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Ville/Village : BAHAM

(Département Hauts Plateaux - Région OUEST)

Posté : dimanche 24 mars 2019 à 20:27 | Modifié : jeudi 19 mars 2020 à 19:54 | Vues 3K+


 

 

Localisation

La commune de Baham crée le 19 décembre 1962, est située dans l’Arrondissement de Baham, Département des Hauts Plateaux, Province de l’Ouest en République du Cameroun. Son territoire s’étend sur 82 Km², peuplé par environ 40 000 habitants (soit une densité moyenne de 487.80 habitants au Km²) appartenant à 16 villages ou communautés.
Géographiquement, le territoire communal de Baham est limité :
•    au nord par Bamendjou
•    au sud par Bayangam,
•    à l’est par Bahouan, Bandjoun
•    à l’ouest par les villages Badenkop, Bapa, Bangou, Batiè
Sur le plan administratif, Baham chef lieu d’arrondissement du même nom est administré par un Sous préfet assisté  dans  ses  fonctions  par  des  chefs  traditionnels  de  1er,  2ème   et  3ème   degré,  tous  auxiliaires  de
l’administration et divers services déconcentrés de l’Etat présent sur le territoire.
Les 16 villages qui constituent le territoire communal de Baham sont :
•    Bapi
•    Chengne
•    Baghom
•    Djemgheu
•    Lagweu
•    Poumze
•    Ka’a (Banka)
•    Cheffou
•    Medjo
•    Boukue
•    Hialla
•    Batossouo
•    Gougoua
•    Centre Urbain
•    Baho
•    Demgo

Aspects biophysiques

Climat

Le climat de Baham est de type équatorial avec deux saisons : Une saison sèche (mi novembre à mis mars), Une saison des pluies (mis mars à mis novembre). La température annuelle moyenne se situe entre 22 et 28°C. Les précipitations annuelles oscillent entre 1500 et 2000mm de pluies.

Relief

Le relief de Baham est composé de plateaux, de collines et de quelques bas fonds. Ce relief très peu accidenté ne constitue aucune entrave à l’expansion urbaine et à la pratique des activités agricoles. On note d’ailleurs une intense activité agricole notamment dans les bas fonds particulièrement en saison sèche.

Hydrographie

Le territoire de Baham est arrosé par des nombreux ruisseaux qui y prennent leur source. Ces ruisseaux par endroit où ils traversent les communautés servent de lieu pour la lessive et parfois pour l’approvisionnement en eau à boire. Les débits sont faibles et les cours d’eau tarissent en saison sèche rendant difficile l’accès à l’eau pour tout usage.

Sols

Baham a dans l’ensemble un sol est rouge ferralitique et parfois latéritique. Il est assez pauvre avec comme conséquence la faiblesse des rendements agricoles, d’où la nécessité de recourir au système de fertilisation. On observe par endroits des zones de bas fonds avec des sols assez fertiles dus aux dépôts d’humus suite à l’érosion pluviale.

Végétation et flore

La végétation est arbustive par endroit, composée des arbustes telles que, les eucalyptus, les manguiers, les avocatiers, les kolatiers, etc., et herbacée avec notamment la présence de l’Impérata cylindrica et des fougères. On y note la présence de bosquets et galeries forestières en destruction et des forêts sacrés.
Le bois est utilisé pour le chauffage et dans les chantiers de construction la coupe est anarchique avec peu de souci par rapport au reboisement des espaces détruites.
On peut également observé sur le territoire communal la présence d’une forêt communautaire d’eucalyptus Saligna qui date de l’époque coloniale. La poussée démographique et la pression foncière font que cette
réserve de carbone soit en perpétuelle attaque par les hommes. Une réglementation serait nécessaire pour pérenniser son exploitation.

Faune

La faune à Baham est constituée, des rats et des perdrix. Ces animaux font l’objet d’une chasse régulière depuis plusieurs années et sont menacés de disparition. La chasse constitue pour certains pratiquants, une source alternative de revenu. Vu la disparition des espèces dans la région, on pourrait y envisager l’élevage des rats et des aulacodes qui pourrait non seulement permettre de protéger l’espèce des rongeurs en voie de
disparut ion, mais aussi générer des revenus aux producteurs.

