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Ville/Village : BABADJOU

(Département Bamboutos - Région OUEST)

Posté : dimanche 24 mars 2019 à 20:22 | Modifié : samedi 05 février 2022 à 15:00 | Vues 2K+


 

 

Babadjou est une ville (arrondissement) du département des Bamboutos dans la région de l'Ouest Cameroun. Elle est à environ 12 Km de MBOUDA sur la Nationale N°6 reliant MBOUDA à BAMENDA.

 

La commune de BABADJOU s'étend du 10°4' au 10°10' longitude Est et du 5°37' au 5°46' longitude Nord. Elle est limitée :

• Au nord par la Commune de Santa (Département de la MEZAM, Région Nord Ouest) ;
• A l'est par le Groupement Bamessingué (Commune de Mbouda) ;
• A l'ouest par les régions du Nord Ouest et le Département de LEBIALEM (région du Sud Ouest) ;
• Au Sud par le Groupement Balatchi (Commune de Mbouda) et la commune de Batcham.


 

Climat de Babadjou

Le climat de BABADJOU est comme celui de l'ensemble de la province de l'ouest c'est-à-dire du type camerounien d'altitude caractérisé par une longue saison pluvieuse qui va de mi-mars à mi–novembre et une courte saison sèche allant de mi-novembre à mi-mars. La pluviométrie moyenne annuelle est comprise entre 1500 et 1830 mm.

BABADJOU est soumise à des vents qui changent de direction et de force suivant les saisons (moussons et alizés). Ces vents sont à l'origine de certains dommages causés sur les plantes fragiles telles que les bananiers sans tuteurs et les pieds de maïs. Ils sont aussi la cause de l'érosion éolienne surtout sur les parcelles nues et sur celles qui viennent d'être retournées et semées. L'humidité relative oscille entre 50% et 70% avec des maxima relevés en août et septembre. Cette période qui coïncide avec les activités de récoltes pose des problèmes de stockage et de conservation des produits tels que le maïs, le haricot et l'arachide.

 

Relief de Babadjou

Le relief de BABADJOU est accidenté, avec des vallées, des terrains plats, des collines et des montagnes. Les quatre unités de paysage qui se distinguent sont donc :

Les nombreuses collines aux pentes plus ou moins abruptes ;
Les vallées étroites et abondantes ;
Les plateaux peu étendus et moins nombreux tel celui de ZAVION ;
Les basses terres (plaines) rares et plus ou moins marécageuses : DARMAGNAC, TOOTAP...

La topographie globale est traduite par un abaissement dans le sens Ouest (Monts Bamboutos : 2750 m) vers l'Est (Bamessingue : 1400 m). La dent des monts Bamboutos (MANGWA) se trouve sur le territoire de la commune de BABADJOU.

 

Caractéristiques des sols de Babadjou

Les sols sont diversifiés :

Vers les monts : sols volcaniques vieux, noirs, friables et fertiles ; Domaines des conflits agropastoraux suite au boom démographique ;
Vers les bas : ferralitiques ou latéritiques plus ou moins gravillonnaires, sols bruns, sablo-argileux ;
4 carrières de sable : DOJI, THOUOH, DOVOU et NDOU ;
Multitude de carrières de pierres basaltiques, granitiques et trachytes.

 

 

Hydrographie de Babadjou

Elle est faite de :

Nombreuses sources tarissables ou non en saison sèche : abondantes sous les pieds du mont Bamboutos ; plus de 40 sources d'eau potable exploitables dont plusieurs par système gravitaire ;
Nde petits cours d'eau non tarissables, circulant en général d'Ouest vers l'Est en s'enrichissant grâce aux sources pour aller vers le NOUN ; On cite Matazem, Fahfo, Ngon, Kookwate, Doji, Tousson (Madzeu), Meloung, Malou, Madjui, To'odzo...

 

 

Végétation de Babadjou

La végétation est essentiellement constituée de savanes arbustives et arborées, avec :

De nombreux arbres fruitiers (goyaviers, orangers, kolatiers, manguiers, avocatiers, safoutiers, canarium...), des bananiers ;
des eucalyptus pour le bois d'œuvre sont parsemés et quelques arbres sauvages sont rencontrés dont le calleandra, les flamboyants, Gaha, Fabé, Gem, Wouang, Tsafou...
Des parcelles de raphia entourent les sources, longent les ruisseaux et parfois sont associées aux autres cultures au sein même des plantations.
La végétation dominante reste cependant celle faite de cultures vivrières et maraîchères.
Les herbes dominantes sont l'Imperrata cylindrica, le mimosa, les sissonghos ou « elephant grass », les penisitum, les hyparrhénia et crotalaria.

 

 

Faune de Babadjou

La faune de la commune de BABADJOU est peu fournie et peu diversifiée du fait de la pression des activités humaines (champs et habitations) sur toute l'étendue de la surface de communale. On peut cependant rencontrer quelques :

Gibiers : hérissons, tigres, rats palmistes, porcs-épics, singes, lapins biches, et écureuils. Ces bêtes détruisent certaines cultures et fruits d'arbres. Les cultivateurs se servent d'épouvantails pour les éloigner.
Oiseaux : perdrix, éperviers, corbeaux, hiboux, chauves-souris, moineaux...
Reptiles et insectes : serpents, lézards, margouillards, caméléons, abeilles, guêpes, criquets et mouches.

 

 

Unités écologiques de Babadjou

On distingue : La savane d'altitude colonisée par l'homme au 4/5 avec plusieurs cultures vivrières et maraîchères ; la flore sauvage couvre les 1/5 du territoire communal et se retrouve surtout vers les monts (zone de pâturage) avec déjà la végétation naturelle transformée au 2/5.

 

 

 

Histoire de la commune de Babadjou

C'est par vagues migratoires que fuyant devant les musulmans en provenance de l'Adamaoua (Banyo), des Bamiléké ont foulé le sol de Babadjou actuel au 17e siècle. Les premiers étaient composés de six hommes et une femme tous chasseurs. Ils s'étaient installés au lieu-dit WANG riche en gibier et étaient progressivement rejoints par leurs frères. Des chefs dont le puissant MBOUGONG (fondateur de l'entité BAFOUNG : les gens du bout du monde) se sont succédés à leur tête, d'où une dynastie rapportée par le chercheur et professeur d'histoire TANING André cité par des sources populaires faite successivement de leurs majestés : MBOUGONG, TOUMATSET, FOGOHO, FOKOU, LONLAGOUE, GOULEH, LEMAWAH, KELEKOU, TAMEGNAN, NEGOUE, FOKOUOCK, TSUITSEMTIH, LACMAGO, TOUOYEM I et II, SAMBAKENG I, NZEUHJIO, TEMGOUA, PENANJIO et SAMBAKENG II.

Selon diverses sources, sa Majesté TSUITSEMTIH avait passé la succession à l'un de ses fils jumeaux installé à DAKOUONG avec les Bassing (Bamessingué). L'autre jumeau nommé LACMAGO s'était alors fâché et alla s'installer à TOCSSO pour fonder le village BASSO'O (BABADJOU). Basso'o signifie « faire du mal pour rien » et Bassing signifie
« ceux qui racontent longuement le mal fait par les autres »

Avant la période allemande donc, la Chefferie du groupement BABADJOU se trouvait à BAMETOCSSO où auraient régné successivement leurs Majestés LACMAGO, FOKOU, NZEUHJIO et TOUOYEM. C'est après les troubles de l'époque allemande que le Chef TOUOYEM avait installé la Chefferie à KING PLACE, d'abord au site dit FEUNG- LAH (à côté du siège actuel de la Sous préfecture) et enfin au site actuel de la chefferie

supérieure. Il sera succédé au trône par les Chefs SABAKENG, TEMGOUA, PENANDJIO et SABAKENG II (l'actuel Chef Supérieur).

Le groupement BABADJOU est subdivisé en 21 villages/quartiers (contenant des blocs) à la tête desquels se trouvent des Chefs de villages/quartiers. Ces villages répondent à une décentralisation du pouvoir. Chaque chef de village/quartier représente le chef supérieur dans sa circonscription. Les Chefs de blocs sont révocables. Sur le plan purement administratif, certains chefs de villages sont classés Chefs de 3è degré par actes des pouvoirs publics.
La commune a ensuite été créée en 1993 suite à l'érection du groupement BABADJOU en arrondissement du même nom, par décret n° 93 / 321 du 25/11/1993. Cette nouvelle commune se détachait de celle de MBOUDA. Créée au départ comme commune rurale, elle est aujourd'hui une commune (tout court) suite aux réformes des institutions de l'Etat.

 

 

Culture de Babadjou

La culture qui caractérise la commune de Babadjou et ses habitants est donc naturellement la culture du peuple BAFOUNG autochtone du groupement Babadjou devenu la commune du même nom.

