armées, elle est chargée de soutenir les unités dans le domaine de la maintenance et de l’approvisionnement en matériels majeurs, en munitions et en carburants.

Sa direction est implantée à Kati et des directions zonales sont présentes dans toutes les Zones de Défense.

HISTORIQUE

En 1923, l’Arme du Materiel Français crée dans les colonies, des ateliers qui étaient des annexes d’artillerie dont l’activité principale était la réparation des charrettes, des arsenaux de monture des chevaux et des mulets etc.

C’est précisément en 1940 que fut crée le Service du Matériel et Bâtiments (SMB pour les pays de l’Afrique occidentale Français (A.O.F). Son siège était à Dakar et des annexes implantées à Kayes, Kati, Conakry, Abidjan et Cotonou. L’annexe de Kati était chargée de la réparation des matériels d’artillerie et les travaux de maçonnerie.

Elle fut ensuite érigée en Sous Direction du Soudan et restera comme telle jusqu’à l’indépendance.

A l’indépendance, la relève fut assurée par l’Intendance Militaire qui opérait avec l’Armée de Terre pour toutes les questions relatives aux matériels et aux bâtiments. En 1975, la note de service n°0153/MDIS du 5 mai 1975 assignait au  Service du Materiel et Bâtiments (SMB), la coordination des problèmes logistiques sous la tutelle de la Direction de l’Intendance Militaire.

La Direction du Service du Matériel et des Bâtiments (DSMB) fut enfin créée par la décision n° 529/MDN d’octobre 1979 avec la  mission de service pourvoyeur et le colonel Missa KONE  fut son premier Directeur.

Pour des besoins de textes législatifs et réglementaires, un important travail de restructuration a été entrepris à partir de 1982 et a abouti à la création de la Direction Centrale du Matériel et des Bâtiments (DCMB) par la loi n°85-32/AM-RM du 21 Mars 1985 et le décret n°80/PG-RM du 21 Mars 1985 fixant les détails de son fonctionnement.

En 1993, suite au transfert du Bâtiment à la Direction du Génie et, l’intégration du transport aux activités du Materiel d’autre part, la DCMB a été remplacée par la Direction Centrale du Materiel, des Hydrocarbures et  des Transports des Armées (DCMHTA) en référence  à la loi n° 93-043 du 04 août 1993  et du décret n° 93-338/P-RM du 15 septembre 1993.

Dans le souci d’accorder aux Armées une indépendance logistique, la Direction du Materiel, des Hydrocarbures et des Transports des Armées (DMHTA) et la Direction du Commissariat des Armées (DCA) furent dissoutes et remplacées par la Direction Générale de l’Equipement des Armées (DGEA). La DGEA a été créée par l’ordonnance n°051/P-RM du 1er octobre 1999 ratifiée par la loi n° 99-055 du 28 décembre 1999.

En 2006, la DGEA fut également dissoute pour donner naissance à la DCA et à la DMHTA à nouveau.

MISSIONS

Conformément à l’ordonnance n° 06-023/P-RM du 19 septembre 2006 portant création de la Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées (DMHTA) ratifiée par la loi n° 06-051/ du 09 novembre 2006, la DMHTA a pour mission de pourvoir aux besoins des armées et services en matériels techniques, armement, munitions, hydrocarbures et transport.

A ce titre, elle est chargée de :

– identifier, évaluer et centraliser, en rapport avec les Etats-majors et Services, les besoins en matériels techniques, armement, munitions, hydrocarbures et transport ;

– satisfaire ces besoins conformément aux plans établis ;

– gérer la réserve ministérielle ;

– assurer le service du transport des Armées ;

– veiller à maintenir constamment en bon état de fonctionnement le Matériel technique et l’armement des Armées.

ORGANISATION

Le décret n° 06-564/P-RM du 29 décembre 2006, fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées comme suit :

En staff :

–    le Secrétariat général ;
–    la Cellule de Communication et de l’Informatique.

Au niveau central :

–    les Sous – Directions ;
–    l’Inspection.

Au niveau des zones de défense :

–    les Directions zonales du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées.

 

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Direction du Commissariat des Armées

 

Intendance au Commissariat, 46 ans au service des Armées

Le soutien de l’homme tient une place prépondérante dans toutes les stratégies de défense. Il est défini comme «  l’ensemble des activités consistant à maintenir, en tout temps, tous lieux et toutes circonstances, la capacité opérationnelle du combattant par la satisfaction de ses besoins vitaux et la mise à disposition de ressources et d’équipements divers ».

C’est une composante essentielle du soutien logistique qui implique la prise en compte des besoins du soldat en tant qu’être humain. Ces besoins sont permanents, impératifs et exigent une prise en compte en toutes circonstances.

