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Ville/Village : KEKEM

(Département Haut Nkam - Région OUEST)

Posté : dimanche 24 mars 2019 à 20:24 | Modifié : vendredi 13 mars 2020 à 21:34 | Vues 2K+


 

 

Localisation

L’Arrondissement de KEKEM est situé dans le Département du Haut-Nkam, Région de l’Ouest, entre 5°01 et 5°15 de latitude Nord d’une part, 10° et 10°08 de longitude Est d’autre part.
Il est limité :
    Au Nord par l’arrondissement de Bafang
    Au Sud par l’arrondissement de Mélong
    A l’Est par l’arrondissement de Banwa
    A l’Ouest par les arrondissements de Santchou, de Fokoué et de Bandja.
KEKEM se situe à une distance de 25 km de la ville de Bafang, sur l’axe routier Bafoussam – Douala

Les données biophysiques

Climat

Le  climat  de  l’arrondissement  de  KEKEM  est  dans  l’ensemble  un  climat  de  type  tropical d’altitude caractérisé par deux (02) saisons, à savoir :
    La saison sèche qui s’étend de Novembre à Mars
    Et la saison de pluies qui couvre le reste de l’année.
La saison sèche est entrecoupée de quelques pluies, particulièrement en Décembre et Janvier tandis que la saison des pluies connaît un fléchissement de l’intensité des précipitations entre Mai et Juin.
On note aussi la présence quasi permanente du brouillard sur les cimes des hautes montagnes. C’est le cas notamment à FOYEMTCHA et à KEKEM NORD. La pluviométrie est uni modale et est assez élevée avec environ 1800 á 2000 mm de pluies par an. Les températures se situent entre 20ºC et 30ºC. L’arrondissement de KEKEM est une zone où soufflent des vents violents du fait du relief et de la destruction du couvert végétal.
KEKEM est une zone d’agriculture pluviale, d’où l’importance des précipitations et de leur étalement dans le temps. A cet égard, le climat de KEKEM semble très favorable à la croissance et au développement des plantes, sans qu’on puisse pour autant en éluder les aspects négatifs.
 
L’incidence des fortes précipitations    sur l’environnement et sur l’agriculture se traduit par :
    Des  inondations  fréquentes  dans  les  plaines  du Ngoum, du  Nkam et  du  Mfouri, provoquant la destruction des cultures, des habitations et l’insalubrité
    La destruction de certains ponts et ponceaux
    La dégradation accélérée des pistes de collecte et des routes
    Les glissements de terrains et les éboulements
    Les vents violents qui détruisent les habitations et les cultures
    Prolifération  des maladies fongiques (pourriture brune sur le cacaoyer par exemple).

Relief

Le relief de l’arrondissement de KEKEM est très diversifié. C’est une zone de transition entre la plaine de Mbô et la chaîne montagneuse de l’Ouest-Cameroun. Le relief alterne des zones de montagnes aux pentes abruptes et des zones de plaines. En effet, Kekem-Centre, Ngom-Nzock, Mboébo, Foyemtcha et Bamengui présentent un relief plat dans son ensemble. A contrario, Fonkouankem, Fondjomoko, Balembo et Kekem Sud Est comportent des montagnes plus ou moins hautes. Le relief de l’arrondissement de KEKEM peut être subdivisé en quatre grands ensembles : les zones de plaines, les zones de faibles pentes, les zones de moyennes pentes et les zones de fortes pentes.

Les zones de plaines

Elles se rencontrent le long des fleuves tels que le Nkam, le Ngoum et le Mfouri. Les
inondations y sont fréquentes en saison de pluies, mais on y pratique des cultures de contre saison.

Les zones de faibles pentes

Elles bordent principalement    les plaines de la Métchié, du Ngoum, du Mfouri et du
NKam et se prolongent vers Santchou et Melong. Leur altitude oscille entre 550 et 700 m. On y pratique les cultures saisonnières et les cultures de rentes.

Les zones de moyenne pente

Elles couvrent la partie Nord (de Tchoungou à Fonkouakem). Elles sont constituées de
collines et de vallées plus ou moins fertiles et présentent des pentes douces. L’altitude varie entre 700 et 1000 m.

