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Ville/Village : LOUM

(Département Moungo - Région LITTORAL)

Posté : mercredi 20 mars 2019 à 11:53 | Modifié : samedi 29 février 2020 à 22:00 | Vues 3K+


 

 

Localisation géographique de la commune

La commune de Loum est située dans le département du Moungo (Région du Littoral) à 74 Km de Douala (chef-lieu de la région et capitale économique du Cameroun).et à 33 Km deNkongsamba (chef-lieu du département). Elle couvre une superficie de 430 km². et est limitée : au Nord par l’arrondissement de Manjo, à l’Est par l’arrondissement de Tombel, département de KUPE MANENGOUBA, au Nord-Ouest par la commune d’Eboné et Nkongsamba, au Sud par le commune de PENJA-JOMBE et au Sud et ouest par Sole (YABASSI) dans le département du NKAM. La commune est subdivisée en 14 villages de superficies et d’influence très variés :BONA OH, BONA OLLO et BONAMBOME appartenant à la communauté BONKENG, NGONDO, BADJOKI, BALONDO, NKONG MBASSI et SALAKA, BONADAM-BABONG du canton BABONG, BWANIBWA, BONADAM II, BONALEBE, MABOMBE et BONEKO. L’espace urbain s’étant sur les villages LOUM CHANTIER GARE, LOUM CHANTIER COMPAGNIE ET PK99.

Milieu biophysique

Le climat

Le climat est de type équatorial, fortement influencé par la mousson guinéenne. Ce climat est caractérisé par la succession de quatre saisons dans l’année ; deux saisons de pluies comptant pour 80 % des précipitations annuelles (une grande saison pluvieuse de Juillet à Octobre, et une petite d’Avril à Juin) et deux saisons sèches (la petite allant d’Octobre à Novembre et la grande de Décembre à Mars). La variation saisonnière peut seulement être estimée. Au sommet du Mont Koupé la température moyenne mensuelle est approximativement de 12°C. La moyenne annuelle des précipitations de 2,699 mm, moins élevée qu’à Douala. La température est influencée par la proximité à la mer, à 50 km environ de Douala et la chaine de collines et de montagnes qui l’entoure. Elle est variable selon les saisons et la moyenne se situe entre 19° et 25°C.

Les sols

Les sols sont d’origine volcanique, de texture noire sur une grande étendue du territoire communal, constitués par un mélange de quartz et d’argile très meuble et propice à l’agriculture. Les sols des villages Mabombé, Bonalébé et Babong ont une texture variable, argileuse et sablo-argileuse par endroit.

Le relief

L’arrondissement de Loum se trouve sur un espace dominé par des hautes montagnes, des collines et des plateaux. Respectivement, la zone possède des pics de 2250m pour le Mont Manengouba et 2070m pour le Mont Koupé. La zone urbaine occupe un plateau alors que les zones rurales sont accidentées.

Hydrographie

L’itinéraire des cours d’eaux à Loum se conforme au relief. Le réseau hydrographique n’est toutefois pas important. On note la présence de deux grandes rivières (Makombe, Mbété) et quelques ruisseaux qui sillonnent les villages et dont les débits varient en fonction des saisons (Benankale, Idip, singuejang, Njangua, Bépélé, Mbombé, Nkébé, Landè, Makoté). L’importance de ces ruisseaux réside au niveau de l’utilisation comme source d’eau de boisson et de la pratique des cultures maraîchères. Une des contraintes à l’exploitation de ces ruisseaux et cours d’eau reste la pollution par le déversement des ordures ménagères dans ces cours d’eau.