Aspects humains

Histoire et culture de Baham

Population

La population de Baham est estimée à environ 40 000 habitants. Cette population est composée d’autochtones
et d’allogènes venues dans la région pour les activités professionnelles (sociales ou économiques).

Caractéristique de la population

À Baham, on retrouve deux catégories socio économique  au sein de la population :
-    la première catégorie est constituée de la majeure partie de la population (environ 85%) qui vivent essentiellement des revenus de l’agriculture et du petit commerce, et dont le niveau de vie est bas.
Cette situation encourage à l’exode rural des jeunes qui vont en ville à la recherche d’un emploi ou d’autres alternatives de vie.
-    la deuxième catégorie (environ 15% de la population), sont des personnes vivant dans les grandes villes du pays (Douala, Yaoundé, Bafoussam, etc.). elle est constituée des hommes d’affaires ou des grands commerçants.
Dans l’ensemble, les femmes qui ont constamment pratiqué les cultures vivrières s’en sortent mieux, avec les revenus provenant de la vente de ces produits. Elles sont devenues pour beaucoup les chefs de ménages en raison de leur pouvoir d’achat.
Quant aux jeunes, ils sont en perpétuelle conquête d’emploi, ils vivotent en pratiquant des petits métiers temporaires. Les hommes quant à eux ont vu leur pouvoir d’achat baissé considérablement avec la chute des prix d’achat de café, ils se reconvertissent progressivement dans une diversification d’activité agricole.

Habitat

Il est dispersé par endroit selon qu’on se trouve dans les communautés ou concentré notamment au centre urbain de Baham. L’architecture et le matériel de constructions dépendent du pouvoir d’achat toutefois, on observe une disparution complète de l’usage de la paille pour faire les toitures de maisons au profit des tôles ondulées. On observe dans les villages une forte présence des maisons en toits toniques signe de notabilité. Dans l’ensemble, l’habitat est de deux types : traditionnel (construction en brique de terre pétrie non crépie et au sol parfois non cimenté) et moderne (architecture mondaine et matériel de construction en dur et béton armé). Les deux types de constructions se jouxtent le long des rues.

Gestion foncière

Au paravent, la terre appartenait au chef Baham qui y a installer sa famille, ainsi que d’autres personnes constituant sa population. Ces dernières en sont devenues  propriétaires aujourd’hui, avec  droits d’usage reconnus. De nos jours, la terre s’acquière par don, par héritage ou par achat. Mais la pression démographique fait à ce que l’accès à la terre devienne difficile pour ceux qui en sont dans le besoin.
En cas de conflits foncier les parties en conflits  recourent à la médiation du chef du village ou du chef supérieur Baham. En cas de non satisfaction les parties font recourt aux services de la justice.
Quelques parcelles sont titrées par les propriétaires, mais la plupart constituent encore le domaine de l’Etat particulièrement dans les communautés. Les terres sont utilisées pour les constructions et pour les travaux champêtres.

Système éducatif

Dans l’ensemble des communautés sur le territoire Baham on retrouve une infrastructure éducative notamment les établissements d’enseignements primaires. Les écoles sont soient publiques, soit privées confessionnelles. La pression démographique occasionne des besoins de création d’autres types d’infrastructures dans les communautés (cas d’école maternelle ou de collège d’enseignement secondaire).
Le système éducatif sur le territoire communal de Baham souffre d’un ensemble des problèmes qui sont entre autres :
•    le délabrement des infrastructures existantes,
•    l’insuffisance des salles de classe dans certains établissements scolaires,
•    l’insuffisance des équipements didactiques dans les salles de classe
•    l’insuffisance du personnel enseignant dans les écoles
  