Les zones de fortes pentes

Elles  sont  constituées  essentiellement  de  piques  et  de  collines  dont  l’altitude  est supérieure à 1000m. On peut citer :
    le Mont Nguepa (Balembo)     1411 m
    le Mont Longo (Fombélé)      1233m
    le Mont Ndonkou (KEKEM SUD)  1190m.
Sur les flancs de ces montagnes l’on rencontre les exploitations agricoles. Les habitations occupent le piémont comme c’est le cas à KEKEM NORD et à Foyemtcha Centre. Bien que cette morphologie typique soit à l’évidence un atout éco touristique, elle représente une contrainte indéniable pour les activités agricoles et pour l’environnement. En effet le labour, les travaux
d’entretien et de récolte sont rendus difficiles sur les fortes pentes. Quand bien même les agriculteurs parviennent à y réaliser des champs, alors les eaux de ruissellement qui dévalent les pentes en saison de pluies, décapent la couche arable du sol et entraînent son appauvrissement. C’est l’une des raisons qui expliquent la faiblesse des rendements. Egalement, la nature du relief ainsi que la destruction même sélective de la forêt pour la création des exploitations agricoles favorise les glissements de terrains et les éboulements.

Sols

L’arrondissement de KEKEM, à l’instar du Département du Haut-Nkam tout entier repose sur un socle cristallin né au précambrien. Ce socle comporte des sommets volcaniques aux sols basiques et qui font partie de la chaîne montagneuse de l’Ouest.
On distingue principalement : les sols ferralitiques, les sols hydromorphes et les sols peu évolués.
     Les sols ferralitiques
Ils sont rencontrés dans les zones d’altitude moyenne. Ils sont de couleur brun-jaune ou rouge et ont une texture sablo argileuse.
     Les sols hydromorphes
Ce sont des sols marécageux que l’on rencontre le long des cours d’eau. Ils couvrent surtout les abords du Ngoum et du Nkam. Ils ont une texture sablo limoneuse. En saison sèche, ces sols constituent  un milieu propice pour les cultures de décrue.
     Les sols peu évolués
Ils sont constitués d’un mélange d’alluvions et de matières organiques peu décomposés.
Sur les pentes et les sommets, on rencontre des sols lessivés ainsi que beaucoup d’affleurements rocheux, massifs ou fragmentés. Par endroits, la roche mère a pourri et s’effrite au toucher. La couche arable est de faible épaisseur sur les pentes. Par contre, au niveau des plaines, les sols sont limoneux ou sablo limoneux, profonds et fertiles avec une dominance des alluvions résultant de l’érosion des matériaux sur les hauteurs.
Dans de nombreuses communautés, on rencontre des sols argilo latéritiques de couleur rouge comportant une domination de roches granitiques par endroit. Il est évident que les pentes et des affleurements rocheux sont hostiles aux activités agricoles. A contrario, la présence des pierres et des blocs rocheux est une grande potentialité pour les activités telles que :
     Les constructions d’habitations
     Les constructions de ponts
     La création des carrières
     Et les constructions routières.

Hydrographie

L’arrondissement de KEKEM est irrigué par de nombreux cours d’eau. Les plus importants en sont :
     Le Nkam (limite Sud-Ouest) qui prend sa source dans les monts Bamboutos et se jette dans le Wouri.
     Le Ngoum qui traverse le territoire communal du Nord vers le Sud et dont les méandres rappelle la « snake river ». Ses principaux affluents sont : Matchingou, Chochankié et Mouakeu du côté de Bafang.
     Le Mfouri qui passe par Mboébo, Bamengui, Foyemtcha.
     La Métchié qui constitue la limite Nord-Ouest entre le Haut-Nkam et la Ménoua.
Ces cours d’eau sont tous des affluents du fleuve Nkam et sont plus ou moins riches en ressources halieutiques (poissons, grenouille géante,…) et en matériaux de construction (sable). Leur exploitation constitue une activité saisonnière pour certains habitants de la commune. Les cours d’eau connaissent des périodes de crue pendant lesquelles sont enregistrées des inondations avec le plus souvent des dégâts sur les cultures le long du fleuve Ngoum (Août- Novembre) et des périodes d’étiage (Décembre- Février).
A ces fleuves s’ajoutent les points d’eau qui sont des sources pour la plupart non aménagées ou des forages.
Dans de nombreux cas, l’eau de boisson provient des rivières, des sources non aménagées ou des puits. Sa qualité microbiologique laisse donc à désirer d’où la forte incidence des maladies liées à la consommation de l’eau sale, à l’exemple de la fièvre typhoïde. En dépit de la présence de quelques forages il n’est pas exagérer d’affirmer que la couverture des besoins des populations en eau potable est presque nulle.