Aires protégées

La commune abrite la réserve forestière de Loum créée par arrété N° 162 du 12-06-1932, elle est situé sur la latitude 04°43’59’’ et la longitude 9°43’. La superficie à la création est de 1100 Ha cependant on assiste à une présence d’exploitations paysannes accrues dans la réserve due sans doute à la forte pression sur les terres. Plus de 310 Ha sont actuellement exploités pour l’agriculture (vivrière, caféier). Avec un sol riche (présence de cendres volcaniques) et une flore riche et diversifiée l’un des objectifs de la réserve est la régénération des essences locales (Bubinga, Moabi, Framiré). La gestion de la forêt reste une équation difficile à résoudre depuis la dissolution de l’ONADEF (Office national de développement des forêts), aucun plan de gestion n’est défini

Ressources naturelles

La commune est dotée d’un potentiel minier qui reste cependant sous exploité. On retrouve en effet une carrière de pouzzolane sur la route Bakossi à la frontière avec Tombel, une carrière de pierre à Boneko (l’exploitation de ces carrières est encore traditionnelle). 03 carrières de sable (Bona Ollo, Ngondo, Bonalébé, Balondo). L’exploitation de ces ressources peut constituer une source de revenu pour la commune et les communautés riveraines. Il est donc question d’envisager :

-Un inventaire de tous les sites des ressources minières existants,

-Une étude de faisabilité pour l’aménagement et l’exploitation des ressources pour financer les actions de développement initiées par la commune.

-Une réglementation de l’exploitation des ressources naturelles sur le territoire,

-La création et l’aménagement des produits de ces carrières.

Néanmoins, il faut noter que l’accès à certaines de ces carrières reste très difficile à cause du mauvais état des routes existantes (Babong) et au manque de voie d’accès pour d’autres. Le tiers de la superficie communale est couverte par la forêt, le bois est disponible et abondant. Les essences présentes sont :le Bibolo, le Moabi, le Framiré, le Eyon, l’accajou, le fiake, le sipo, le sapelli, le bubinga et une diversité des espèces végétales (produits ligneux et non ligneux. Cependant l’exploitation n’est pas codifiée. Les habitants des villages l’utilisent comme bois de chauffe ou pour la construction. Les exploitants forestiers, en général des clandestins, en font une utilisation intensive, ce qui contribue à une forte dégradation du couvert forestier.

Atouts, potentialités et contraintes du milieu biophysique

Atouts, potentialités

contraintes

Climat favorable à la pratique des activités agricoles et pastorales et à la création des forêts

- Sol riche (cendre volcanique)

- Existence des sites des ressources naturelles exploitables (Carrière de sable, de pierres, d’argile, de latérite)

- Présence d’une aire protégée à Loum

- Présence des espaces pour le reboisement

Relief accidenté qui favorise le décapage du sol par les eaux de ruissellement

- Air très poussiéreux en saison sèche

- Accès difficile à certaines carrières

- Mauvaise gestion de l’aire protégée (coupe du bois par les populations, exploitations paysannes accrues)

Milieu humain

Histoire de la commune

Les premiers habitants de la zone les Bafuns logeaient dans les grottes aux pieds du mont Koupé. A l’arrivée des allemands en 1800, les occupants s’appelaient Elom qui signifie « habitants de la grotte » Ce lieu occupé par les Elom a été baptisé " LUM" par les allemands. Cette appellation allemande du lieu a par la suite évoluée en "Loum" après l’arrivée des français. Les Bafuns se sont entre temps déplacés des pieds du mont Koupé pour s’installer à quelques Kilomètres de là c'est-à-dire à Manegwassa, Babong , Bonalébé, Mabombé et Bonkeng. Toutefois, les Bafuns constituent aujourd’hui une minorité après les arrivées successives des Bonkeng en 1900 et par la suite des bamilékés qui se sont installés pendant la construction du chemin de fer en 1950 et du développement des plantations de café et de cacao. Le développement des plantations industrielles de bananes et d’ananas a contribué à davantage attirer les autres ethnies dans la commune. On y rencontre aussi donc les Bamouns, les Foulbés, les Bassas, L’actuel Commune de Loum a auparavant été un poste administratif relevant du chef de la subdivision de MBANGA. Elle a été créée par le Décret présidentiel N° 2028 du 07 Juin 1955. L’espace communal regroupait Loum, Jombé et Penja. Loum connait un développement prononcé à partir de l’époque coloniale allemande, c’est à dire dès la fin du 19ème siècle. Sa position géographique fait d’elle une ville carrefour, frontalière des départements du Nkam dans le Littoral et du Koupé Manengouba situé dans la zone anglophone du Cameroun, d’où son caractère cosmopolite. Le passage de la nationale N° 5 n’a pas eu que des effets positifs comme l’extension de la ville avec la création de nouveaux quartiers, de nouvelles plantations vers Tombel, de nouveaux sites d’écoulement de marchandises mais aussi des effets négatifs dans la mesure où le passage sur la périphérie a énormément diminué les activités du centre-ville. L’installation de l’entreprise agro industrielle PHP/SBM1 a aussi contribué à l’urbanisation de Loum. Le besoin croissant d’ouvriers dans les plantations qu’elle a créées a été à l’origine de flux migratoires importants en direction de l’arrondissement. L’urbanisation a été favorisée directement ou indirectement par ces agro industries, à travers la construction d’écoles publiques, de centres de santé, l’installation du réseau d’adduction d’eau potable et de l’électricité. La commune a par la suite été divisée par un décret présidentiel créant la commune de Jombé-Penja et par le même fait séparant les espaces de Jombé et Penja de la commune de Loum.

