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Ville/Village : POLI
(Département Faro - Région NORD)
Posté : dimanche 24 mars 2019 à 15:02 | Modifié : jeudi 28 novembre 2019 à 21:41 | Vues 3K+
Poli est une ville, chef-lieu du département du Faro dans la région du Nord Cameroun.
Climat
Le climat qui règne dans la commune de Poli est de type soudanien à nuance humide. Il est caractérisé par deux saisons distinctes plus ou moins contrastées. Une saison sèche allant de 4 à 5 mois de novembre à avril, une saison des pluies qui s’étend sur 6 à 7 mois de mai à octobre. Le pic de la pluviosité est observé en août et septembre. Les données collectées aux postes pluviométriques de Poli entre 2004 et 2006 confirment cette caractéristique. Les fluctuations interannuelles sont de plus en plus marquées dans la dernière décennie. On constate qu’entre 1995 et 2006 la pluviométrie moyenne est passée de 1600 mm à 1210mm.
Concernant les températures, la moyenne est située à 27°C pour les mois les plus frais et 32°C pour les mois les plus chauds. Cependant, pour certaines zones les plus proches du plateau de l’Adamaoua, la température descend parfois à 23°C (UPP de Mana et Gandaba). Dans l’ensemble, il faut relever que les mois les plus chauds sont mars et avril, les plus froids novembre, janvier et février.
La zone est arrosée par un vent qui souffle du Nord vers l’Est appelé harmattan avec la formation d’une brune sèche. Les formations végétales de Poli atténuent cependant les effets dévastateurs de ce vent.
Hydrographie
Le département du Faro a un relief particulièrement accidenté, des multiples montagnes sont disséminés sur les 12.000 km2. La plus importante chaîne de montagne est la chaîne ALANLIKA. Le réseau hydrographique est alimenté par plusieurs rivières et fleuve d’importance variée.
Le Faro, fleuve qui a donné le nom au département du même nom, représente le cours d’eau le plus important. Le fleuve constitue la limite naturelle entre la commune de Poli et celle de Béka. Le plus grand affluent de ce fleuve est le Deo venu de l’Adamaoua. Les autres mayos qui se déversent dans le Faro sont : Mayo-Wangaï, Mayo-Guerlal, Mayo-Bourtol, Mayo-Simba, Mayo-Alani etc. Dans l’arrondissement de Poli, à l’Ouest et au Sud-ouest, on peut citer le Mayo- Bantadjé, Mayo-Tatouna, au Nord et au Nord-ouest, le Mayo-Yilou, Mayo-Lamté, Mayo-Pounko, Mayo-Barda, Mayo-Mato, et à l’Est le Mayo-Balché et le Mayo-Bolwa.
Aucun des cours d’eau n’est navigable. Le Faro est cependant utilisé en saison de pluie par les commerçants Nigérians pour transporter des produits manufacturés vers le Cameroun. Les cours d’eau recensés sont rarement poissonneux, en dehors du Faro, du Mayo-Djarend et quelques lacs situés à Paksé qui ravitaillent par moment la ville de Poli et les populations riveraines.
Relief
La zone de Poli est particulièrement accidentée. Une étude panoramique laisse apparaître une pénéplaine parsemée des chaînes de montagnes d’inégale importance. Appelés hosséré, les massifs rocheux abritent dans leurs creux une bonne partie des habitants, surtout dans le secteur Doupa (UPP de Hoy, Marka, Gahanba, Ninga). Les vallées créées constituent le potentiel de sols agricoles et pâturages de bonne qualité.
Les monts les plus connus sont : le mont VOKRE (2.000m), les monts Papé, Ninga, Mayfoula (975m).
Sols
Les caractéristiques géomorphopédologiques de l’espace communal offrent d’énormes potentialités en termes de fertilité des sols et de leur disponibilité. On y distingue les sols ferralitiques et les planosols à horizons épais.