Système sanitaire

La commune de Baham dispose d’un hôpital de district et de 7 centres de santé intégré inégalement réparties sur le territoire. En dehors de ces structures de santé publique, il existe des centres de santé privée. L’accès aux soins de santé reste encore difficile sur le territoire communal d’où les besoins exprimées dans les communautés en terme de création des structures de santé.
Le système sanitaire sur le territoire de Baham souffre d’un ensemble de problèmes dont entre autres :
•    le sous équipements en matériels de soins dans les centres de santé
•    l’absence d’infrastructures adéquates dans certains centre de santé
•    l’insuffisance du personnel technique
•    l’absence des latrines dans les centres de santé
•    l’absence des points d’eau potable dans les centres de santé
•    l’absence des dépotoirs appropriés dans les centres de santé

Aspects économiques

La population de Baham dans son ensemble pratique une économie de subsistance basée essentiellement sur la quête permanente et quotidienne pour la satisfaction des besoins physiologiques (se loger, se nourrir, se vêtir, se soigner et se former) et pour accéder aux services sociaux de bases.

Secteur primaire

On remarque sur le territoire communal une pratique dominante de l’agriculture notamment les cultures vivrières. On remarque aussi une pratique de l’élevage des caprins et volailles mais en divagation et des bovins dans la zone de pâturage à la limite avec Bangou.
Les activités d’exploitation forestière restent la coupe de bois de chauffe dans la savane, la coupe des eucalyptus pour les besoins de construction.
Dans les zones de bas fonds marécageux, il se passe une exploitation des produits forestiers non ligneux notamment les raphias avec la coupe de bambous, la cueillette du vin, le ramassage des raisins et des hannetons. La pratique de ces activités constitue pour les habitants une source génératrice des revenus.
Le secteur primaire notamment au centre urbain de Baham est constitué d’un ensemble d’activités informelles
basées sur les initiatives personnelles.
Le secteur primaire apporte un plus à l’économie locale puisque génère des revenus à travers la vente des produits dans d’autres métropoles du Cameroun.

Secteur secondaire

Il n’existe pas sur le territoire de la commune de Baham de véritable industrie encore moins une zone industrielle. On peut noter de part et d’autres des activités industrielles dans le domaine de la pâtisserie, l’artisanat, de la soudure métallique, de la menuiserie avec machine de transformation du bois, de la couture et de la transformation avec des moulins à maïs. Ces unités de fabriques et autres ateliers de montage et de transformation,  représentent pour l’essentiel le tissu industriel sur le territoire de la commune de Baham.
Il est important de remarquer que, la production artisanale fait entrer des fonds dans l’économie de la ville puisque les produits finis pour la plus part sont vendus aux étrangers (touristes) et même en dehors du pays.

Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est fortement observé au centre urbain de Baham avec notamment la présence :
•    des services (bureautique pour saisi et traitement de textes et photocopies, garages de dépannage des véhicules et autres engins à deux roues, des salons de coiffure hommes et dames, cabines téléphoniques (Call box),
•    le commerce de gros et de détails,
•    les chantiers de constructions,
•    le transport des biens et des personnes.
Ces services contribuent de façon significative au développement économique de la vile avec notamment la création des emplois et le paiement des impôts et taxes qui contribuent à la mise en œuvre des actions de développement sur le territoire.
Substance des problèmes liés à l’économie
Le tissu économique sur le territoire de la commune de Baham est embryonnaire et fait face à un ensemble de problèmes qui constitue un frein au développement économique. Entre autres problèmes, on peut citer :
•    le développement anarchique du secteur informel,
•    la faiblesse du tissu industriel,
•    la mauvaise organisation des marchés,
•    le faible esprit d’initiative
•    la difficulté d’accès aux crédits de production,
•    le faible pouvoir d’achat.
•    Le faible valorisation et viabilisation du potentiel touristique et artistique,
•    le faible organisation des opérateurs économiques

Aspects infrastructurels

Services publics

Baham chef lieu d’arrondissement et de département est le siège de plusieurs services déconcentrés de l’Etat. On note cependant une assez faible collaboration entre ces services et l’institution communale.

Equipements sportifs et culturels

Les équipements sportifs existants ne sont pas aménagés et on note au centre urbain l’absence d’un complexe sportif pour les jeux scolaires.
Quant aux équipements culturels, les églises sont construites un peu partout sur le territoire et son état dépend du pouvoir d’achat des fidèles qui y fréquentent.