Comme dans la plupart des traditions de l'ouest Cameroun, les funérailles et les cultes de crânes constituent des valeurs pour la commune. Des associations et groupes de danses secrètes assurent la cohésion et l'unité des villages/quartiers, sous la coordination et la supervision de la Chefferie supérieure du groupement BABADJOU. De nombreux autres groupes de danses font la fierté de la population :
- Le Larhe ou danse du Chef qui se tient à la fin de l'année et lors de certains événements (visite de grandes personnalités, deuils des notables...) à la demande du Chef et avec sa participation.
- La samba
- Le Nzan, Nylon, Club danse, Sarkis, Tset...
- La danse des jumeaux.

La forme conique donnée aux toitures à plusieurs pointes des cases de l'entrée et de la salle des actes de la Chefferie Supérieure de KING PLACE constitue une curiosité culturelle pour certains visiteurs de la commune de BABADJOU.

 

La semaine compte 8 jours : Mbüh, Chuüh, Lepare, Legho, Ntchui, Pembouo, Ntchou, Nkap. Deux jours de marché par semaine sont tenus dans l'UPP voisine de TOUMAKA : Chuüh et Pembouo.

Deux jours de la semaine sont dits interdits : Mbüh et Nchore. Ce sont les jours au cours desquels le Chef Supérieur des BABADJOU tient son conseil des notables. Seules les visites et les réunions sont permises, les autres activités étant formellement proscrites et particulièrement celles produisant du bruit ainsi que les travaux champêtres. Auparavant, les notables se rendaient à la Chefferie les jours interdits en respectant une certaine chorégraphie : branches d'herbes de ficus suspendues aux lèvres (pour empêcher aux passants de leur parler) et dont l'observation surtout par les femmes attirait un mauvais sort.

Les jours de Nkap et Tchui sont utilisés pour la célébration ou l'annonce de la
naissance des jumeaux à la Chefferie. L'annonce peut être immédiate ou se faire plus tard.

La mort d'un notable ou d'un prince est toujours annoncée à la Chefferie en utilisant un coq du village (race locale) tenu nécessairement par le pressenti successeur faute de quoi le coq ne sera pas enterré. En cas de force majeure ou litige, un conseil des sages de la classe du défunt se tient afin d'organiser les obsèques.

Une pierre frottée sur le front d'un corps à la veille de son enterrement représentera désormais le disparu car les BABADJOU ne déterrent pas les crânes et cette pierre sera placée dans la maison un an après la mort.

Le veuvage : une veuve en initiation par une ancienne veuve ne peut saluer de la main un vis-à-vis avant les 365 jours qui suivent le décès de son époux. De même, il est interdit de la saluer, lui adresser la parole ou la toucher en portant une charge pendant les rites de veuvage qui durent toute la semaine (ou autant de semaines que le disparu avait des épouses : cas de la polygamie) qui suit le décès du regretté. A la fin de la période de rites, la veuve rendra premièrement une visite à l'ami intime de son défunt mari, puis à son père natal (ou son successeur) en portant chaque fois un panier chargeable. Elle rendra ensuite une visite à l'aîné de la famille chez qui seront regroupés tous les enfants de la concession. Après cela,

elle devra se rendre sur la place du marché où elle sera tenue de vendre au premier client venu sa marchandise quel que soit le prix à elle proposé par ledit client. Mais avant cette étape du marché, les siens auront d'abord réalisé un billon appelé « Nghon'sah »sur une des parcelles où travaille habituellement la veuve au sein de la concession, et sur ledit billon, tout ce qui est cultivé dans la localité aura été semé. Suite à l'étape du marché, la veuve sera libre d'aller partout où elle voudra, à condition de ne pas dormir hors de sa concession avant un an de veuvage.

Un veuf quant à lui ne doit partager sa boisson ou son repas ni saluer de la main avant une semaine suivant le décès de sa conjointe. Dans tous les cas, le veuf ou la veuve ne pourront se remarier qu'après avoir mis à l'ombre (dans la maison) la pierre représentant la ou le disparu, c'est-à-dire un an après. Un festin est généralement organisé à cette occasion. Au sortir des rites, l'homme rend respectivement visite à son ami intime puis à son père en portant son sac de veuvage.

En général, la succession se fait de père en fils. A défaut, une fille/femme qui succède à son père assurera juste la gérance (à partir de sa propre concession si elle est déjà mariée), jusqu'au jour où elle devra désigner un de ses propres fils pour pérenniser l'héritage.

Les infrastructures de sports, culture et loisirs font cruellement défaut sur le territoire communal. Nombreux quartiers n'ont pas de foyers socioculturels et d'autres ont des projets inachevés.

 

 

Activités économiques à Babadjou

Les populations du territoire communal de BABADJOU sont pour la plupart des agriculteurs. Ils pratiquent aussi le petit commerce, le petit élevage et l'artisanat. On peut signaler par ailleurs les activités ci-après :

Pêche
Seule la pêche artisanale de loisir est faite à la ligne par les enfants dans quelques
rivières.

 

Chasse
Presque inexistante, car la faune est pauvre et les espèces animales sont rares.

 

Petits emplois temporaires
BABADJOU dispose de peu de structures pouvant offrir des emplois permanents. Les
petits emplois temporaires sont donc plus fréquents, grâce à quelques chantiers de construction offrant de temps en temps des possibilités aux jeunes chômeurs de s'occuper. En dehors du « pambé » pour le labour des champs et quelques autres travaux agricoles, les emplois sont surtout les activités de manoeuvrage et assimilées.

 

 

Etat des lieux du développement de la Commune

Les secteurs productifs

L'agriculture
Cette activité qui est pratiquée essentiellement de manière traditionnelle occupe la
majeure partie de la population et représente la source principale du revenu familial. Les cultures les plus pratiquées sont :

 Les vivrières (maïs, haricot, pomme de terre, taro, manioc, macabo, igname, patate, arachide, soja, gombo...),
 Quelques cultures maraîchères : le piment, la tomate, le chou, la laitue, le poivron, le poireau, l'oignon, l'ail, la morelle noire, les courges, le concombre, les aubergines, les betteraves, navets, radis, cornichons, fraises, le haricot vert, le persil, le céléri, les carottes...
 les bananiers (plantain et banane douce) ;
 Les fruits (avocatiers, safoutiers, manguiers, goyaviers, orangers, citronniers, papayers, kolatiers, canarium, palmiers à huile...) ;
 De nombreuses parcelles de caféiers existent dans la Commune de BABADJOU, mais leur entretien est quelque peu relâché à cause des baisses drastiques des prix sur le marché mondial qui avaient découragé les producteurs et actuellement les coûts très élevés des engrais et pesticides.
 La culture du palmier raphia : spécialité manifeste de la commune de Babdjou.
Babadjou est parmi les plus grands producteurs de vin de raphia du Cameroun, avec environ 3000 litres récoltés par jour dont 2000 litres commercialisés localement ou exportés vers les grandes villes du pays

 

L'encadrement technique agricole semble peu efficient selon les agriculteurs, malgré les infrastructures et structures publiques et privées disponibles :

 Une Délégation d'Arrondissement de l'Agriculture et du Développement Rural (DAADER) qui coordonne les activités de 6 Postes agricoles ( Bamedousso, Bamedjingha, Bamelo, Fido, Balepo, Kombou) ;
 10 cadres techniques fonctionnaires soit un ratio de 1 encadreur pour 2000 exploitants;

 Près de 100 GIC et 3 unions de GIC ;
 L'intervention de Programmes et Projets : PNVRA, PSSA, PRBP, BAS FONDS, PDFM, PAJA, PSCC, PPVCC...
 2 unités coopératives de la CAPLABAM ;

Des agriculteurs se sont constitués en GIC, mais ces derniers se complaisent dans l'attentisme, et leurs effets sont peu perceptibles. Ils gagneraient à être redynamisés et leurs capacités renforcées afin de mieux tirer profit de toutes les opportunités existantes dans leur environnement, notamment les divers appuis octroyés par des Projets et Programmes tels ceux mis en œuvre par le MINADER, le MINEPIA, le MINJEUN... (Programme Plantain, maïs, etc.). Ils devraient également être formés sur les techniques d'achats et de ventes groupée afin d'améliorer leur productivité.

 

L'élevage

L'élevage est essentiellement du type traditionnel. Des populations de la commune élèvent autour de leurs cases de la volaille (des milliers de poules de race locale, canards, dindons, oies...), des chèvres et moutons qui sont attachés dans les parcelles en jachère ou laissés en divagation alors que les porcs sont élevés dans des enclos et les cochons d'Inde et lapins dans des clapiers ou sur sol avec litière.