Végétation

La végétation naturelle de la commune de KEKEM est essentiellement constituée de forêt et de savane. La savane se trouve dans les plaines tandis que la forêt domine les versants et les sommets des collines (Mont Nguepa    à Balembo, Mont Ndonkou à Kekem Sud……). Dans certaines  localités  on  trouve  des  forêts  sacrées.  C’est  le  cas  entre  autres  à  Bamengui  et  à Fonkouankem. C’est également le cas de Pachi, Famnoh, Chikop et Chitap à Fondjomoko. Quoiqu’il en soit, il importe de relever que le couvert végétal naturel de la commune est détruit à plus de 90% par la population pour la mise en place des exploitations agricoles (cacaoyer, caféier, palmier à huile…).
Dans les plantations, on trouve une diversité des essences forestières comme l’Iroko, le Fraké, le Bubinga, le Bilinga, l’Aelé, l’Atui, le Sappeli, le Cordia d’ Afrique et bien d’autres essences de forêts secondaires.
Les espèces agroforestières sont entre autres le safoutier, le canaruim, le bitter cola, les agrumes, le manguier et le palmier à huile. Les vergers de palmiers à huile sont essentiellement constitués de variétés locales qui sont certes rustiques, mais dont la productivité est très marginale. Les cultures vivrières  sont essentiellement le macabo, l’igname, le manioc, le bananier, etc.
En dépit du refus des populations à reconnaître l’existence d’une réserve forestière, le Délégué Départemental des Forêts et de la Faune est formel. La réserve forestière de METCHIE- NGOUM existe bel et bien. Elle couvre une superficie de 6500 ha. Seulement, elle est tellement marquée par la présence humaine et l’empreinte de ses activités notamment agricoles comme souligné ci-dessus, qu’elle n’est plus aujourd’hui une réserve que de nom. En attendant qu’elle soit déclassée comme le souhaitent quelques habitants, les populations vaquent fièrement à leurs occupations. Il serait d’un intérêt pour la CTD d’évaluer ce qu’il en reste, dans la perspective de la création d’une forêt communale.
Qu’à cela ne tienne, l’accès au bois de chauffe constitue d’ores et déjà une préoccupation importante pour une bonne frange de la population, et ce d’autant plus que le bois de chauffe est la principale source d’énergie de cuisson des aliments dans le plupart des ménages.

Faune

KEKEM est pauvre en espèces sauvages. On y trouve des espèces telles que le lièvre, la
biche, le porc-épic, le hérisson, le rat, la perdrix, la vipère, le boa, le mamba vert, le varan, etc.
La chasse traditionnelle à l’aide de pièges, lances, fusils et chiens est encore pratiquée, mais essentiellement pour l’autoconsommation.
Parmi les espèces halieutiques, on distingue les silures, les crabes, les grenouilles goliathes et le tilapia.
Comme espèces domestiques, il y a les chèvres, les moutons, les poules les porcs, le canard et le lapin.
Les activités de pêche ou de pisciculture sont réduites à l’autoconsommation.