Les voies de communication

L’état des routes sur le territoire de la commune de Baham laisse apparaître un manque d’entretien adéquat, particulièrement les routes en terre qui constitue d’ailleurs le principal réseau routier sur le territoire. A ce manque d’entretien s’ajoute l’absence des ouvrages d’assainissement et au cas où ils existent, leur non opérationnalité ; ce qui oblige les eaux de ruissellement à couler sur la chaussée et engendrer les dégradations observées ici et là aboutissant parfois à une coupure complète de la route.
Des besoins ont été exprimés dans les communautés en terme d’ouverture de routes, d’entretien ou de construction d’ouvrage de franchissement.
Ces besoins sont pris en compte dans le PDC mais l’amélioration de la situation passe par une connaissance exacte  de  l’emble  du  réseau  et  une  programmation  de  l’entretien,  de  la  construction  des  ouvrages  de franchissement ou des ouvertures des pistes en fonction des moyens dont disposera la commune et de la nécessité dans les communautés.

Accès à l'eau potable

Le territoire de la commune de Baham vit un véritable calvaire en matière d’accès à l’eau potable particulièrement en saison sèche. Les besoins en eau exprimés par les populations sont de loin supérieurs à l’offre actuelle. Le réseau d’adduction Camwater (SNEC) reste sur les grands axes et peu étendu sur le territoire communal. Le coût de branchement est très élevé d’où le recours à d’autres alternatives d’accès à l’eau potable à savoir la construction des puits et forages et l’aménagement des sources existantes. Quand bien même on est approvisionné par le réseau Camwater, les coupures d’eau sont tellement fréquentes et rendent difficile l’accès à l’eau.
L’accès à l’eau potable reste dans l’ensemble des communautés un véritable problème malgré les alternatives apportés ici et là soit par la commune ou encore par les divers programmes de coopération. Les habitants y ont accès soit dans les points d’eau aménagés proches de leur lieu d’habitation, soit dans les cours d’eaux qui traversent la communauté. La consommation d’eau de qualité douteuse est récurrente en saison sèche avec tous les risques de maladies hydriques que cela comporte. Une action dans l’objectif de faciliter l’accès à l’eau potable doit être envisagée dans l’ensemble des communautés de Baham en terme de construction de forage et puits ou d’aménagement des sources existantes.

Accès à l'énergie électrique

L’énergie électrique est distribuée sur le territoire de la commune de Baham par ENEO. Comme la distribution d’eau, cette fourniture est loin d’être satisfaisante. Le réseau de distribution est peu étendu dans les communautés et ses installations  sont soient vétustes soient prêtes  qu’à ne fournir que de l’énergie de consommation domestique. Pour pallier au problème de faible extension du réseau d’énergie électrique, les habitants se livrent à l’usage des câbles qu’ils tirent sur des longues distances à partir des domiciles des personnes qui sont alimentées. Ce phénomène dit de « toile d’araignée » est récurrent dans les quartiers de la ville malgré les risques qu’il présente.
La fourniture de l’énergie électrique dans la ville de Baham connaît un problème de coupures intempestives causant de nombreux dommages aux consommateurs. La commune devrait envisager un projet de réhabilitation du réseau vétuste et une extension du réseau vers les périphéries.

Substance des problèmes liés aux infrastructures

Les problèmes liés aux infrastructures de transport et aux réseaux à Baham se résument :
•    aux difficultés de déplacement dans les communautés,
•    à l’absence d’un réseau d’assainissement adéquat au centre urbain de Baham
•    à la difficulté d’accès à l’eau potable dans les communautés,
•    à la difficulté d’accès aux infrastructures sportives au centre urbain
•    à la difficulté d’accès à l’énergie électrique dans les communautés,
•  à l’absence d’une politique communale de gestion des ordures ménagères,
•    à la faible couverture du réseau audio visuel et de communication,
•    à l’absence des gares routières de transport inter urbain aménagés.