Quelques apiculteurs et amateurs d'élevages non conventionnels opèrent également dans la commune, à côté de quelques Foulbés qui élèvent des bovins. Le GIC APEB basé dans la communauté de BAMEPAAH et dirigé par Monsieur MEGOPAH Robert pratique l'élevage expérimental des aulacodes (porc-épic, rats, hérissons), des perdrix et autres espèces non conventionnelles. Ce GIC excelle surtout en apiculture avec l'entretien d'environ 300 ruches améliorées (dont 240 déjà colonisées) produisant en moyenne 500 litres de miel par an. Il a déjà gagné de nombreux prix lors des comices agropastoraux dans les Bamboutos et dans la Région de l'Ouest. Ce GIC a déjà reçu des appuis des pouvoirs publics (cofinancement d'un extracteur de miel). Le GIC APEB fait aussi dans la pisciculture avec un étang basé à Ndoji, en plus des trois étangs rencontrés à KOMBOU, BAMEKOUE et BAMEDOU.

Quelques fermes avicoles intensives sont présentes dans la commune dont deux fermes modernes comptant plus de 6 000 pondeuses à KOMBOU, 10 fermes de production de poulets de chair.

Les populations élèvent pour des buts culturels, d'autoconsommation et de temps en temps, des bêtes sont vendues par leurs propriétaires pour faire face à certains besoins urgents.

Les principaux facteurs limitants de l'élevage sont : la peste porcine, la non maîtrise des techniques modernes d'élevage, l'insuffisance d'encadrement des producteurs, les coûts élevés des intrants, l'accès limité des producteurs au crédit. BABADJOU dispose d'une Délégation d'Arrondissement de l'Elevage, Pêche et Industries Animales (DAEPIA) et d'un centre zootechnique et vétérinaire dotés de seulement trois cadres chargés de l'encadrement technique de tous les éleveurs disséminés à travers le territoire communal, raison pour laquelle leur action reste peu perceptible de la part des producteurs.

Quelques problèmes liés à la divagation des bêtes sont signalés dans la localité. Certains paysans réalisent des haies vives autour de leurs concessions pour entre autres éviter lesdites bêtes. De très fréquents vols d'animaux sont également déplorés.

La pêche

Seule la pêche artisanale de loisir est faite à la ligne par les enfants le long des rivières.

 

 

L'exploitation des ressources naturelles

Sols

Les sols sont en général surexploités par les pratiques agricoles. De nombreux signes d'érosion par les torrents sont visibles à plusieurs endroits. Le phénomène mérite une attention particulière.

Les agriculteurs manipulent avec peu de prudence les engrais chimiques et les pesticides agricoles qui constituent des sources de pollution des sols notamment au niveau des bas fonds et des rivières. Ces pratiques ont pour conséquence l'acidification des sols.

Les agriculteurs sont très peu soucieux de la défense et restauration des sols. Toute la biomasse végétale est brûlée du fait des défrichages par le feu ou de l'écobuage. Presqu'aucune restitution n'est donc faite au sol et la fertilité de celui-ci diminue sensiblement au fil des années. Par ailleurs, de nombreuses parcelles labourées perpendiculairement aux courbes de niveaux sont rencontrées sur l'espace communal, ce qui favorise l'érosion des sols sur les pentes.
La flore

La végétation qui est celle de la savane et d'anciennes forêts de montagne est fortement dégradée par les pratiques de déboisement abusif (bois de chauffage ou d'œuvre) et les feux de brousse intempestifs. La pratique du brûlis et de l'écobuage est généralisée. Elle constitue un véritable danger pour la fertilité du sol dans la mesure où le feu détruit en plus sa micro flore et sa micro faune.

La commune de BABADJOU dispose de raphias exploités de manière intensive pour la récolte des bambous utilisés surtout dans l'artisanat (paniers d'emballage de la tomate, tabourets, lits vannerie...). L'abattage des arbres et autres éléments de la flore pour la conquête des terres agricoles constitue une menace grave pour le potentiel hydrique des bas fonds et surtout des réserves naturelles d'eau de la zone des monts Bamboutos.


Eau

L'insuffisance d'eau potable contraint les populations à consommer de l'eau des sources et des puits de qualité douteuse et même des rivières, ce qui les expose aux maladies diverses. Plus grave, la vaisselle et les vêtements sont lavés en amont des rivières et cours d'eau et la population puise la même eau en aval pour des besoins domestiques. Pourtant de nombreux points d'eau et sources non améliorés existent dans la commune et la nappe phréatique aussi est généralement peu profonde. Il suffirait donc d'aménager lesdites potentialités pour alimenter en eau toute la population de la commune de Babdjou.

Faune

La Commune de BABADJOU ne disposant pas de forêt naturelle. La faune ici est très pauvre et constituée pour l'essentiel des rongeurs (rats, hérissons...), des reptiles (serpents et autres), quelques singes, biches, perdrix et chauves-souris. Les forêts sacrées autour des chefferies traditionnelles abriteraient selon la légende quelques grands animaux sauvages. Les criquets migrateurs parcourent habituellement les villages chaque année au mois de décembre.

La destruction anarchique des forêts galeries et des savanes par les agriculteurs, les incendies provoqués par des chasseurs et autres pyromanes sont de tristes méfaits pour la survie de la faune.

Plusieurs communautés ont interdit la pratique de la chasse afin de sauvegarder les géniteurs des quelques espèces encore représentées, mais la cherté de la viande de boucherie pousse les paysans à passer outre cette interdiction malgré les sanctions généralement encourues.

Les carrières de pierres et sables

Elles sont exploitées très artisanalement par des particuliers et la Commune n'en tire pas grand-chose. Le sable est ramassé dans les rivières et transporté par des camions qui en plus défoncent les routes et pistes du fait de leurs lourdes charges. Les pierres sont creusées/déterrées et cassées souvent au moyen du feu et vendues dans les quartiers. La municipalité gagnerait à rentabiliser le secteur, en aménageant par exemple les voies d'accès et instituant des taxes d'exploitation.

La chasse

Presque inexistante pour les raisons déjà évoquées, notamment la pauvreté en gibiers due à l'absence de forêts et de savanes naturelles importantes.

La transformation

Activité peu répandue sur le territoire communal. On note néanmoins :

La transformation du bois (Eucalyptus et FAPBE) en planches et lattes pour les constructions ;
La transformation artisanale des farines dans le cadre des pâtisseries grâce aux fours traditionnels, dans des conditions d'hygiène à améliorer ;
La transformation très courante du manioc en gari /Tapioca, foufou et bâtons de manioc.

Le commerce et les équipements marchands
C'est la vente des produits agricoles, pastoraux, artisanaux (et surtout du vin de raphia) et quelques produits manufacturés issus des grandes métropoles comme Bamenda, Douala et Bafoussam qui constitue l'activité commerciale de la commune de BABADJOU.

Les produits industriels vendus dans la commune sont :
- Les conserves (tomate, sardine, lait, ...)
- Les produits alimentaires de première nécessité (savon, huile, sel, cube, riz,...)
- Les produits de quincaillerie (tôle, ciment, fer à béton,...)
- Les intrants agricoles et pastoraux
- Les chaussures et les tissus de toutes sortes

- Les produits des brasseries
- Etc.

Les Services vendus dans la Commune de BABADJOU sont :
- Le Transport (moto-taxi, porte-tout, transport en commun...)
- Les ateliers de dépannage automobile et motocyclette,
- Les cabines téléphoniques, les secrétariats bureautiques (03 bureaux à KOMBOU et TOUMAKA) ;
- La MC2 de BABADJOU (Établissement de micro finance) sise à côté du siège de la Mairie à TOUMAKA et EXPRESS UNION faisant le transfert d'argent (situé en face de la MC2);
- Les activités liées aux bâtiments et travaux publics : maçonnerie, menuiserie, charpente, électricité...

Des échoppes et comptoirs de vente à emporter existent ça et là à travers la commune et ravitaillent la localité en denrées de première nécessité (Boissons, gazeuses, vins, pétrole, savons ...). Des établissements commerciaux plus ou moins importants existent au niveau de grands carrefours tels que TOUMAKA, NJINSO et KOMBOU : complexe KEN, Amour du pays...

Les marchés fréquentés pour les approvisionnements et/ou écoulements des produits agropastoraux ou manufacturés sont les marchés périodiques de TOUMAKA, BAMEDOUSSO, KOMBOU, BALEPO, MBOUDA, SANTA, et même les marchés de Bafoussam et Bamenda. Le marché quotidien et matinal de DOJI très fréquenté par les revendeurs venus souvent de très loin, est spécialisé dans la vente du vin de raphia.
Les marchés de KOMBOU et TOUMAKA, voir celui de BAMEDOUSSO sont très étroits (insuffisance de stands et hangars) et chose plus grave, encombrent la route nationale n°6 qui traverse la commune, avec de sérieux risques d'accidents.