Milieu humain

Histoire

Le peuple de KEKEM est composé d’une mosaïque d’ethnies dont :
    Les Bamilékés qui représentent environ 75 % de la population
    Les Mbôs  (autochtones) représentent à peu près 17 %
   Les originaires des provinces anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest). Il s’agit des Kambé, des Boum, des Missaga, des Fogounka, des Ndoubon, des Bansô, des Bamenbou, des Bamendou, des Bameli,  des Santa, des Balinyonga, et des Balikoumbat.
    Les autres groupes (nationaux : Bamoun, les Haoussa), et les expatriés : les nigériens, les maliens, ….. estimés à 2% environ de la population.
La commune de KEKEM fut créée par le Décret n° 62/17 du 26 Décembre 1962 et l’installation du tout premier Maire eût lieu en 1963.

Cultures

Religions pratiquées par ordre d’importance
Les populations ont adopté les religions suivantes:
    Le Christianisme : catholiques, protestants (évangéliques, baptistes, mission du plein évangile, …) auquel adhèrent environ 95% de la population. Au delà de l’aspect spirituelle, l’action des religieux chrétiens est également observable sur le plan social notamment dans le secteur de la santé et de l’éducation.
    L’Islam avec à peu près 5%.

Coutumes et activités culturelles

Pour les raisons coutumières, les rites comme le culte des ancêtres résistent à l’usure du temps, c’est dans ce sens que les funérailles sont organisés le plus souvent en saison sèche en signe d’hommage aux parents décédés il y a quelques années. Les funérailles donnent l’occasion de rassembler pratiquement toute la descendance du défunt, ceux qui habitent le terroir comme ceux qui habitent d’autres localités du pays ou à l’étranger. Elles font l’objet d’une préparation minutieuse, et entraînent assez souvent des dépenses exorbitantes, qui laissent des familles dans un grand endettement.
Les activités culturelles sont multiples et la plus importante est la danse. On peut citer quelques unes :
    Les danses Mbô, dont Ekale Ndomb, le Nyapan, le mie koum et Lafon (danse secrète) pour les adultes, Maalonguè, Nsak, Ebenwat et Edingué pour les femmes et Nzock pour les jeunes.
    Les danses des Bamilekés sont Kodjà, Kougan, Ndaaji, Nkana’a, Djamsale, Koutche,
Màdjwè, Lissa, Samali et Ben skin.
    Les danses des « anglophones » sont Ndjang, Fengweng et Koma

Les activités économiques

Bien que la position centrale et déterminante de l’agriculture dans l’économie de KEKEM
ne soit plus à démontrer, il importe cependant de noter qu’il s’agit en général d’une économie diversifiée. Les autres activités économiques portent sur :
-    L’élevage
-    Le commerce
-    Le transport
-    La communication
-    La transformation artisanale des aliments
-    Les NTIC
-    L’exploitation du sable
-    La pêche.

Les acteurs du développement de la commune

L’approche de développement participatif place les populations bénéficiaires au cœur des
acteurs du développement de la commune. En effet, aussi bien sur le plan des ressources humaines, matérielles ou financières, les populations qui bénéficient des ouvrages de développement sont appelées à fournir un effort. Et l’écho que donnent les populations au niveau local de la pertinence et de la nécessité de leur implication dans leur propre développement est un écho tout à fait positif. Il s’agit notamment des populations vivant dans les communautés, des opérateurs économiques et des ressortissants de la diaspora.
Au niveau de l’institution communale, l’Exécutif a certes un rôle déterminant à jouer car c’est à lui d’impulser la nouvelle dynamique, de l’animer, de la conduire et de porter le développement de la commune vers de nouveaux horizons. La donne de la décentralisation et la mouvance de développement soutenue par les divers partenaires au plan national et international pour l’atteinte des OMD constituent à cet égard des leviers solides. Mais les performances de développement de la commune ne peuvent être durablement améliorées que si la CTD dispose d’un personnel communal aux capacités renforcées et éprouvées et d’un conseil municipal dynamique, efficace et ayant une vision claire du développement de l’espace communal et de ses populations.
La présence des programmes tels que le PDRBA-MN qui est financé par l’UE, témoigne avec éloquence de la volonté des partenaires au développement à s’engager pour l’amélioration des conditions de vie des populations à la base.