Dans la poursuite de cette mission, le Commissariat des Armées assure le rôle de service pourvoyeur sous l’autorité du Chef d’Etat-major Général des Armées. A ce titre, selon l’ordonnance n°026/P-RM du 19 septembre 2006, il est chargé de pourvoir aux besoins en personnels, alimentation, habillement, campement, couchage, ameublement et matériels de subsistances des Armées.

L’histoire du Commissariat des Armées est intimement liée à celle  des Forces Armées. Ainsi, au lendemain de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, vit le jour un service financier et logistique appelé Centre Administratif (C.A.) relevant directement de l’Etat-major de l’Armée de Terre. Cet organisme avait pour missions :

  • Le soutien financier comprenant le salaire et l’alimentation ;
  • Le soutien administratif s’occupant des déplacements et des transports ;
  • Le soutien logistique destiné à la réalisation et la réparation du matériel.

Avec la croissance des effectifs et la multiplication des structures, il a fallu ériger le C.A. en service de l’Intendance Militaire qui voit le jour effectivement  le 1er avril 1962 .

 

1-L’Intendance Militaire, artisan du soutien des Armées :

L’Intendance Militaire, dirigée par un intendant militaire nommé par décret du Président de la République,  comprenait :

  • une section Revue Corps de troupe ;
  • une section Déplacement-Transport ;
  • une section Sous-ordonnancement ;
  • une section Pensions ;
  • une section Service du Matériel et Bâtiment (SMB);
  • une section vivres ;
  • une section Habillement.

La création de structures comme le Génie Militaire et le Groupement Aérien Tactique a impliqué une profonde restructuration de l’Intendance Militaire.

C’est ainsi que le SMB et les Ateliers Militaires sont érigés en structure autonome. Les sections Vivres et Habillement fusionnent pour donner naissance à un organe d’exécution appelé « Etablissement H et S ». La section Pensions est remplacée par un organisme regroupant les pensions et le contentieux des Armées.

Les événements de février 1978 vont précipiter cette vague de changement. Le SMB et les Ateliers Militaires de Markala reviennent sous la coupe de l’Intendance qui devient le Direction Générale des Services de l’Intendance, du SMB et des Ateliers Militaires de Markala. Cette situation perdure jusqu’en 1979, année au cours de laquelle elle  perd pour de bon la tutelle de ces deux services pourvoyeurs sur décision du Conseil Supérieur de la Défense.

Mais comme toute nouvelle création, il a fallu au fur et à mesure adapter l’ossature de l’Intendance militaire à l’évolution des Forces Armées.
En définitive, le service de l’Intendance Militaire avait le double rôle de service pourvoyeur et de service administratif au sein du système de Défense Nationale, auquel il ya lieu  d’ajouter des fonctions relatives à l’instruction du personnel administratif :

 

  • La composante service pourvoyeur s’occupe des matériels, des subsistances et des deniers.
  • La composante administrative se manifeste dans la gestion du corps de troupe et l’administration générale.

 

2- L’avènement du Commissariat des Armées et la  reforme du soutien :

L’Intendance Militaire, érigée en Direction Centrale en  1988 , assurait en fait pour l’ensemble des Forces Armées le rôle de service pourvoyeur et d’organe financier. Elle apparaît surtout comme le pôle administratif du Ministère de la Défense, chargé à la fois, de la gestion du personnel, de la vérification des comptes,  du contentieux et du paiement des droits.

L’avènement de la démocratie dans les années 90 nécessite  la reforme des Forces Armées. Cette reforme se caractérise par  la restructuration des Etats-majors et Services tant dans leur dénomination que dans leurs missions, dans le souci de l’adaptation entre les objectifs, les moyens et les résultats.

L’activation de la Direction Administrative et Financière (DAF) au niveau du Ministère chargé des Forces Armées consacre à partir de 1993 le redimensionnement de l’Intendance Militaire et la perte de nombre de ses prérogatives. La reforme qui s’en suit aboutit au changement d’appellation de ce service qui devint la Direction Centrale du Commissariat des Armées (DCCA).

Ce changement visait à marquer la rupture non seulement avec un certain mode de gestion, mais aussi à symboliser la modernisation de ce service tourné désormais vers la satisfaction des besoins élémentaires du soldat. En effet, « commissariat » vient du latin «commissarius» (personne chargée d’une mission), lui-même dérivé de « committere » (commettre), le commissaire se définit comme « une personne à qui l’on commet une charge, une fonction spécifique».
Dans cette optique, la DCCA se retrouve réduite uniquement à ses missions et attributions traditionnelles de soutien logistique des forces.
Ainsi, son rôle de service financier et administratif de l’ensemble des Forces Armées lui sera amputé au profit de la Direction Administrative et Financière activée la même année au sein du Ministère de la défense.

Selon les dispositions de la loi de référence, le soutien des forces consiste pour la Direction Centrale du Commissariat des Armées en la fourniture aux formations et au personnel qui les composent, de tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne c’est-à-dire la restauration, l’habillement, les équipements individuels et collectifs.
Néanmoins, une Division Administration générale a subsisté et était chargée notamment de l’élaboration de la réglementation administrative applicable aux formations et de conseiller le commandement dans les domaines administratif et logistique.