 

L'artisanat et le Tourisme

L'artisanat se résume à la fabrication de mortiers, des chaises en bambou et en rotin, des paniers, corbeilles et sacs en fibre de raphia, la sculpture sur bois. La confection de vêtements (couture) ainsi que la broderie sont aussi pratiquées. Des menuisiers, maçons, charpentiers, photographes, restaurateurs, des mécaniciens (environ 20 ateliers), des coiffeurs (une vingtaine de salons) sont également rencontrés.

Le tourisme est vraiment embryonnaire. Comme infrastructures hôtelières, on peut citer le Refuge Panoramique de DJINSO, l'auberge Souvenir de KOMBOU, l'auberge de BALEPO. Les activités de bars et/ou la restauration publique se font dans quelques structures telles que le Complexe KEN, Amour du Pays, Pavillon vert...

Un projet de développement du tourisme est en cours de gestation et pourrait revitaliser ce secteur, surtout l'écotourisme visant les éléments liés au circuit en direction des monts Bamboutos : les sites sacrés (forêts, Ntoh'so, Maloung, Mbidou, certaines grottes...) ; la chefferie supérieure des Babadjou, les troupes de danses (danse royale Larhe...), les cérémonies de funérailles.

Le projet a été conçu pour la promotion du tourisme solidaire au niveau de la commune de Babadjou avec l'appui du partenaire RECOSAF. La convention d'exécution a été signée entre la Commune de Babadjou représentée par Mr DELEGO JACQUES et le Réseau des Compétences sans frontières (RECOSAF) B.P. 1172 Bafoussam, Cameroun. Ledit projet vise entre autres à :
• Inventorier les sites naturels, architecturaux et attractions culturelles (cartographie des éléments fondamentaux du système touristique à promouvoir)
• Réaliser l'interprétation matérielle et immatérielle des sites naturels et attractions culturelles.
• Confectionner, programmer et tarifier les produits touristiques solidaires
• Identifier les partenaires, associations, personnes ressources et relais locaux et des projets locaux de développement à soutenir
• Produire un dépliant sur les sites et les manifestations phares de la commune de Babadjou (maquette)

• Réaliser une plaquette de présentation de la commune de Babadjou, des sites touristiques et des manifestations culturelles de la Commune de Babadjou (maquette de promotion et marketing)
• Recycler le personnel d'accueil de la commune par la mise en place d'une équipe des guides/conseils pour les excursions
• Développer des partenariats entre les collectivités locales (sites), les secteurs privé (hôteliers, restaurateurs) et public.
• Mettre en place un office de tourisme à la commune
• Consolider l'organisation des voyages et séjours par un voyage test
• Evaluer sur le plan touristique la phase pilote.

Greniers

La plupart des concessions possèdent des greniers. On y stocke les denrées alimentaires pour les périodes de soudure et pour avoir certaines semences. Les greniers sont généralement constitués par les intérieurs des plafonds des cuisines conséquemment aménagés dans lesquels les agriculteurs sèchent et/ou conservent des denrées.

Des besoins en magasins appropriés de stockage ont été exprimés par certaines communautés de Babadjou.

Machinisme

L'agriculture de la Commune de BABADJOU est non/peu mécanisée. Seul le petit outillage agricole est généralisé. De nombreux petits moulins à céréales fonctionnent dans les quatre coins de la commune. Quelques motopompes et groupes électrogènes existent également.

Quelques nantis possèdent des motos et véhicules automobiles pour faciliter leurs déplacements.

La Commune de BABADJOU manque donc cruellement d'engins et machines pour rentabiliser l'exploitation d'un bon nombre de ressources de son patrimoine naturel (sols fertiles, carrières...).

 

Transports et routes

De nombreuses pistes rurales existent dans la commune de Babadjou, mais elles sont dans un mauvais état parce que non entretenues ou ayant des infrastructures peu adéquates (ponts de singes). Il y a lieu de déplorer en plus le fait que les routes existantes sont très souvent encombrées par les billons de cultures faites par des femmes. Le comité communal d'entretien des routes rurales dont l'importance n'est plus à démontrer aurait perdu toute vitalité.

Avec l'appui des partenaires dont l'Etat, un effort est fait dans le cadre de l'aménagement de la voirie de la commune de BABADJOU. Mais beaucoup reste à faire afin de viabiliser toutes les voies secondaires et tertiaires qui desservent le territoire communal.

Hydraulique (eau)

L'approvisionnement en eau potable de la commune de BABADJOU est un sérieux problème, la zone dite urbaine et de nombreux quartiers étant encore dépourvus d'adduction.

Pour le moment, seuls quelques quartiers tels que KING PLACE abritant la chefferie supérieure de Babadjou, BAMELO, MANTSEIT... disposent d'AEP par captage et distribution avec des bornes fontaine, soit environ 14 % de couverture. Quelques forages privés alimentent certains habitants.

Un système d'adduction d'eau par forage avait été construit par le Projet SCAN WATER dans le quartier KING PLACE mais est depuis en arrêt de fonctionnement.

Assainissement

Il n'existe pas de système de collecte et de traitement des ordures ménagères dans la commune de BABADJOU. Les ordures sont heureusement versées dans les champs comme source de matières organiques, mais d'autres sont entassées anarchiquement au niveau des agglomérations (ex. carrefour TOUMAKA face à la DAEPIA). Plus grave, on note la prolifération des déchets plastiques non biodégradables, surtout les sachets plastiques utilisés comme emballages par les marchands divers.

Energie

Les sources d'énergie utilisées dans la commune de BABADJOU sont le bois de chauffage, les produits pétroliers, l'électricité et le gaz domestique dans une faible proportion. Les autres sources d'énergie telles que le biogaz ou l'énergie solaire sont peu connues.

Environnement physique et humain

Au vu de la description faite ci-dessus traitant de l'exploitation des ressources naturelles, on peut affirmer que le milieu humain ne connait aucun problème sérieux de dégradation. Il fait en général bon vivre dans la commune de Babadjou. La qualité de l'habitat n'a rien à reprocher pour une commune du milieu rural. Il suffirait d'étendre le réseau d'électricité et créer une adduction d'eau potable pour que la qualité de la vie soit nettement améliorée pour la majorité de la population. Il faudrait cependant lutter contre la divagation des animaux élevés qui détruisent les parcelles des agriculteurs et vulgariser l'usage des latrines dans tous les quartiers car certains citoyens utilisent encore les porcheries traditionnelles comme lieux d'aisance. Il faudrait aussi lutter contre le jet ou l'enfouissement des matières plastiques non biodégradables à travers la commune.

Services sociaux de base et autres services

Les services sociaux de base fonctionnels dans la commune de Babadjou sont ceux relevant des ministères de l'éducation de base, des enseignements secondaires, de la santé, de l'agriculture, de l'Élevage et autres déjà décrits plus haut.

Les autres services fonctionnels sur l'espace communal sont :
La Sous préfecture crée par décret n° 92/187 du 01/09/1992 ;
Les institutions religieuses : Eglise catholique Saint Charles et 10 autres chapelles dans la communes ; les temples de l'église protestante EEC au nombre de 6 dans la commune ; des organisations de Témoins de Jehova, d'autres protestants tels les Baptistes et les Apostoliques ; des musulmans.
Les bibliothèques de l'Alliance ROUVOY et communautaire ;
Le poste de contrôle des forêts et chasse créé en 2007;
La brigade de gendarmerie ;
Le Bureau du comité de langue «NGOBALE»
Des centres spéciaux d'état civil dans certains quartiers éloignés de la Mairie ;

Protection sociale

L'ancien service social de la Mairie de Babadjou a été transformé en centre social d'arrondissement.

Moyens d'information et de communication

La commune de BABADJOU est couverte par les réseaux CAMTEL, MTN et Orange, dont certains disposent d'antennes de relais implantées sur l'espace communal (pylône MTN situé à Nguékong) ou dans les communes voisines.

Les téléphones mobiles sont donc de plus en plus utilisés à travers la commune de BABADJOU, rendant des  services énormes à la population même des localités très reculées.

La commune de BABADJOU est desservie par la plupart des média audio-visuels qui couvrent la province de l'Ouest-Cameroun. Aucune station pour le moment n'émet à partir de la commune de BABADJOU.