Végétation
On peut distinguer ici trois unités de paysages dans la partie Sud de la Commune (Mana, Voko, Bantadjé). La végétation est encore à l’état naturel en raison de la situation dans et autour des aires protégées (PNF, ZIC 13, ZIC 18, ZIC 16, ZIC 18 bis).
Cette végétation a l’aspect par endroit, d’une forêt claire rappelant les formations végétales du plateau de l’Adamaoua. Elle est caractérisée par une richesse spécifique de la famille des Césalpiniacées. L’inventaire floristique (WWF, 2001) dans le Parc National du Faro et dans sa zone périphérique a révélé une flore riche de 563 espèces végétales. Les espèces ligneuses les plus rencontrées sont : Isoberlinia doka, Anogeissus leiocarpus, Terminalia laxiflora, Piliostigma thonningii. Dans la partie Nord (Godé, Tété, Djoumté), c’est la savane arborée à Anogeissus leiocarpus. Cette savane à l’aspect d’une forêt claire quand l’observateur se trouve entre Djoumté et Paksé. Par endroit, on observe des formations monospécifiques pures de Anogeissus leiocarpus. Considérée dans son ensemble, cette zone recrute de nombreuses espèces dont Anogeissus leiocarpus, Borassus aethipium, Vitellaria paradoxa, Khaya senegalensis, Crossopterix februfiga, Terminalia laxiflora, Pterocarpus lucens, Hymenocardia acida. Dans ce secteur, les marques de l’anthropisation sont déjà perceptibles à certains points.
A l’Est et au Nord-est (Poli, secteur Doupa, Sirdjam), domine une savane arborescente à faciès dégradés. La prédominance des Combrétacées dans cette zone est un indicateur de la dégradation du milieu. En effet, la forte densité de la population observée à l’Est de la Commune (secteur Doupa) est à l’origine d’une installation des formes arbustives. La disponibilité des terres de cultures a créé une attraction qui a porté sur ses ailes une masse de migrants venus de l’Extrême – Nord – Cameroun.
Faune
Trois grands pôles de diversité animale peuvent être distingués dans la commune.
Un premier niveau à grande concentration est localisé dans les zones des aires protégées (Mana, Voko, Bantadjé). Ces aires constituent l’un des grands bastions de la diversité faunique des savanes soudaniennes du Nord Cameroun et même de l’Afrique.
On y trouve la majorité des représentants des mammifères, oiseaux, reptiles et poissons.
Le WWF (2000) a mené des investigations et a recensé une trentaine d’espèces animales de mammifères. Ces résultats corroborent ceux de Trochain (1983) dans les périphéries du Parc National du Faro. Par ailleurs, les données bibliographiques soulignent la menace qui pèse sur nombre de ces espèces. On cite en exemple le Lycaon et le rhinocéros qui sont considérés comme les espèces menacées de disparition.
La classe des oiseaux est aussi représentative et l’espèce la plus familière se trouve être le dindon. Les espèces d’oiseaux pan régionales sont constituées de Touraco, l’oie de Gambie, le Héron pique-bœuf, le francolin, la tourterelle, l’énérandine et le pigeon.
Le crocodile, le varan et le python sont les reptiles les plus rencontrés dans la zone.
La grande classe de poissons quant à elle, est dominée par le Kanga, le tilapia, le capitaine et le binga.
Le niveau à diversité moyenne est localisé dans la partie Nord de la Commune dont Djoumté, Tété, Godé. On y découvre une faune riche en espèces avec des individus tels les singes (babouins, patas), les petits mammifères (porc-épic, aulacode, hérisson), les oiseaux (perdrix, pintade). En effet, toute la diversité faunique de la commune revient avec des variétés plus ou moins marquées.
Les poissons les plus connus sont le Tilapia et le Kouroungou.
v Dans la partie Est de la Commune (Pintchoumba, Poli, Konglé, Boumba, Hoy), les représentants de singes sont les plus nombreux. L’anthropisation accélérée de ces zones est à la défaveur de la colonisation faunique. Il faut ajouter à ce phénomène, le relief accidenté qui ne prête pas à une prolifération de l’espèce animale.