Problèmes liés aux aspects environnementaux

Situation de dégradation de l’environnement
A la question de savoir ce que quelqu’un peut venir d’ailleurs pour chercher dans la commune de Baham, les acteurs locaux répondent, dans l’ordre, les bambous de raphia, le bois de chauffe, les pommes de terre, les porcelets et les chèvres.
Partout sur le territoire communal, on assiste à une coupe effrénée des arbres pour le bois de chauffe sans les remplacer, ce qui constitue l’une des grandes causes de la dégradation de l’environnement.
Ensuite vient la coupe abusive des raphias qui ne sont pas replantées. La généralisation des plantations d’eucalyptus dans les bas-fonds provoque le tarissement des rivières et des ruisseaux, à telle enseigne que la plupart des cours d’eau ont perdu leur importance et certains sont en voie de disparition. L’eucalyptus provoque également l’acidification des sols qui deviennent peu fertiles.
La forte érosion dans ce relief montagneux s’observe à travers:
les chaos de granite et de basalte, ce qui donne dans les zones rocheuses une terre sablonneuse et inculte. De cette observation il est indispensable de penser à la régénération des raphias sinon d’ici peu ces raphiales vont disparaître et entraîner avec elles l’artisanat et le vin de raphia important pour les cérémonies coutumières.
Les feux de brousse et la pratique de l’écobuage constituent également des facteurs importants de dégradation de l’environnement. Toutefois dans la planification, la sensibilisation des populations sur les dangers des feux de brousse et de l’écobuage est l’un des axes d’intervention de ACAFIA. De même que la pratique de l’agroforesterie pour un amendement durable des sols a été vivement recommandée et planifiée.
 
Commerce

Les populations de la Commune de Banwa entretiennent  des rapports commerciaux d’une part, entre elles et d’autre part, avec les grandes métropoles notamment que sont Douala, Yaoundé et Bafang pour lesquelles la Commune de Banwa a le privilège d’être le producteur/fournisseur d’une huile très convoitée. La commune de Banwa regorge en son sein de plusieurs marchés hebdomadaires dont celui de Moumée qui se tient tous les vendredis,  celui  de  Fomessa  II  tous  les  jeudis  et  celui  de  Banwa  Centre  tous  les « Ntu’nkw».
La faible structuration des agriculteurs a introduit dans le circuit de commercialisation des principales cultures de rente (café et cacao) une catégorie de personnes qualifiées de coxeurs. Ceux-ci, au gré de leurs humeurs, font la pluie et le beau temps chez les agriculteurs de Banwa. Quant aux autres produits agricoles et leurs dérivés (bananier plantain, tubercules, maïs, tapioca, etc…), ils sont vendus aux « bayam selam » dans les marchés ci- dessus cités lorsque les conditions de transport par taxi-brousse sont favorables. En effet, le réseau routier dans le District de Banwa est non seulement faible (64 km), mais est jusqu’ici très mal entretenu. Ceci rend souvent l’accès à certaines zones de production (Bameleck, Fombélé, Fomessa II) impossible. Ce manque patent d’un réseau routier viable et le nombre limité de véhicules qui desservent les différents villages dans cette Commune rendent les conditions de transport des vendeuses et de leurs marchandises assez précaires. Devant la nature périssable de ce type de biens, des pertes considérables sont enregistrées régulièrement.
L’approvisionnement en produits de première nécessité se fait auprès des commerçants venus des autres arrondissements du département du Haut-Nkam et du Moungo. Il faut également noter pour le déplorer qu’il est presque impossible à un étranger d’identifier un marché à Banwa. Des trois grands marchés dont dispose la Commune, aucun n’est construit même en matériaux provisoires. Par ailleurs, un hangar fut crée au marché de Banwa Centre mais curieusement les commerçants ont préféré vendre à même le sol. Phénomène malheureusement rencontré dans plusieurs marchés du Cameroun. Dès lors, l’exécutif communal nourrit l’espoir qu’un sort plus heureux soit réservé au grand marché de Moumée dont la construction est évaluée à 80 000 000FCFA.
Au niveau des villages, on rencontre des petites échoppes plus ou moins aménagées et achalandées où l’on peut se ravitailler en produits de première nécessité. L’activité commerciale est dominée par les boissons gazeuses, notamment le « matango » et la bière de maïs ou « kan », boissons alcoolisées localement fabriquées qui font partie des mœurs des villageois.