Pour la gestion des matériels, la DCCA disposait d’une chaîne logistique dont l’organisation constituait toute l’innovation de la reforme : le support de la chaîne logistique était constitué d’une Division du matériel au niveau central, de Directions zonales dans les différentes zones de défense du pays et des annexes dans les différentes garnisons.

En 1999, l’autorité militaire décide de fusionner la DCCA avec la Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées (DMHTA). Cette structure unique de soutien prend le nom de Direction Générale  de l’Equipement des Armées (DGEA). Elle se révèle très tôt comme un service plus tourné vers sa composante « matériel »   au sens tactique du terme. Le volet « commissariat » devient un parent pauvre du soutien géré par une « Section Matériel Commissariat  », si bien que sept ans après la création de la DGEA, l’autorité politique vit l’impératif de disposer d’un véritable service dédié au soutien vie du soldat. Le Commissariat revoit le jour en 2006.

3- Repenser le soutien : la Direction du Commissariat des Armées :

Créée par l’Ordonnance N° 026/P-RM du 19 septembre 2006, la Direction du Commissariat des Armées constitue un réel recentrage des missions qui lui sont attribuées en vue d’assurer le soutien logistique des Armées en matière de personnel, d’habillement, de couchage, de campement, d’ameublement et d’alimentation.
En effet, il s’agit de restaurer les principales fonctions de la DCA, à savoir : « habiller, nourrir, héberger » le combattant en temps de paix, de crise ou de guerre.
Pour cela, l’action du Directeur du Commissariat des Armées, pour l’année à venir, s’appuiera sur trois axes conformément aux trois fonctions principales du service :

  • le soutien logistique ;
  • le soutien opérationnel ;
  • l’aide et le conseil au commandement.

         Concernant le soutien logistique, la DCA veut se fixer comme objectif la dotation des militaires en  matériels et d’effets d’habillement spécifiques en vue d’une uniformisation des tenues et d’une amélioration des conditions de vie et de travail. Dans ce cadre, il ressort du Plan d’action 2008 de la DCA la mise en œuvre de trois projets tendant à restaurer les fonctions essentielles du service : habiller, nourrir et héberger.

D’abord, l’habillement des Forces Armées sera défini dans  un projet dénommé « SOUTARA » (Système d’organisation des Uniformes, des Tenues et des Attributs Règlementaires des Armées), qui se basera sur la confection d’un même type de tenue, à travers la coopération nationale et internationale, et sur la réhabilitation et la redynamisation des structures locales de confection de tenue.

Quant au soutien opérationnel des troupes, il consistera à la dotation et à la fourniture, à suffisance et dans des délais raisonnables, de vivres opérationnels (rations de combat) et matériels de subsistance adéquats. Pour cela, un projet dénommé « DOUNCAFA » (Dotation Optimale Unique Nutritive de combat-Alimentation des Forces Actives) sera mis en place. Il s’agit d’élaborer des rations de combat individuelles conçus au Mali, tout en respectant nos habitudes gastronomiques. Ainsi que de doter nos forces d’intervention de matériels de cuisson roulants adaptés à nos produits locaux.

L’aide et le conseil au commandement s’attèlera à la surveillance administrative des corps de troupe. Un planning de vérification des corps de troupe et une mission de prospection des ordinaires et cercle mess-foyers seront soumis à l’approbation du Chef d’Etat-major Général des Armées au titre de l’année 2008. Un troisième projet verra le jour, baptisé « BOIPA » (Business-plan des Organismes d’Intérêt Privé des Armées). Ce projet vise un fusionnement des ordinaires et foyers en vue d’une adaptation plus harmonisée des ressources aux emplois.

De la réussite de ces projets, dépend l’avenir de la Direction du Commissariat. Toutefois, cette réussite exige l’attribution de moyens à la disposition de la DCA pour pouvoir exercer ses missions fondamentales à savoir assurer le bien-être du soldat en tant qu’être humain

 

Liste des différents Directeurs depuis l’indépendance

 

 

 

Grade

 

 

Prénoms et Noms

 

 

dates

 

 

Intendant-Cne

-II-

-II-

-II-

-II-

Intendant-Cdt

Commandant

Cre-Cdt

Colonel

Colonel

Cre-Lt Col

 

 

  Amadou     KARAMBE

  Nouhoum   DIAWARA

  Sékou         DOUMBIA

  Diby            DIA

  Tiecoura     COULIBALY

  Siaka          SANGARE

  Seydou       TRAORE

  Nouhoum   SANGARE

  Bah             DAOU

  Boubacar   BAH

  Hama            BARRY

 

 

1962-1976

1976-1978

1978-1986

1986-1989

1989-1991

1991-1992

1992-1995

1995-1999

1999-2004

2005-2007

à partir de 2007

 

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