Unités écologiques
Trois grands ensembles écologiques peuvent être distingués dans l’espace communal. La classification se base sur les formations végétales caractéristiques d’un type climatique défini.
Selon Letouzey (1983), Aubreville (1985), on distingue dans cette zone 3 ensembles qui sont :
Les savane soudaniennes à nuances guinéennes situées autour et dans les aires protégées vers les zones telles Mana, Bantadjé, Voko, Gandaba.
Le fond floristique s’apparente à celui du plateau de l’Adamaoua avec par endroits des îlots de forêts claires avec un sous bois lianescent. Ici, on voit l’apparition d’une espèce très caractéristique : Zyzygium guineensis var guineensis.
Le deuxième ensemble est celui des savanes soudaniennes pures. Elles se rencontrent dans la partie Nord de la Commune. L’espèce caractéristique est représentée par Anogeissus leiocarpus (Cojoli).
Des formations végétales monospécifiques à Anogeissus leiocarpus s’étendent entre Waté, Djoumté et Paksé. Le sous-bois est celui d’une forêt claire sur un sol riche en micro et macro flore.
La troisième unité qui apparaît correspond aux savanes soudano-sahéliennes ou savanes arbustives. Cette formation occupe l’Est de la Commune où les concentrations de la population sont les plus importantes. Les formes caractéristiques de cet ensemble recrutent les grandes familles des Combrétacées, des Anonacées et quelques Césalpinacées. On cite (Terminalia Glaucescens, Combretum sp, Annona senegalensis, Piliostigma thoningii). Adansonia digitata, Faidhenbia albida sont les espèces indicatrices de la présence humaine.
MILIEU HAMIN
Histoire
Créée en 1960, la Commune de Poli représente l’une des plus anciennes collectivités territoriales de base. Les Doayos auraient été les premiers habitants de cette collectivité. Ils se seraient installés sous les ailes des mouvements provoqués par l’invasion menée par Ousmane Dan Fodio, ayant son foyer dans l’Etat de l’Adamaoua actuel Etat de Yola au Nigeria.
La principale caractéristique de la Commune en terme de ses populations est une faible densité démographique. Plus on avance vers le Sud de la Commune, plus la densité de la population se réduit. Les zones les plus peuplées sont celles de Pintchoumba et Poli-centre.
Organisations socioculturelles
La société est organisée à la base autour d’une unité centrale appelée famille. Cette famille est donc composée du père, de la mère, des enfants, grands-parents, oncles, tantes à qui s’ajoutent les cousins et cousines. Le père est un chef patriarcal au pouvoir parfois sacré. Il dirige le ménage, gère les biens de la famille, repartit les tâches aux membres du ménage. Les travaux ménagers, les cultures de légumes et arachide, le petit commerce de produits culinaires sont dévolus à la femme. La garde des animaux et la culture du coton reviennent aux hommes.
Les unités familiales se jouxtent pour former un quartier ayant à sa tête un Djaouro. L’ensemble des quartiers à leur tour forme le village « Lawanat » placé sous l’autorité d’un « Ardo ». Le Ardo est un Commissaire mandataire du Lamido chef suprême à la tête du Lamidat.
Le Lamidat représente ainsi l’autorité suprême de l’administration traditionnelle.
Sur le plan matrimonial, le statut varie d’un individu à l’autre, d’un canton à un autre. Les deux régimes sont appliqués par les communautés de la Commune : Monogamie et polygamie. Avec les mutations socioculturelles aujourd’hui, la monogamie est en train de gagner de plus en plus les habitudes des populations.
Les religions pratiquées sont l’islam, le christianisme et l’animisme. Majoritairement animiste au départ, le peuple adopte de plus en plus le christianisme.
Données démographiques
La commune de Poli a une superficie d’environs 10.000 km2. Elle est constituée globalement de 266 villages avec un total d 50.000 habitants environ. La densité est de 4,3 habitants/km2 tandis que le taux de croissance se plafonne à 4,5 en moyenne estimée.