Tourisme

Les traits naturels et humains de Banwa   pourraient offrir aux touristes en quête de dépaysement une gamme très variée et inestimable de paysages naturels. Certains sites sont d’ailleurs considérés comme des lieux mythiques (e.x Mbsi où auraient été engloutis au cours d’une pénombre survenue en plein jour des portugais qui avaient décimé le peuple Mentchem). L’on ne peut y accéder sans l’intervention des autochtones initiés. Ces derniers sont naturellement disposés à le faire découvrir avec plaisir aux touristes.
A Banwa, on passe à des distances relativement courtes du plateau aux hautes montagnes ou aux basses terres (plaine, cuvette). Le cours d’eau Nsenoffre des paysages morphologiques fort pittoresques : des côtes rocheuses, des rapides, etc. La végétation offre, elle aussi, des  paysages  d’une  grande variété  qui exercent un  attrait  particulier sur tout
visiteur. Les chutes de Nza vou et Ndokmapa’ sur le Nsen, voploma ou Ekom sur le Nkam, sont remarquables par leur caractère spectaculaire. Les grottes présentes à Fotsi Nord permettent de comprendre comment l’Homme a évolué depuis la nuit des temps.
La Commune de Banwa dispose donc de solides atouts touristiques. Mais non encore exploités. En effet, l’accès à certains sites constitue un véritable parcours du combattant. Elle gagnerait à mettre progressivement en place une infrastructure destinée à assurer à la fois l’expansion du tourisme de haut standing et de masse.

Artisanat

L’artisanat  à  Banwa  permet  la fabrication d’une large  gamme de produits par la transformation des ressources forestières et champêtres. Il subit un déclin relatif à cause de la concurrence industrielle mais, continue à jouer un rôle très important dans l’approvisionnement de la population en produits utilitaires et décoratifs. La production artisanale porte sur les meubles en bambou ou en rotin, les paniers, les séchoirs, les nattes de raphia, les greniers, les mortiers, les tambours et les balafons, etc.

Chasse

La chasse proprement dite à Banwa reste un souvenir lointain. Le braconnage et la destruction des habitats des animaux par l’homme ont rendu cette activité imperceptible de nos jours. Les ressources fauniques se limitent uniquement aux petits animaux comme le rat, le lièvre, les biches, les oiseaux et les serpents (vipères), porcs épics, hérisson et singes.

Gestion de l'environnement

Les  préoccupations  environnementales  ne  sont  pas  encore  intégrées  de  façon consciente et volontariste dans les activités des différents acteurs socio-économique. Ceci se traduit par un état de dégradation avancé de l’environnement caractérisé par : la déforestation, l’appauvrissement de la faune, la pollution.

Déforestation

Comme nous l’avons signalé ci-dessus, les activités agricoles ont provoquée une destruction massive de la quasi-totalité des forêts de Banwa. On trouve cependant encore quelques massifs forestiers de faible importance à certains endroits notamment la partie sud-est du District.

Disparition de la faune

Il est aisé de noter que la destruction des forêts, habitat naturel de la faune sauvage a provoqué la migration de certains animaux. Cette migration a été aggravée par le braconnage. Le tout a aboutie à une raréfaction de la faune sauvage.

La pollution

Le degré de pollution dans le  District de Banwa devient préoccupant. Il s’agit ici de la pollution de l’air, des cours d’eau et des sols.
Pollution de l’air. La  pollution  de  l’air  est  le  fait  des  usines  à  café,  des  gaz  d’échappement  des automobilistes, des poussières soulevées par les voitures sur les routes en terre. Les nombreux véhicules qui traversent une bonne partie du territoire de la commune sur la Nationale n° 5 dégagent beaucoup de gaz nocifs pour la santé des habitants, surtout ceux dont les habitations sont alignés le long de la route. La pollution par la poussière est accentuée en saison sèche sur le tronçon de route Moumée-Banwa Centre, long de 10 kilomètres. Ici encore, les habitations disposées le long de l’axe en sont les plus grandes victimes. Les usines à café rejettent dans l’air les fines particules issues du décorticage du café. L’air ainsi pollué constitue un danger pour la santé des populations environnantes. En effet, ces usines ont été installées sans études d’impact environnementales prescrivant les mesures de protection de l’environnement pour limiter leurs impacts négatifs.