Organisation sociale traditionnelle

La population vivant sur le territoire communal a à sa tête le Chef supérieur, autorité traditionnelle suprême. Il est soutenu dans l'ordre décroissant par :

Les notables de la classe des neuf ;
Les notables de la classe des sept ;
Les chefs des principautés et des quartiers ;
Les serviteurs ;
Les chefs des familles

La société est en plus structurée en :

Comités ou associations de développement
Cercles des groupes de danses (plus d'une centaine) ;
Groupes de tontines ;
GIC (plus de 100)
Groupes politiques (RDPC, SDF, PDS, ANDP, UDC, ...) ;
Organisations religieuses (chrétiens catholiques et protestants, musulmans, les animistes...)
Groupes spécifiques tels les BORORO et autres immigrants.

 

Localisation

La commune de BATCHAM est située à environ 08 Km de MBOUDA, chef lieu du département des BAMBOUTOS ; elle est traversée par la régionale reliant MBOUDA à DSCHANG en passant les groupements Batcham et Bangang Elle est l’une des quatre communes que compte le Département des BAMBOUTOS, dans la Région de l’Ouest Cameroun.
La commune de BATCHAM s’étend Du 10°12’’au 10° 15’’ longitude Est et du  5° 30’’ au 5° 35’’ de latitude nord. Elle est limitée :
-Au nord par la Commune de Mbouda (groupement Balatchi)
-A l’est par la Commune de Mbouda (groupements Babété et Bamedjo);
-A  l’ouest par la commune de Nkong-zem (Département de la Menoua);
-Au Sud par la commune de Penka Michel (département de la Menoua )

Les données physiques

Climat
Le climat de BATCHAM est comme celui de l’ensemble de la province de l’ouest
c'est-à-dire du type camerounien d’altitude caractérisé par une longue saison pluvieuse qui va de mi-mars à mi–novembre et une courte saison sèche allant de mi-novembre à mi-mars. La pluviométrie moyenne annuelle est comprise entre 1500 et 1800 mm.

La température moyenne annuelle oscille autour de 20°C avec des maxima de 29 à 31,1en février et des minima de 12 à 13 entre Décembre et février.

L’espace communale de BATCHAM est soumise à des vents qui changent de direction et de force suivant les saisons (moussons et alizés). Ces vents sont à l’origine de certains dommages causés sur les plantes, comme les tornades de 2008 qui ont particulièrement touché les cultures maraîchères ; d’où l’intervention de la commune pour venir en aide aux sinistrés. Ils sont aussi la cause de l’érosion éolienne surtout sur les parcelles nues et sur celles qui viennent d’être retournées et semées. L’humidité relative oscille entre 50% et 70% avec des maxima relevés en août et septembre. Cette période qui coïncide avec les activités de récoltes pose des problèmes de stockage et de conservation des produits tels que le maïs, le haricot et l’arachide.

Relief
Le relief de BATCHAM est accidenté par endroit, on note l’existence des vallées, des  terrains  plats,  des  collines  et  des  montagnes.  Les  trois unités  de  paysage  qui  se distinguent sont donc :

    Les nombreuses collines aux pentes plus ou moins fortes comme NZINDONG (zone des Monts Bamboutos), TSUELEKOUET, l’UPP de MEGOUO où des collines rocheuses sont rencontrés (voir photo cidessous)
    Les vallées étroites et abondantes avec le raphia comme végétation abondante (TSINTCHUET, MEPIBEA )
    Les basses terres (plaines et bas-fonds) rares et plus ou moins marécageuses : exemple BAZIMBAP, BANKUI… dans l’UPP de MENAPNA et le bas-fond de BATSIET dans le groupement  Bangang

De manière générale La topographie globale est traduite par une succession de collines et vallées s’abaissant en pente douce du groupement Bangang (dont la plus haute altitude est de 2700 mètres dans les monts BAMBOUTOS) en direction de l’Est vers le groupement et Batcham où l’altitude, l’une des plus basse de la commune à la limite avec l’arrondissement de Penka Michel au niveau du  pont Toum’ Mekou (à créer) vers Bansoa est de 1435 Mètres.


Sols

Les sols sont  diversifiés :
    Zone des monts Bamboutos (NZINDONG): sols volcaniques,  noirs,  friables  et fertiles ; Domaines de la culture des pommes de terre, mais avec de nombreux conflits agropastoraux avec les éleveurs de la communauté Bororo ;
    Les reste de la commune des BATCHAM a des sols ferralitiques ou latéritiques plus ou moins gravillonnaires,   sablo-argileux : carrière de sable de NDIOMETOUONG   ;
    Multitude de carrières de pierres basaltiques, comme celle de BATSINLA

Hydrographie

BATCHAM a de fortes potentialités hydrographiques. Elle est faite des cours d’eau non  tarissables  comme  ZUAC-ZUAC, TOUMGOUANG,  GOUAGOUA,  TOUMEFONG,  TCHELEPI  qui  sont  en  fait  le même cours d’eau qui change de dénomination d’amont en aval et du cours d’eau MELABEU’EU prenant leur sources dans les monts Bamboutos et circulant dans le sens d’Ouest à l’Est pour se jeter dans le cours d’eau Mifi. Environ 78  sources tarissables ou non en saison sèche  dont plusieurs sont exploitées par système gravitaire.

Végétation

La végétation est essentiellement constituée de savanes arbustives et arborées, avec :
    de nombreux arbres fruitiers (goyaviers, orangers, kolatiers, manguiers, avocatiers, safoutiers, canarium...), des bananiers ;
    des eucalyptus pour le bois d’œuvre sont parsemés et quelques arbres sauvages sont rencontrés
    Des parcelles de raphia entourent les sources, longent les ruisseaux et parfois sont associées aux autres cultures au sein même des plantations.
    La végétation dominante reste celle faite de cultures vivrières et maraîchères, les terrains n’ayant pas subit l’action de l’Homme étant rares avec l’explosion démographique

Faune

D’une manière générale, la faune de la commune de BATCHAM est peu fournie du fait de la pression des activités humaines (champs et habitations) sur toute l’étendue de la surface de communale. On peut cependant  rencontrer quelques :
    Gibiers : hérissons,   rats palmistes, porcs-épics, quelques singes, lapins et écureuils. Ces bêtes détruisent certaines cultures et fruits d’arbres. Les cultivateurs se servent d’épouvantails pour les éloigner.
    Oiseaux : perdrix, éperviers, corbeaux, hiboux, chauves-souris, moineaux…
    Reptiles : serpents, lézards, margouillats, caméléons
    insectes : abeilles,  criquets et sauteriaux

Unités écologiques

On distingue : La savane d’altitude colonisée presque entièrement par l’homme environ au 4/5 avec les eucalyptus, plusieurs cultures vivrières et maraîchères ; la flore sauvage couvrant le reste et représente soit les zone accidentées ou d’accès difficile soit les zones très éloignées (zone de pâturage) .



Milieu humain

Histoire de la commune de BATCHAM

La commune de BATCHAM est constituée de trois groupements qui sont, le groupement Bamougong, le groupement Batcham-chefferie  et le groupement Bangang parlant la même langue : le « Ngiemboon ». Bangang est la mère des Groupements de ce  groupe linguistique, c’est-à-dire  les trois groupements auxquels ont ajoute le groupement Balatchi et le groupement Balessing dans la Menoua  . Parler de l’histoire de la Commune de BATCHAM  revient à retracer l’histoire du peuple Ngyemba.
En effet ceux-ci seraient originaires de l’Adamaoua, l’arrière région Tikar. Sous la pression de Adama, les ancêtres Ngyemba vont quitter leur terre d’origine (Ngangtsing), refusant de se
convertir à l’Islam pour descendre vers le Sud au environ du XIII siècle.  Le nom Bangang qui veut dire ceux qui disent ‘’non’’, est donc venu de ce refus. Après avoir erré longtemps ils atteindront Kougang en passant par « Mbe » (Mbam). Mais ils se heurtèrent au troupes de Kuatau ( 7e roi de la dynastie Bamoun ) qui voulait faire d’eux des peuples vassaux. Après plusieurs mois de rudes et sanglantes batailles, les Ngyemba durent quitter la région et descendirent vers le Sud. Ils traversèrent le fleuve et s’installèrent à Tougang près de Bafoussam. C’est ici qu’ils se divisèrent en quatre :
-    Les « Mediumba » qui descendirent vers le sud-est et constituèrent les Banganté actuels ;
-    Certains qui se dirigèrent vers Baham et constituèrent Bangang Fokam actuels ;
-    Les autres qui se dirigèrent vers Bandjoun et constituèrent les Bangang-Fondji (Moudjo) actuels ;
-    Les Ngyemba qui prirent la marche vers l’Ouest sous la direction d’un vaillant soldat
« Fouopatouo » se frayèrent un passage à travers les royaumes de Bafoussam, Bamekobo, Bafouda, et Bamedjida pour enfin atteindre « NZIE » c’est-à-dire le commencement.