Les zones les plus peuplées sont situées dans les UPP de Poli Centre, Godé, Sirdjam, Pintchoumba.
La Commune est peuplée majoritairement des Doayos, principale ethnie autochtone.
Les principales ethnies allogènes sont les Toupouri, les Mandara et les Mafa.
Activités économiques
Les ressources financières de revenus familiaux dans la Commune proviennent de quelques activités économiques parcellaires. On dénombre une quinzaine de boutiques au marché central de Poli. Le petit commerce occupe le premier rang et concerne les activités telles que la restauration, la boulangerie, la fabrication des beignets, la boucherie, l’artisanerie, les débits de boissons etc. Il faut ajouter à cette gamme les mototaxis.
Agriculture
L’agriculture est classée au premier rang parmi toutes les activités de développement dans l’espace communal de Poli. Les exploitations sont de type individuel ou familial. Elles varient avec la taille d’une famille qui est en moyenne de 9 personnes. Ainsi, une exploitation famille a une superficie moyenne de 2 hectares, soit une part de 0,25 hectare par individu.
L’essentiel de la récolte est destiné à la consommation. Le rare surplus obtenu vendu recouvre certains besoins courants tels la scolarisation des enfants, l’achat de vêtements, les ustensiles de cuisine, la couverture sanitaire. Seul le coton reste la culture de rente de la Commune. Par ordre prioritaire, les cultures pratiquées dans la région se recrutent parmi :
- Les céréales : Sorgho, maïs, riz pluvial, pénicillaire
- Les légumes : arachides, niébé, voandzou, sésame, soja ;
- Les tubercules : manioc, igname, macabo/taro, patate douce ;
- Autres : banane (plantain et banane douce), oignon.
Elevage
L’élevage occupe une place de choix dans l’espace Communal. Le seul secteur où l’élevage est quasiment impraticable concerne Mana.
Les systèmes de l’élevage
Sous réserve de quelques variations, l’élevage pratiqué dans la Commune est le type traditionnel extensif. Les animaux élevés utilisent un pâturage naturel tributaire des aléas climatiques. Les espaces pâturables varient d’une zone à une autre si on considère les paramètres quantité/qualité.
Les résidus de récoltes et les sels minéraux constituent les aliments complémentaires connus dans ces systèmes. Suivant les mouvements effectués par les éleveurs, on peut distinguer 3 systèmes d’élevage : le système transhumant, le système sédentaire et le système semi - sédentaire.
Le système d’élevage transhumant
Il concerne des grands troupeaux et est pratiqué par les Bororos. Les zones attrayantes sont celles de la plaine du Faro particulièrement celles de Bantadjé et de Gompou. Ces espaces sont caractérisés par une luxuriance de la végétation presque pérenne. Ainsi, ces déplacements sont effectués en saison sèche lorsque la majorité de zones de la Commune perd la qualité de ses pâturages. Les éleveurs ont plusieurs origines dont les plus connues sont le Mayo-rey, la Bénoué, l’Extrême – nord et le Nigeria voisin. Les troupeaux regagnent les secteurs d’origine respectifs lorsque les conditions normales (saison pluvieuse) se rétablissent dans toutes les zones.
Le système d’élevage semi sédentaire
Ce système pratiqué par les Bororos qui se sont sédentarisés autour des gros villages de la Commune dont Massina (Godé), Waté, Djoumté, Voko, Konglé, Mango. L’espace pastoral est situé dans la périphérie des villages durant la saison de pluie. Ce sont en même temps des grands agriculteurs aidés par le parcage migratoire qu’ils pratiquent. Les herbes les plus appétées pendant la saison de pluie sont constituées des Andropogonées et en particulier le genre Hyperrhénia diplandra.
En saison sèche, le milieu naturel se désole et l’herbe se raréfie. Ces conditions contraignent les éleveurs à effectuer les mouvements vers la plaine du Faro. En revanche, certains éleveurs émondent les espèces végétales pour alimenter le troupeau durant cette période de soudure (Afzelia africana). Les détritus de cultures représentent aussi un complément important de l’aliment du bétail.