Pollution des cours d'eau

Certaines  rivières qui traversent Banwa sont polluées par les activités humaines. Une partie de la population utilisent les cours d’eau comme dépotoirs des ordures ménagères et des déchets issus de la transformation des produits agricoles. Ainsi, le cours d’eau Moumée reçoit des quantités importantes des ordures ménagères au niveau du lieu dit « pont de la Moumée ». A divers endroits, les déchets des pressoirs à huile de palme sont déversés dans les cours d’eau, alors qu’ils peuvent être transformés en compost pour fertiliser les plantations.
On peut également relever pour le déplorer que plus de 65% des  populations (hommes, femmes et enfants) prennent leur bain dans les cours d’eaux ou rivières qui traverse leur territoire. C’est ainsi que non seulement la source d’eau qui est utilisée en aval par d’autres est polluée, mais aussi présente des risques de contamination aux IST et maladies hydriques sont assez élevés.

Pollution des eaux souterraines

La pollution des nappes phréatiques est due à l’utilisation inappropriée des intrants agricoles : engrais, herbicides, fongicides et insecticides. Nous avons déjà mentionné l’usage abusif du sulfate d’ammoniac qui acidifie la solution du sol et par ricochet, les eaux souterraines. Même si, à l’heure actuelle, du fait de la difficulté d’accès à ces intrants, leur utilisation est limité, il y a lieu de rester vigilant.

Pollution des sols

La pollution des sols provient surtout des emballages en polyéthylène qui sont jetés sans précaution dans les jardins autour des habitations et dans les grandes agglomérations que sont Banwa Centre et Moumée. Au fil du temps, l’abondance de ces déchets devient préoccupante.
Impact des systèmes de production agricole sur l’environnement
Le    système    de    production    pratiqué a un impact globalement positif sur l’environnement. En effet, le caractère multi-étagé des cultures, avec une couverture végétale permanente réduit l’intensité du ruissellement des eaux de pluie et favorise leur infiltration. Ceci réduit l’érosion des sols et permet un meilleur approvisionnement des eaux souterraines et des sources. Par contre, les champs de culture vivrière pure rend le sol nu pendant de longs mois de l’année, l’exposant ainsi à l’intensité de l’ensoleillement et ensuite à la battance des pluies intenses et à une forte érosion.
 
Gestion des ressources foncières

En  1999,  le  Ministère  de  l’Agriculture  a  défini  sa  politique  agricole.  En  ce  qui concerne les ressources foncières, cette politique pose la problématique de la gestion du patrimoine foncier sous trois aspects complémentaires à savoir :
a)    Le droit d’accès pour tous les types d’agriculteurs, y compris les jeunes et  les femmes ;
b)    La sécurité des droits d’usage qui favorise les investissements nécessaires à la modernisation des exploitations ;
c)    La gestion technique qui doit être adaptée aux différents contextes agro écologiques en vue de garantir un développement durable. Examinons comment ces trois aspects se manifestent à Banwa.
Droit d’accès aux ressources
Le paragraphe III.2.2.6 décrit le mode d’accès à la terre. Rappelons à cet effet que la
grande majorité des agriculteurs adultes sont propriétaires de leurs exploitations acquises par voie d’achat et/ou d’héritage. Le Chef du ménage est le propriétaire. Son épouse cultive les denrées rivières dans la plantation de son mari. Elle n’a donc pas de propriété en son nom. Cette précarité des femmes quant ‘ à l’accès à la terre ne peut pas favoriser les efforts de gestion durable des sols.