Fouopatouo enflammait tout à son passage, attitude qui donna aux Ngyemba le nom de « Betouo » ; ce qui signifie les brûleurs. C’est à « NZIE » que le village Bangang s’enracina pour donner par la suite naissance aux 04 Groupements cités  ci-dessus.
La ville de Batcham est née avec les troubles liés à l’indépendance du Cameroun . En effet, les maquisards qui sévissaient dans la région ont amener les autorités coloniales à obliger les populations à s’agglomérer dans des endroits bien précis pour mieux contrôler leur sécurité. C’est ainsi que le lieu appelé KOUOKA (lieu des cérémonies de la paix) situé à l’intersection des groupements Batcham, Bamougong et Bangang a été choisi. Les populations s’y regroupèrent pour constituer des groupes d’autodéfense. La partie du groupement Batcham regroupant les quartiers Batoumock 1 et 2 était très organisée si bien que pour s’y rendre il fallait montrer un laissez-passer appelé « je suis sorti de la brousse » cette partie de l’agglomération était appelé « auto ville ». Ce nom fut finalement donné à toute l’agglomération. Au lendemain des indépendances, un  district regroupant les trois groupements ci-dessus est créé avec pour chef lieu auto-ville. En 1962 le district fut érigé en Arrondissement mais en adoptant plutôt la dénomination ‘’Arrondissement de Batcham’’. La Commune Rurale de BATCHAM fut créée par décret n° 62/COR/17 du 26 décembre 1962.


La Commune de BATCHAM comprend, comme nous l’avons déjà dit trois groupements qui sont Bangang et Batcham (1er degré) et le groupement Bamougong (2ème degré) ces trois groupements sont subdivisés en150 villages/quartiers à la tête desquels se trouvent des Chefs de villages/quartiers qui sur le plan administratif sont des chefs de 3ème degré. Ces villages répondent à une décentralisation du pouvoir et chaque chef de village/quartier représente le chef supérieur du groupement concerné dans sa circonscription.

Culture

La culture qui caractérise la commune de BATCHAM et ses habitants est celle de la culture du peuple Ngyemba qui vit dans les trois groupements cités ci-dessus, mais aussi dans le groupement Balatchi de l’arrondissement de Mbouda et le groupement Balessing dans le département de la Menoua . Sur le plan traditionnel chaque Chef Supérieur est aidé dans sa mission par le clan des sept et des neuf notables qui assurent au sein d’un conseil l’orthodoxie des coutumes et veillent au bon fonctionnement des instructions la chefferie.
Chaque groupement est subdivisé en quartiers/Village à la tête desquels se trouve un chef de village/quartier qui a rang de chef de 3eme degré et qui est sur le plan traditionnel soumis au Chef Supérieur du Groupement concerné. Parmi ces chefs certains ont rang de Sous-Chef (titre attribué par le Chef Supérieur). Les sous-chefferies bénéficient d’une certaine autonomie ; c’est ainsi qu’elles ont leurs clans des sept et des neuf et des jours interdits propres à leur zone de compétence. Les sous-chefs sont irrévocables contrairement aux chefs de quartier sans titre de notabilité.
La commune de BATCHAM est sous l’influence de la culture Bamiléké. On remarque ici un attachement de la population au respect des traditions et des coutumes par la pratique du culte des crânes, les funérailles, la sortie des jumeaux, la fréquentation des lieux sacrés à la recherche de la bénédiction des dieux à travers des sacrifices d’animaux etc…Les danses traditionnelles y sont
pratiquées et sont de deux ordres à savoir, les danses ordinaires pratiquées par le commun de mortel et les danses mystiques réservées aux initiés. Comme danse ordinaire on peut citer le « Samali » le « Mazon » le clan d’âge etc…

La semaine compte 8 jours selon le calendrier traditionnel : Nkouotchia, Ngahan’ha, Cheazeme, Nzemezeme, Njyonzse, Metuazse, Cheatchie Tcheaze’a. Les jours interdits, variant d’un groupement à l’autre et même d’un quartier à l’autre sont établis et respectés. Au niveau de la Chefferie Supérieure de Bangang par exemple, ces jours sont le « Ngahan’ha »et « Njyonzè », jours au cours desquels les travaux champêtres sont interdits et le « Nkouotchia », jour où il est interdit de faire des bruits (crier, pleurer à haute voix, chanter, danser, battre le tamtam). Deux jours de marché sont tenus  par semaine:Nzemezeme à Bangang et Njgonzse à Batcham



Les activités économiques (caractérisation économique de la population)

Les populations du territoire communal de BATCHAM sont pour la plupart des agriculteurs, mais aussi très actifs dans le petit commerce, Ils pratiquent à une échelle moindre le petit élevage et l’artisanat. On peut signaler par ailleurs les activités ci-après :

    Pêche
Seule la pêche artisanale de loisir est   faite à la ligne par les enfants dans quelques rivières.
    Chasse
Presque inexistante, car la faune est pauvre et les espèces animales sont rares.
    Petits emplois temporaires
BATCHAM ne dispose d’aucune structure pouvant offrir des emplois permanents. Seuls quelques  petits  chantiers  de  construction  offrent  de  temps  en  temps  des  possibilités  aux  jeunes chômeurs de s’occuper, en dehors des travaux payés à la tâche pour le labour des champs et quelques autres travaux agricoles.

Les principaux acteurs du développement de la Commune
    L’administration (Préfet, Sous Préfet)
    L’Institution communale avec son staff (Conseillers municipaux, Exécutif communal et Agents communaux)
    Les Services Déconcentrés de l’Etat (SDE)
    Les organisations de producteurs agricoles et pastorales
    Les organisations traditionnelles (chefferies)
    Les tontines
    Les IMF (MC² Batcham-chefferie et Bangang)
    Opérateurs économiques (transporteurs, producteurs agricoles, pastoraux et artisanaux, commerçants, etc.)
    Les comités de développement (CDV)
    Les médias (Radio Batcham FM, Batcham Télévision (BTV), CRTV, Journaux écrits,.)
    Les Elites intérieures et extérieures
    Les ministres de cultes (Prêtres, pasteurs,)
    Les OAL (GAID, Etc.)
    Les projets et programmes (PNDP, PNUD, GTZ, etc.)
    La Brigade de Gendarmerie de BATCHAM  (sécurisation des hommes et des biens)


Les secteurs productifs
L’agriculture
Cette activité qui est pratiquée essentiellement de manière traditionnelle occupe la
majeure partie de la population et représente la source principale du revenu familial.   Les cultures les plus pratiquées sont :
§    Les vivrières (maïs, haricot, pomme de terre, taro, manioc, macabo, igname, patate, arachide, soja, gombo…),
§    Quelques cultures maraîchères : le piment, la tomate, le chou, la laitue, le poivron, le poireau, l’oignon, l’ail, la morelle noire, les courges, le concombre, les aubergines, les le haricot vert, le persil, le céléri, les carottes…
§    les bananiers (plantain et banane douce) ;
§    Les fruits (avocatiers, safoutiers, manguiers, goyaviers, orangers, papayers, kolatiers, canarium, …) ;
§    De nombreuses parcelles de caféiers existent dans la Commune de BATCHAM, mais leur entretien est quelque peu relâché à cause des baisses drastiques des prix sur le marché mondial qui avaient découragé les producteurs et actuellement les coûts très élevés des engrais et pesticides. Cependant on note un regain d’intérêt accordé à cette culture avec les encouragements du Programme de Relance de la filière Café-Cacao


§    La culture du palmier raphia : est bien répandue la commune de BATCHAM.  Le vin recueilli est consommé ou commercialisé quotidiennement sur les marchés locaux ou exportés par des collecteurs vers les grandes villes du pays , principalement Douala et Yaoundé


L’encadrement  technique  agricole est  lâche  et  peu  efficient  selon  les  agriculteurs, malgré les infrastructures et structures publiques et privées disponibles :

    Une  Délégation  d’Arrondissement  de  l’Agriculture  et  du  Développement  Rural (DAADER) qui coordonne les activités de 15 Postes agricoles ( Baleghang, Bapepa, Tsintchuet,  Bangang-chefferie,  Bamougong,  Nzindong,  Balena,  Bassoh,  Batcham- chefferie, Balafotio, Bambi, Bamefouo, Bametim, Tchouelekouet et Bamboué) avec 19 cadres techniques fonctionnaires qui assurent l’encadrement technique des producteurs
    Près de 250 GIC   ;
    L’intervention  de  Programmes  et  Projets :  PNVRA,  PSSA,  PRBP,  BAS  FONDS, PDFM, PAJA, PSCC, PPVCC…
    Des unités coopératives de la CAPLABAM à Bagang Batcham Chefferie…;
    HEIFFER PROJECT INTERNATIONAL
    Etc.