Population

Données démographiques

La population totale est estimée à 39 707 habitants (selon le recensement 2005 et consécutif à la création de la commune Njombé-Penja) répartis dans 12 villages. Les groupes ethniques présents dans la commune sont : Bafun, Bonkeng, Babong, Mbos, Bamiléké, Haoussa, Bakossi.

Les ethnies

La population du Loum se distingue par son caractère très cosmopolite. Elle est le résultat d’une concentration de plusieurs groupes ethniques autochtones, immigrés ou allogènes.

Les ethnies autochtones

Sont considérés comme autochtones, les premiers occupants à la date de la colonisation allemande. Ils sont communément appelés les « Mbos », et représentent à peu près 16 % de la population. On distingue :

-les BAFOUNS installés au centre de l’unité administrative de Loum et se retrouve aussi dans l’arrondissement de Njombe-Penja

-les BONKENG dans les villages Bona Oh, Bonambomé, Bona Ollo et Njombe

-les BABONGS limitrophes avec les Yabassi.

Ces populations ou ethnies sont administrées traditionnellement par des chefferies traditionnelles. Une chefferie de 1er degré pour le Canton Bonkeng résident à Njombé Penja et d’une chefferie de 2ème degré pour le Canton Babong. Ces chefs sont secondés par les chefferies de 3ème degré dans les villages.

Les ethnies immigrées

La population allogène ou immigrée se retrouve sur l’ensemble de la commune. Par ordre d’importance, on retrouve :

- Les BAMILEKES : Très entreprenants et dynamiques, ils constituent la forte majorité des populations immigrées ; environ 80 %. Cette forte expansion des Bamiléké résulterait principalement de l’attrait procuré par la fertilité du sol d’une part, et d’autre part la situation de Loum (Zone de transit entre la grande métropole Douala et les villes de l’Ouest).

- Les NORDISTES (PEULS, HAOUSSA) : Très islamisés,

- Les BETIS. Outre ces trois ethnies qui sont les plus importantes, on trouve également les BASSA, les BAMOUN, les BAFIA, et les YABASSI. La communauté étrangère, non négligeable est essentiellement composée de Nigérians.

Pour ce qui est des relations inter ethniques, elles sont pacifiques et il n’existe aucun conflit. On note plutôt une cohésion et une implication de tous pour les activités de développement dans le village, ceci à travers les travaux d’investissement humain et les contributions pour les projets de développement. Cela constitue un atout à exploiter pour la mise en oeuvre de la décentralisation

La religion

La religion locale est dominée par le christianisme, toutes tendances confondues, avec une forte présence de la tendance de l’Eglise Evangélique du Cameroun. L’islam est représenté par une très petite minorité. Les églises présentes dans l’arrondissement sont les suivantes:

• Eglise évangélique du Cameroun (EEC)

• Eglises baptistes

• Eglise catholique

• Eglise Presbytérienne du Cameroun

• Eglise Apostolique du Cameroun

• Autres églises (Témoins de Jéhovah, Eglise Pentecôtiste, Faith and Work, Solid Rock, Deeper Life, Plein Evangile, Global Assembly, Christianitius, Eglise Frontière du Cameroun)

Les partisans de toutes ces religions vivent en harmonie et dans une tolérance permanente. Ces institutions religieuses sont des maillons clés de la mobilisation et de l’éducation des masses.