Sécurité dees droits d'usage : Plan de gestion des sols

Le  document  de  la  politique  agricole  du  MINAGRI de  Mai  1999  préconise  une démarche de recherche-action en matière de gestion des ressources foncières. Ceci part du constat selon lequel les exigences de gestion durable des terres varient selon les régions du pays. Le document préconise de ce fait de mettre en œuvre la démarche de recherche-action avec les services de l’environnement, des forêts, de recherche, de vulgarisation et associant les personnes ressources des autres institutions et les communautés locales. C’est ainsi que deux grands axes sont définis :
•    La  gestion  durable  et  contractuelle  des  nouvelles  aires  d’exploitation  agricole ouvertes, en particulier dans les zones arborées et forestières.
•    La  restauration  et  la  gestion  de  la  fertilité  dans  les  zones  affectées  par  la dégradation des sols et la disparition des ressources ligneuses.
Il est clair que, en raison de l’état de dégradation de son environnement, ce second axe interpelle particulièrement la zone de Banwa.

Erosion et appauvrissement des sols

Les mauvaises pratiques culturales exposent les sols à toutes les intempéries et à l’érosion hydrique et éolienne. Cette situation est aggravée par le relief accidenté. En effet, contrairement à d’autres départements de la province de l’Ouest, les femmes du Haut-Nkam en général et de Banwa en particulier ne pratiquent pas les cultures en courbe de niveau. Les billons sont alignés dans le sens de la pente, favorisant ainsi l’érosion par les eaux de ruissellement.
-    Problème de fertilisation des sols.
En plus de l’érosion, la perte de fertilité des sols est causée par des techniques de fertilisation inappropriées, dans un système de production où la durée de la jachère est de plus en plus courte. La perte des sels minéraux du sol n’est pas compensée par une fertilisation conséquente. Dr. Mvondo Ze, chef du laboratoire des sols de l’Université de Dschang, a déclaré lors d’un entretien accordé aux facilitateurs que les sols de l’Ouest en général présentent de graves carences en sels minéraux tels que le Calcium, le Potassium, le Phosphore, le Molybdène  et le Bore. En 1986, Guy Ducret et Isabelle Grangeret ont publié
les résultats d’une étude sur les systèmes de culture en pays Bamiléké. Il en ressort que la fertilisation minérale est caractérisée par :
-    un déséquilibre de la fumure par rapport aux exportations minérales des cultures, comme nous l’avons mentionné plus haut.
-    un approvisionnement anarchique des agriculteurs en engrais.
-    des coûts trop élevés de ces mêmes engrais.
-    des mauvaises techniques d’application de ceux-ci.
Ces constats sont largement valables à Banwa. En effet, la fertilisation minérale est devenue un véritable luxe pour les agriculteurs. Les engrais sont devenus rares et très chers ; Un sac d’Urée de 50 kg coûte 15 000frs Cfa. Un sac de 50kg de « 20-10-10 » coûte 14 000frs CFA. Les difficultés d’accès aux engrais chimiques font l’objet d’une plainte généralisée chez tous les producteurs agricoles.
- Déséquilibre de la fertilisation.
Partant des exportations minérales des diverses cultures, Guy Ducret et Isabelle Grangeret ont conclu à un grave déséquilibre entre les besoins réels des sols et les apports d’engrais, du moins pour ceux qui à l’époque utilisaient encore les engrais. Le déséquilibre est caractérisé par un excès d’azote et l’insuffisance de potasse et de phosphore, comme nous l’avons signalé plus haut. En effet, à une époque, sans doute à cause d’une insuffisance de l’encadrement agricole, beaucoup de producteurs de café répandaient beaucoup plus de sulfate d’ammoniaque, qui n’apporte que l’azote, au détriment de l’engrais ternaire 20-10-10. En outre, le  sulfate d’ammoniaque a tendance à acidifier le sol.
- Fertilisation organique.
La perte de la fertilité des sols est aussi aggravée par l’absence de fertilisation organique. L’absence à Banwa de l’association de l’agriculture et de l’élevage ne favorise pas l’utilisation  du  fumier.  La  pratique  du  compostage  est  rare.  La  jachère  améliorée  par
l’ensemencement des jachères avec les légumineuses fixatrices de l’azote atmosphérique n’existe pas. Les populations ont émis d’ailleurs des besoins en formation sur l’itinéraire de fabrication du compost.

 

 

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