   Le Programme de Développement Rural du Bassin Agricole du Moungo-Nkam PDRBA-MN
Le PDRBA-MN est un fruit de la coopération entre le Cameroun  et l’Union Européenne. Il a pour objectif de mener des actions devant contribuer au développement de sa zone d’intervention. C’est un programme mis en place pour lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement durable dans la zone du bassin agricole du Moungo-Nkam. Ses objectifs sont :

-    Améliorer la circulation des biens et des personnes ;
-    Améliorer les conditions d’accès des populations aux services sociaux de base;
-    Renforcer les capacités de production et d’organisation des producteurs agricoles locaux;
-    Renforcer les capacités de maîtrise d’ouvrage et de gestion des bénéficiaires.

La zone d’intervention couvre 04 Départements à savoir la totalité du Moungo, la totalité du Nkam, l’arrondissement de Santchou dans la Menoua, les arrondissements de Bafang, de Bakou, et de Kekem y compris le district de Banwa dans le Haut Nkam. L’aire du programme couvre une superficie de 7 160 Kilomètres carrés avec une population d’environ 716 000 habitants.
Dans l’arrondissement de Kékem, les activités en cours de ce programme s’inscrivent notamment dans la construction, la réhabilitation et l’équipement des salles de classes.

Les autres activités du programme en cours et en perspectives sont :
-    La Réhabilitation et l’entretien des routes ;
-    La construction et l’équipement des centres polyvalents et des hangars de marché;
-    La diffusion des innovations agro techniques ;
-    Le renforcement des capacités des Petites et Moyennes Entreprises agricoles, industrielles et commerciales ;
-    La production du matériel végétal sélectionné ;
-    Le renforcement de la professionnalisation des organisations locales de producteurs ;
-    L’équipement des organisations Professionnelles en matériel ;
-    Le renforcement des capacités de pérennisation des acquis.

L’approche globale d’intervention consiste à concevoir, promouvoir et animer une démarche d’appui et de renforcement des acteurs locaux dans le respect d’une stratégie de <faire- faire>.
Dans le cadre de ce programme, les activités seront réalisées par des interfaces identifiées et sélectionnées par le programme.
Par ailleurs, il s’agit d’une approche participative qui suppose que les bénéficiaires de ces infrastructures et les acteurs locaux, soient impliqués et participent de façon dynamique avant, pendant et après les réalisations proprement dites afin d’en assurer la pérennisation.
Parmi les critères généraux de sélection des projets figurent : la participation exigée de la communauté bénéficiaire qui doit être mobilisée à temps; la mobilisation des dites populations, la densité de la population de la zone concernée et sa capacité á prendre en charge la réalisation, etc.
Ce cadre de développement dont le protocole et le cadre de mise en œuvre ont été signés le 31 août 2006, constitue un espoir de plus pour les populations qui désirent améliorer de mieux en mieux leurs conditions de vie.