Des agriculteurs se sont constitués en GIC, mais ces derniers se complaisent dans l’attentisme, et leurs effets sont peu perceptibles. Ils gagneraient à être redynamisés et leurs capacités renforcées afin de mieux tirer profit de toutes les opportunités existantes dans leur environnement, notamment les divers appuis octroyés par des Projets et Programmes tels ceux mis en œuvre par le MINADER, le MINEPIA, le MINJEUN… (Programme Plantain, maïs, etc.). Ils devraient également être formés sur les techniques d’achats et de ventes groupée afin d’améliorer leur productivité.



L’élevage


L’élevage est essentiellement du type traditionnel. Des populations de la commune élèvent autour de leurs cases de la volaille (des milliers de poules de race locale, canards, dindons, oies…), des chèvres et moutons qui sont attachés dans les parcelles en jachère ou laissés en divagation alors que les porcs sont élevés dans des enclos et les cochons d’Inde et lapins dans des clapiers ou sur sol avec litière.



Quelques apiculteurs et amateurs d’élevages non conventionnels opèrent également dans la commune, à côté de quelques Foulbés qui élèvent des bovins on note quelques GIC spécialisés dans l’élevage des porcs appuyés dans leurs activités en porcelets par Heiffer Project International notamment dans l’UPP de LEGAPGOUONG on note également des petits apiculteurs et quelques fermes avicoles intensives
Les populations élèvent pour des buts culturels, d’autoconsommation et de temps en temps, des bêtes sont vendues par leurs propriétaires pour faire face à certains besoins urgents.

Les principaux facteurs limitants de l’élevage sont : la peste porcine, la non maîtrise des techniques modernes d’élevage, l’insuffisance d’encadrement des producteurs, les coûts élevés des intrants, l’accès limité des producteurs au crédit. BATCHAM dispose d’une Délégation d’Arrondissement de l’Elevage, Pêche et Industries Animales (DAEPIA) et d’un seul centre zootechnique et vétérinaire à Bangang pour l’encadrement technique de tous les éleveurs disséminés à travers le territoire communal, raison pour laquelle l’action de cette structure  reste peu perceptible de la part des producteurs.

Quelques problèmes liés à la divagation des bêtes sont signalés dans la localité. Certains paysans réalisent des haies vives autour de leurs concessions pour entre autres éviter lesdites bêtes. De très fréquents vols d’animaux sont également déplorés.

La pêche

Seule la pêche artisanale de loisir est faite à la ligne par les enfants le long des rivières.



Sols

Les sols sont en général surexploités par les pratiques agricoles. De nombreux signes d’érosion par les torrents sont visibles à plusieurs endroits. Le phénomène mérite une attention particulière.

Les agriculteurs manipulent avec peu de prudence les engrais chimiques et les pesticides agricoles qui constituent des sources de pollution des sols notamment au niveau des bas fonds et des rivières. Ces pratiques ont pour conséquence l’acidification des sols.

Les agriculteurs sont très peu soucieux de la défense et restauration des sols. Toute la biomasse végétale est brûlée du fait des défrichages par le feu ou de l’écobuage. Presqu’aucune restitution n’est donc faite au sol et la fertilité de celui-ci diminue sensiblement au fil des années. Par ailleurs, de nombreuses parcelles labourées perpendiculairement aux courbes de niveaux sont rencontrées sur l’espace communal, ce qui favorise l’érosion des sols sur les pentes.


    La flore

La végétation qui est celle de la savane et d’anciennes forêts de montagne est fortement dégradée par les pratiques de déboisement abusif (bois de chauffage ou d’œuvre) et les feux de brousse intempestifs. La pratique du brûlis et de l’écobuage est généralisée. Elle constitue un véritable danger pour la fertilité du sol dans la mesure où le feu détruit en plus sa micro flore et sa micro faune.

La commune de BATCHAM dispose de raphias exploités de manière intensive pour la récolte des bambous utilisés surtout dans l’artisanat (paniers d’emballage de la tomate, tabourets, lits vannerie…). L’abattage des arbres et autres éléments de la flore pour la conquête des terres agricoles constitue une menace grave pour le potentiel hydrique des bas fonds et surtout des réserves naturelles d’eau de la zone des monts Bamboutos où les eucalyptus plantés à l’origine pour coloniser les terres, poussent actuellement de manière sauvage avec la dissémination des graines par le vent.

    Eau

L’insuffisance d’eau potable malgré l’important programme d’adduction d’eau potable de Batcham (PHRAB) contraint les populations à consommer de l’eau des sources et des puits de qualité douteuse et même des rivières, ce qui les expose aux maladies diverses. Plus grave, la vaisselle et les vêtements sont lavés en amont des rivières et cours d’eau et la population puise la même eau en aval pour des besoins domestiques. Pourtant de nombreux points d’eau et sources non améliorés existent dans la commune. Il suffirait donc d’aménager lesdites potentialités pour alimenter en eau toute la population de la commune de BATCHAM.
    Faune

La Commune de BATCHAM ne disposant pas de forêt naturelle. La faune ici est très pauvre et constituée pour l’essentiel des rongeurs (rats, hérissons…), des reptiles (serpents et autres), quelques singes, biches, perdrix et chauves-souris. Les forêts sacrées autour des chefferies traditionnelles abriteraient selon la légende quelques grands animaux sauvages. Les criquets migrateurs (verts) parcourent habituellement les villages chaque année au mois de décembre.

La destruction anarchique des forêts galeries et des savanes par les agriculteurs, les incendies provoqués par des chasseurs et autres pyromanes sont de tristes méfaits pour la survie de la faune.


    Les carrières de pierres et sables

Elles sont exploitées très artisanalement par des particuliers et la Commune n’en tire pas grand-chose. Le sable est ramassé dans les rivières et transporté par des camions qui en plus défoncent les routes et pistes du fait de leurs lourdes charges. Les pierres sont creusées/déterrées, cassées et vendues dans les quartiers. La municipalité gagnerait à rentabiliser le secteur, en aménageant par exemple les voies d’accès et instituant des taxes d’exploitation.


La chasse

Presque inexistante pour les raisons déjà évoquées, notamment la pauvreté en gibiers due à l’absence de forêts et de savanes naturelles importantes.

La transformation

Activité peu répandue sur le territoire communal. On note néanmoins :
    La transformation du bois (Eucalyptus ) en planches et lattes pour les constructions ;
    La transformation très courante du manioc en gari /Tapioca, foufou et bâtons de manioc. Etc.



Le commerce et les équipements marchands

C'est la vente des produits agricoles, pastoraux, surtout artisanaux  et  quelques produits manufacturés issus des grandes métropoles comme Bamenda, Douala et Bafoussam qui constitue l’activité commerciale de la commune de BATCHAM


Les produits industriels vendus dans la commune sont :
-    Les conserves (tomate, sardine, lait, …)
-    Les produits alimentaires de première nécessité (savon, huile, sel, cube, riz,…)
-    Les produits de quincaillerie (tôle, ciment, fer à béton,…)
-    Les intrants agricoles et pastoraux
-    Les chaussures et les tissus de toutes sortes
-    Les produits des brasseries
-    Etc.

Les Services vendus  dans la Commune de BATCHAM sont :
-    Le Transport (moto-taxi, porte-tout, transport en commun…)
-    Les ateliers de dépannage automobile et motocyclette,
-    Les cabines téléphoniques, salon de coiffure,
-    Les MC2 de Batcham-chefferie et BANGANG (Établissement de micro finance)
-    Les activités liées aux bâtiments et travaux publics : maçonnerie, menuiserie, charpente, électricité…

Des échoppes et comptoirs de vente à emporter existent ça et là à travers la commune et ravitaillent la localité en denrées de première nécessité (Boissons, gazeuses, vins, pétrole, savons …). Des établissements commerciaux plus ou moins importants existent au niveau de grands carrefours tels que le marché de BATSEPOU MADA avec le super marché LA COLOMBE , à Batcham-centre Urbain  avec le super marché FAUSTINO …

Les marchés fréquentés pour les approvisionnements et/ou écoulements des produits agropastoraux ou manufacturés sont les marchés périodiques de Batcham Centre urbain, Batcham -chefferie, Bangang, Mbouda et même les marchés de Bafoussam et Bamenda.


L’artisanat et le Tourisme

L’artisanat se résume à la fabrication de mortiers, des chaises en bambou et en rotin, des paniers, corbeilles et sacs en fibre de raphia, la sculpture sur bois très pratiquée à BALENA ; . La confection de vêtements (couture) ainsi que la broderie sont aussi pratiquées. Des menuisiers, ferrailleurs, maçons, charpentiers, photographes, des mécaniciens, des coiffeurs sont également rencontrés.