Caractérisation des populations vulnérables

On retrouve dans la commune plusieurs types de population vulnérables : les vieillards, les handicapés, les orphelins. On ne retrouve cependant pas les enfants de la rue, parce que nous sommes dans une zone où la cohésion sociale et le communautarisme sont encore présents. C’est cette cohésion qui permet encore la prise en charge des vieillards et des orphelins au niveau familial. On note cependant une baisse du pouvoir d’achat des ménages qui rend difficile la prise en charge de ces couches vulnérables. Les vieillards sont maladifs et ont besoin des soins de santé de qualité que leurs proches ont du mal à leur fournir. C’est ainsi que beaucoup ont proposé la création des centres de prise en charge des populations vulnérables.

Habitat

L’habitat dans la commune est disposé différemment selon qu’on se trouve en zone rurale ou en zone urbaine. En zone urbaine notamment il est concentré tandis qu’en zone rurale il est disposé de manière dispersée. On rencontre donc par endroit les zones de fortes concentrations de maisons d’habitation (zone urbaine) et sur d’autres des zones complètement inhabitées (zone rurale). Sur l’étendue du territoire de la commune les maisons sont à 70% construites en planches "crabotes", recouvert de tôles ondulées sur une charpente en bois. Les cuisines et les toilettes sont généralement externes aux domiciles. Parfois, ces toilettes sont quasiment absentes et les populations ont recours à la défécation à l’air libre, ou ont recours aux rivières et marigots.

On dénombre quelques maisons en blocs de terre dans l’espace du canton Babong et de véritables villas en zone urbaine.

La qualité et la caractéristique de chaque maison présente le signe du statut social et du niveau de revenu du propriétaire. Un ménage en fonction de la taille de la famille peut disposer de plus d’une maison. La tendance générale étant que chaque personne adulte puisse disposer de son propre logement. L’architecture et notamment les formes de toiture permettent de distinguer les cases de notables et des chefs de quartiers aux toits coniques.

On pourrait cependant dire que l’accès à un logement décent reste une difficulté pour les populations de la commune de Loum à cause de tout le confort qui fait défaut : électricité, eau, latrines modernes, système d’assainissement etc.

Système foncier

Dans la commune, on acquiert la terre par héritage, par don ou par achat. Les terres appartiennent aux familles et leurs descendants. Chacun est propriétaire dès que les droits d’acquisition lui sont reconnus. Les terres sont utilisées pour les constructions et pour les travaux champêtres. L’accroissement de la population et l’insuffisance de terre créent une pression foncière qui occasionne des destructions d’arbres, l’occupation de l’espace forestier et même de la réserve forestière au profit de la pratique des activités d’agriculture ou de construction. Les populations pratiquent autour des maisons d’habitation, la petite agriculture et le petit élevage. De manière générale, le foncier est anarchiquement exploité dans la commune de Loum, pourtant il pourrait constituer une des sources de recettes pour la commune. Il serait nécessaire de réaliser le fichier des propriétaires fonciers pour envisager dans l’avenir une collecte de la taxe foncière. La réalisation du Plan d’occupation des sols permettra d’identifier et de sécuriser des espaces pour la réalisation d’infrastructures sociales envisagées dans le plan de développement de la commune.

