Groupe Formosien
Langues austronésiennes
L’île de Taiwan constituerait le berceau de la famille austronésienne. Il y a environ 6000 ans, des agriculteurs appartenant au groupe linguistique tai-kadai (auquel appartiennent encore le thaï et le laotien d’aujourd’hui) auraient franchi le détroit de Taiwan pour traverser les océans et se répandre dans le Sud jusqu’aux Philippines et à Madagascar (vers 3000 avant notre ère), à Timor (2500 ans avant notre ère), à Sumatra et aux îles Mariannes via la Micronésie (1000 ans avant notre ère), en Polynésie via les îles Cook (200 ans avant notre ère), à Hawaï et à l’île de Pâques (entre l’an 300 et 400 de notre ère) et enfin en Nouvelle-Zélande (en l’an 800). Ces groupes humains originaires d’Asie du Sud et de l’île de Taiwan seraient les ancêtres de ceux qui parlent aujourd’hui les langues austronésiennes, d’où le nom de Proto-Austronésiens qu’on donne à ces anciennes populations.
Les langues aborigènes actuelles de Taiwan sont appelées langues formosiennes pour éviter de les confondre avec les langues "taiwanaises" originaires de la Chine continentale. Les langues formosiennes sont fragmentées en une vingtaine d’idiomes dont plusieurs sont éteints ou sont en voie d’extinction. Aujourd’hui, seule une dizaine de langues sont encore couramment utilisées: l’amis (130 000), l’atayal (63 000), le bunun (34 000), le paiwan (81 000), le pyuma (7225), le rukai (8000), le saisiyat (3200), le taroko (28 000), le tsou (5000) et le yami (3000). L’ensemble des locuteurs de ces langues n’atteint pas le demi-million.
Groupe Omotique
Groupe malayo-polynésien occidental
Ethnies Groupe Formosien
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