Le secteur du tourisme est vraiment embryonnaire. Comme infrastructures hôtelières, on ne  peut à proprement parler que de l’auberge MAYOUKA  de Bamougong II
. Les activités de la restauration publique sont rares, surtout dans le centre urbain où on est obligé de passer la commande à une dame au foyer pour manger un plat cuisiné si on n’est pas habitué de repas froids.

Un projet de développement du tourisme est en cours de gestation et pourrait revitaliser ce secteur, surtout l’écotourisme visant les paysages pittoresques des monts Bamboutos éléments : les sites sacrés comme la forêt sacré de la chefferie Bangang, la chefferie Bangang elle-même, la chefferie Batcham, la chefferie Bamougong, le chutte d’eau de Balatcheutsa, les cérémonies de funérailles.


Greniers

La  plupart  des  concessions  possèdent  des  greniers.  On  y  stocke  les  denrées
alimentaires pour les périodes de soudure et pour avoir certaines semences. Les greniers sont généralement constitués par les intérieurs des plafonds des cuisines conséquemment aménagés dans lesquels les agriculteurs sèchent et/ou conservent des denrées.

Des besoins en magasins appropriés de stockage ont été exprimés par certaines communautés de BATCHAM notamment à Nzindong dans Bangang et dans les deux autres groupement de Batcham-chefferie et Bamougong.

Machinisme

L’agriculture de la Commune de BATCHAM est non/peu mécanisée. Seul le petit outillage agricole est généralisé. De nombreux petits moulins à céréales fonctionnent dans les quatre coins de la commune. Quelques motopompes et groupes électrogènes existent également.
Quelques nantis possèdent des motos et véhicules automobiles pour faciliter leurs déplacements. la Commune de BATCHAM manque donc cruellement d’engins et machines pour rentabiliser l’exploitation d’un bon nombre de ressources de son patrimoine naturel (sols fertiles, carrières…).

Les activités génératrices de revenu

La valeur d’une journée de travail dans la commune de BATCHAM tourne autour de 1000 F CFA. Son emploi concerne l’alimentation, les dépenses de santé, les dépenses scolaires, l’habillement et le loisir. L’épargne est faible au sein des familles à cause des multiples problèmes socio-économiques.

Les activités économiques tournant autour de l'agriculture, de l'élevage, de l'artisanat, du transport et du petit commerce, c’est dans ces cadres que la population en général s’auto emploie. Mais la commune de BATCHAM compte également les salariés des secteurs public (fonctionnaires et assimilés), privé (enseignants et autres personnels des structures scolaires et sanitaires missionnaires ou laïques), et commercial (boulangeries, auberge , l’établissement de micro finance MC2, …).

En général, les emplois salariés sont rares, l’accès à la ressource terre est limitatif (la demande étant de loin supérieure à l’offre) et pour toutes ces raisons, les jeunes de la commune de Babadjou vivent dans une situation généralement précaire. La faiblesse générale des revenus par rapport aux besoins élémentaires pousse un bon nombre à la délinquance et l’exode vers les centres urbains.


Education et formation
Le secteur éducatif (éducation de base et enseignement secondaire) de la commune de BATCHAM est en général déficitaire, en termes de nombre de structures de formation disponibles, qualité des structures/infrastructures disponibles, types d’enseignements dispensés (spécialités), matériels didactiques utilisés, nombre et qualité des enseignants/animateurs en service dans les établissements…


Transports et routes

Se déplacer dans la commune de BATCHAM n’est aisé pourtant de nombreuses pistes rurales existent, mais elles sont dans un mauvais état parce que non entretenues ou ayant des infrastructures peu adéquates (ponts de singes). Il y a lieu de déplorer en plus le fait que les routes existantes sont très souvent encombrées par les billons de cultures faites par des femmes sous prétexte de nettoyer les abords des routes mais en bouchant les canaux d’évacuation et exutoires.





Assainissement

Il n’existe pas de système formel de collecte et de traitement des ordures ménagères dans la commune de BATCHAM. Une tentative avait été essayée dans les marchés mais elle s’est soldé par un échec car les bacs à ordures placés par la commune, faute d’enlèvement ont créés des tas d’immondices devant le boutiques et les population ont dégagé tous les bacs pour les entasser loin des marchés et lieux publics où ils ont été placés Les ordures sont heureusement versées dans les champs comme source de matières organiques, mais d’autres sont entassées anarchiquement au niveau des agglomérations. Plus grave, on note la prolifération des déchets plastiques non biodégradables, surtout les sachets plastiques utilisés comme emballages par les marchands divers.
Un service d’hygiène fonctionne à la Mairie de BATCHAM et constitue un atout pour la lutte contre la pollution de l’environnement.

Energie

Les sources d’énergie utilisées dans la commune de BATCHAM sont le bois de chauffage, les produits pétroliers, l’électricité et le gaz domestique dans une faible proportion. Les autres sources d’énergie telles que le biogaz ou l’énergie solaire sont peu connues.

Le souci des autorités municipales est d’étendre le réseau de fourniture de l’électricité dans la plupart des localités de la commune. La couverture actuelle du territoire par l’électricité domestique reste très faible. Seuls quelques quartiers sont raccordés au réseau AES/SONEL et même partiellement. Le réseau existant dans les quartiers raccordés est souvent monophasé, ce qui entraîne des baisses de tension fréquentes et très préjudiciables pour les petits opérateurs économiques et les utilisateurs de machines diverses. Le souci est donc généralement d’étendre le réseau vers les zones non couvertes pour réduire la prolifération des ‘’toiles d’arraignées’’ et renforcer la puissance offerte là où l’énergie électrique existe.


Environnement physique et humain

Au vu de la description faite ci-dessus traitant de l’exploitation des ressources naturelles, on peut affirmer que le milieu humain ne connait aucun problème sérieux de dégradation. Il fait en général bon vivre dans la commune de BATCHAM. La qualité de l’habitat n’a rien à reprocher pour une commune du milieu rural. Il suffirait d’étendre le réseau d’électricité et d’améliorer

Services sociaux de base et autres services

Les services sociaux de base fonctionnels dans la commune de BATCHAM sont ceux relevant des ministères de l’éducation de base, des enseignements secondaires, de la santé, de l’agriculture, de l’Élevage et autres déjà décrits plus haut.

Les autres services fonctionnels sur l’espace communal sont :
    La Sous préfecture ;
    Les institutions religieuses : Eglise catholique et protestante, des  organisations  de Témoins de Jehova, d’autres protestants tels les Baptistes et les Apostoliques ; des musulmans rencontrés dans les localités des monts Bamboutos  comme Nzindong.
    La brigade de gendarmerie
    Des centres spéciaux d’état civil dans certains quartiers éloignés de la Mairie ;

Protection sociale

Un centre social d’arrondissement existe dans la commune. Malgré sa dotation budgétaire modique par l’Etat, ce centre rend des services notables aux groupes spécifiques et surtout aux indigents qui se manifestent.

Moyens d’information et de communication

La commune de BATCHAM est couverte par les réseaux CAMTEL, MTN et Orange, dont certains disposent d’antennes de relais implantées sur l’espace communal (pylône MTN et Orange au centre urbain de Batcham ) ou dans les communes voisines.
Les téléphones mobiles sont donc de plus en plus utilisés à travers la commune de BATCHAM, rendant des services énormes à la population même des localités très reculées.


La commune est desservie par la plupart des média audio-visuels qui couvrent la province de l’Ouest Cameroun. La station BTV (Batcham Télévision) émet à partir de la commune de BATCHAM des programmes en langue locale de 19heures à 22 heures. Cette initiative de quelques élites avec l’appui inconditionnel de la commune est à soutenir pour permettre à la commune de jouer pleinement le rôle qui est le sien dans le processus de décentralisation.

Organisation sociale traditionnelle

La population vivant sur le territoire communal est sous l’autorité de 03 Chefs supérieurs des trois groupements autonomes qui sont Bangang, Batcham-chefferie et Bamougong. Ils assurent chacun l’autorité traditionnelle suprême dans son territoire de commandement. Ils sont soutenus dans l’ordre décroissant par :
    Les notables de la classe des neuf ;
    Les notables de la classe des sept ;
    Les chefs des principautés ou sous-chefferies et des quartiers ;
    Les serviteurs ;
    Les chefs des familles

La société est en plus structurée en :
    Comités ou associations de développement
    Cercles des groupes de danses (plus d’une centaine) ;
    Groupes de tontines ;
    GIC
    Groupes politiques (RDPC, SDF UDC, …) ;
    Organisations   religieuses   (chrétiens   catholiques   et   protestants,   musulmans,   les animistes…)
    Groupes spécifiques tels les BORORO et autres immigrants.

 

 

 

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