Les secteurs productifs

L'agriculture

Dans l’ensemble de l’arrondissement de KEKEM l’agriculture est de loin la principale activité économique`. C’est une agriculture extensive de type mixte. Le caféier robusta, le cacaoyer et le palmier à huile qui sont les principales cultures de rente sont associés à d’autres espèces telles le colatier, le safoutier, le manguier, l’avocatier... Les cultures de rente sont pour l’essentiel exploitées par les hommes et les surfaces peuvent varier de 2 ha à 10 ha. Les apports d’engrais chimiques sont faits mais insuffisamment à cause de la flambée de leurs coûts. Il y va de même pour les pesticides.
Le palmier à huile occupe une place importante. KEKEM est une zone propice à l’élaïculture, mais le verger de palmiers à huile souffre du faible potentiel génétique de son matériel végétal, et des techniques agricoles rudimentaires. Les efforts à faire pourraient porter sur l’amélioration génétique et agro technique du verger élaïcole. La production paysanne s’appuie donc sur des variétés locales naturellement de faible productivité, mais dont la force réside dans le grand nombre d’unités de production. Les quantités d’huile de palme sont par conséquent importantes, bien qu’on ne puisse disposer des statistiques précises. Il demeure comme cela a été souligné ci-dessus, que l’amélioration génétique du verger élaïcole par l’introduction des variétés améliorées est susceptible de booster la production paysanne d’huile de palme, pour en faire une véritable source de richesse, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Les cultures vivrières sont nombreuses. On peut citer le maïs, la patate douce, le macabo, le taro, la banane douce, la banane plantain, l’igname, l’arachide, le voandzou et le manioc. Elles sont exploitées en cultures associées et de façon extensive, surtout par les femmes. En l’absence de l’utilisation des intrants agricoles du fait de leurs prix élevés, ainsi que du non respect des normes agro techniques, les rendements sont faibles.
Les terres des bas fonds et des plaines sont très fertiles et donnent les meilleurs rendements en contre saison. A contrario l’absence des pistes de collecte rend le transport des produits très difficile.
Les  principales  contraintes  au  développement  de  l’agriculture  peuvent  être  résumées comme suit :
-    Le relief très accidenté dans certaines zones
-    La réduction des périodes de jachère
-    L’épuisement des sols
-    L’outillage rudimentaire
-    Le coût élevé des inputs et du matériel agricoles ;
-    Le vieillissement des actifs agricoles.

L'élevage

Dans l’arrondissement de KEKEM l’élevage reste très limité. On note la présence des ovins, des caprins, des porcins, de la volaille et des lapins. En général le cheptel est très réduit.
Dans le cadre de la stratégie sectorielle, l’accent est mis sur plusieurs types d’élevage. Ceci se traduit par 3 projets en cours à savoir, le PNVRA qui vise la sensibilisation et la formation des producteurs dans le volet agricole, le projet PPTE de développement de la filière porcine, le projet de développement des élevages non conventionnels (grenouilles géantes, aulacodes).
Au nombre des contraintes de l’élevage, on peut relever :
    La peste porcine
    La peste des petits ruminants
    La maladie de New castle
    La  rage  canine :  9  cas  ont  été  dépistés  durant  l’année  2007.  Cependant  elle  est  restée inapparente pendant le trimestre Avril-Juin 2008
    Le vol des bêtes
    Le coût élevé de la provende et des produits vétérinaires.

La pêche

Elle se fait principalement sur le fleuve Nkam et la rivière Ngoum qui traversent la zone, ainsi que  dans  les  multiples  cours  d’eau  qui  arrosent  l’arrondissement.  Il  s’agit  d’une  activité marginale qui se fait principalement à des fins d’autoconsommation.
La pisciculture existe, mais elle demeure à l’état embryonnaire. Les principales difficultés auxquelles elle est confrontée sont :
     L’absence des facilités de distribution des produits halieutiques
     Les  contraintes  liées  au  développement  de  l’activité  piscicole  notamment  son  caractère artisanal
    Les difficultés d’approvisionnement des piscicultures en alevins.

L’exploitation des ressources naturelles
Les ressources naturelles constituent un secteur où la CTD regorge d’énormes potentialités et où
les capacités managériales de la commune devront être mise à contribution pour créer des richesses. Il est évident que la ressource naturelle forêt est presque complètement épuisée, mais la commune peut sur la base d’un état des lieux de la réserve de METCHIE-NGOUM, évaluer ce qui en reste et envisager la création d’une forêt communale. En attendant on peut noter quelques activités d’exploitations artisanales et frauduleuses de bois dans les coins reculés, ainsi que celles qui s’opèrent dans le cadre des droits d’usage pour l’amélioration de l’habitat. L’arrondissement de KEKEM ne dispose d’aucune unité de transformation du bois.
Les autres ressources naturelles intègrent le sable et les pierres. Ces deux ressources sont faiblement exploitées à cause du non aménagement des voies d’accès et de l’absence d’une concasseuse mécanique.  Ce sont pourtant des sources potentielles de richesses pour la commune.