Le système de l’élevage sédentaire
Avec une taille réduite du cheptel, l’éleveur est ici à la fois un agriculteur (agro – éleveur).
La taille du troupeau varie selon les éleveurs et l’importance est particulièrement accordée aux boeufs de traction. Les éleveurs se recrutent soit parmi les autres autochtones ou les Bororos définitivement sédentarisés. Les boeufs conduits dans les pâturages sont ramenés en fin de journée et claustrés dans un enclos (Lambourou).
En saison sèche, lorsque les récoltes sont rentrées, les animaux sont laissés en divagation dans le village.
Productions animales
L’élevage a pour objectif principal, la satisfaction des besoins en protéines animales (Boutrais et al. ,1984). A cet effet, l’élevage revêt un caractère marchand incontestable. Ainsi, la grande partie de la viande qui est le sous-produit essentiel est vendue et sert à la couverture des besoins familiaux. L’autre partie est destinée à l’autoconsommation dans le ménage lors des cérémonies religieuses et culturelles.
Le lait est un sous-produit secondaire et sert avant tout à élever les veaux. Cependant, le surplus du lait est consommé ou commercialisé par les femmes.
Un autre objectif visé dans l’élevage est celui du travail de la terre. La culture attelée constitue la forme du machinisme observé dans le système agraire local.
Les peaux des animaux connaissent également une valeur marchande et sont vendues régulièrement sur les marchés locaux. En outre, on leur reconnaît en même temps des valeurs culturelles ou rituelles. En effet, dans certaines zones de la Commune (secteur Doayos) les peaux servent de linceul pour ensevelir les morts. D’ailleurs, des enjeux sociaux sont nés autour de l’usage de la peau comme linceul, l’emploi d’une peau fraîche pour ensevelir un membre de famille est un signe indicateur du rang social élevé de ce dernier.
Les déjections animales, les cornes sont de sous-produits qui trouvent leur emploi dans la fertilisation des sols de cultures.
Cheptel
Diverses espèces animales son élevées dans la commune. Les plus connues sont les bovins, les ovins, les porcins, les équins, les asins et la volaille. Les données collectées sur le cheptel auprès du Centre Zootechnique et Vétérinaire de la Commune révèlent un élevage riche en tête d’animaux. La variété traditionnelle est le taurin (Bovis tauranus) qui revêt un caractère sacré dans la Commune. Cette variété à une charge pondérale moyenne et sa valeur marchande reste inférieure à celle de la variété « Gutali » qui constitue l’essentiel du cheptel chez les Bororos.
Pêche
La pêche n’est pas une activité principale dans la Commune. En revanche, il est à reconnaître deux types de pêches dont la petite pêche et la grande pêche ( Bonifica, 1992).
La grande pêche est pratiquée dans le fleuve Faro, Mayo-Djarendi et quelques lacs reconnus poissonneux. Lévéque et al. (2004) a évalué cette richesse et en a tiré la conclusion selon laquelle la zone regorge un potentiel halieutique assez riche.
Les grands pêcheurs sont originaires de la Commune de Béka (Béka, Tchamba) et du Nigeria voisin (Haoussa). La pêche est essentiellement traditionnelle et utilise un matériel rudimentaire qui comprend les filets dormants, les sennes de plage, les éperviers et les pirogues monoxyles. La période d’activités intenses est située en saison sèche entre décembre et mai. Les poissons pêchés sont fumés et commercialisés. Un kilogramme de poisson coûte de 1.500 à 2.500 francs Cfa. Le prix varie avec la journée de « bonne ou mauvaise pêche »
Le second type de pêche (petite pêche) se déroule dans les mayos et marres qui déversent leurs eaux dans le Faro. On observe une inégale répartition de mayo/rivière poissonneux.
Les pêcheurs sont riverains de cours d’eau exploités et les produits issus de cette activité sont destinés à l’autoconsommation sauf le surplus qui est revendu. Les lignes et les filets sont les matériels essentiels employés dans ce type de pêche.
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