Carrière de sable au bord du Ngoum. Une source de richesse à la portée de la main, mais la CTD doit se donner une vision de développement

La chasse

Dans l’arrondissement de KEKEM, les activités de chasse ne sont pas développées. Elles
ne se font pas pour des fins économiques, mais plutôt d’autoconsommation. Les espèces chassées comprennent les rats, les lièvres, le chat tigre, le singe, le hérisson et les écureuils.

La transformation

L’activité de transformation du café a connu un certain recul avec la fermeture des principales
usines de décorticage du café à savoir usine de Ngassa Nicodème, usine de Tchouaffé, usine kamga J P… En effet, une bonne partie de la production est maintenant transformée hors de l’arrondissement (café robusta).

Boulangeries pâtisseries

Le  ravitaillement  ici  est  assuré  par  les  unités  de  production  de  pains  implantés  à  Bafang.
Néanmoins de petits pas des locaux sont à souligner dans la production de gâteaux patates dits kumba bread.

Unité de transformation des produits agricoles

Des unités de traitement des produits agricoles sont présentes dans l’arrondissement plus précisément à KEKEM Sud-Est (Mbafam et Bangui Chari). Le produit transformé ici est la noix de palme à l’aide d’une machine (pressoir mécanisé) pour obtenir de l’huile de palme. Cet appareil a une capacité de production élevée (une tine de 20 litres d’huile en moins de 10 minutes). C’est une nouvelle technologie, raison pour laquelle sa capacité annuelle n’est pas encore évaluée. Cependant elle prend de l’ampleur dans de région.
Par ailleurs on peut aussi noter de nombreuses transformations artisanales des aliments telles que la transformation artisanale des tubercules de patate ou de gingembre (djindja) en poudre.
On peut également signaler la présence de quelques moulins électriques utilisés pour moudre les grains et le manioc séché.

Le commerce et les équipements marchands

Le long de la route principale, on observe une intense activité de petits commerces fixes ou ambulants : vente de friperie, bonbons, noix de cola, bananes mûres, fruits divers, bois de chauffage, pétrole et autres produits manufacturés…
Les équipements marchands sont dérisoires. En effet, la commune ne s’est pas encore engagée dans la construction de véritables marchés.

L'artisanat, le tourisme

C’est  un  secteur  en  perte  de  vitesse  dans  cet  arrondissement  dû  au  vieillissement  et  à  la disparition des anciens artisans et au désintérêt de la nouvelle génération.
La filière des métaux, située au centre ville, comporte la fabrication des portes en fer, et de quelques outils : houes, couteaux.
La filière bambou de raphia permet l’obtention des principaux types de produits que sont : les hottes, les chaises fauteuils, les nasses. Dans les différentes communautés de l’arrondissement, on rencontre quelques masques anciens qui constituent pour la plupart le patrimoine de toute la communauté.
Le tourisme est embryonnaire, en dépit de l’existence de multiples potentialités. Les atouts majeurs comprennent à cet égard la route nationale N° 5, les grottes, les chutes, les danses traditionnelles, la « snake river » et la vaste plaine qu’elle serpente, et bien d’autres curiosités de la commune.

Grenier

Les greniers communautaires n’existent pas en tant que tel. Par contre les ménages gardent les denrées telles que le maïs,  le haricot, le voandzou et l’arachide dans  les toitures pour une utilisation ultérieure.

Machinisme

Les équipements techniques agricoles sont en général rudimentaires. Il s’agit notamment de la machette, de la houe, de la pioche, du pulvérisateur et de l’atomiseur.

Les activités génératrices de revenu

En dehors de l’agriculture qui procure l’essentiel des revenus aux populations de KEKEM, on note d’autres AGR qui sont :
    L’élevage
    La réparation des chaussures,
    La réparation des pneus,
    La couture sur mesure,
    La réparation des téléphones portables
    La friture et la vente des beignets
    La restauration ambulante
    Le taxi moto
    Les call box
    La coiffure,
    La réparation des montres,
    La laverie automobile,
    Le cafétéria (le plus souvent tenus par des expatriés maliens, nigériens…),
    Les buvettes,
    Le rôtissage de la viande ou du poisson…
Ces activités sont développées surtout de part et d’autres de la route nationale, mais aussi dans les villages.

 

 

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