Acteurs du développement local

Comme acteur de développement dans la commune de Loum on peut noter : Les comités de développement des différents villages qui appuient le développement dans les secteurs (sociaux par la construction des salles de classes, l’octroi des tables bancs, l’ouverture et l’entretien des routes, le curage des caniveaux, construction et maintenance des infrastructures, culturels ), Les coopératives (coopérative des hommes honnêtes du Cameroun COOPHOC, la COOPAESOC, COOPROMOL, CONACFAC) soutiennent le développement agricole et de l’élevage, en recherchant les appuis pour leurs membres, la vente groupée des produits, l’octroi des crédits etc. L’ONG HEIFER Cameroun soutien l’élevage et l’agriculture

Les associations à caractère culturel et ethnique participent à la promotion de la culture, Les GIC (environ 75 dans l’ensemble du territoire communal) participent au développement l’agriculture, de l’élevage eu commerce. Les institutions religieuses ne sont pas en reste. L’église catholique a construit plusieurs collèges secondaires et écoles primaires et un centre de santé. L’église évangélique a à son actif un centre médicalisé et plusieurs collèges secondaires et écoles primaires.

Activités économiques

Agriculture

L’économie de la population est basée essentiellement sur l’agriculture. On estime la population agricole à plus 60%. L’agriculture est pratiquée pour la consommation et la commercialisation. Les cultures pratiquées sont principalement les vivriers (maïs, haricots, banane plantain, banane douce, manioc, patate, igname, pistache, piment, etc.) et du maraîchage (carottes, choux, laitue, haricot vert, Légumes feuille,..) On cultive aussi la papaye solo, le poivre, les agrumes, le palmier à huile. La culture d’exportation qu’est le café a connu un sérieux recul dans l’arrondissement du fait de la baisse de son cours sur les marchés et de la réduction de l’espace de production par la pression démographique cependant la culture du cacao est en cours de reprise. Les cultures vivrières servent en partie à la consommation dans les familles et à la vente sur les marchés locaux. En raison du coût très élevé de ces engrais sur le marché local, ces derniers font parfois usage des déchets de porcherie, du poulailler et de déchets de cuisine. Sur le plan technique nous avons constaté dans les villages une faible maîtrise des techniques culturales par les producteurs et une faible organisation des GIC. Le secteur agricole dans la commune souffre non seulement du fait des coûts des intrants trop élevé, mais aussi du faible encadrement des producteurs et du mauvais état des voies de communication pour l’évacuation des récoltes. Sur le plan de la répartition des terres cultivables, on note en zone urbaine la disparition des zones d’agriculture au profit des zones d’habitation. C’est pour cela que beaucoup de ménages essayent d’acquérir des parcelles de terres cultivables en zone rurale.

Sylviculture

Le tiers de l’espace communal est occupé par la forêt cependant l’exploitation clandestine du bois, pratiquée de manière anarchique est une menace sérieuse pour la préservation du couvert végétal. Aucun suivi n’est fait, aucune règlementation n’est appliquée sur l’entretien et les coupes des arbres. Les arbres fruitiers tels que les manguiers sauvages, les kolatiers (kola conventionnelle et « bitter kola ») ou des noisetiers sont entretenus et plantés. On note aussi autour des maisons d’habitations des arbres pour la plupart fruitiers. La sylviculture n’est donc pas une activité pratiquée au sens économique. Pourtant la commune gagnerait à investir dans ce secteur puisqu’il ya d’importantes parcelles de terres inoccupées sur le territoire.

Elevage et pêche

En matière d’élevage, les populations de Loum pratiquent quotidiennement de l’élevage traditionnel et quelques personnes pratiquent l’élevage homologué (porcine, ovine, caprine canard, oie, caille, lapin, volaille, aulacode). Depuis quelques années, le service d’élevage de Loum occupe la palme d’or avec l’élevage non conventionnel des aulacodes, grenouille Goliath, élevage des escargots, élevage des cailles. Tous ces élevages reçoivent l’appui des personnels de l’élevage, et des ONG HEIFER Cameroun et Project W.W.F.

Comme l’agriculture, l’élevage connaît un problème de faible maîtrise des techniques d’élevage et de coûts élevés des intrants. La structure d’encadrement est également peu présente sur le terrain. Une des contraintes majeures est l’énergie électrique qui est peu étendue sur le territoire de la commune, ce qui freine la pratique d’un élevage moderne.

Pour ce qui est de la pêche, il existe une de subsistance à travers les rivières et ruisseaux qui parcourent la commune. Le centre d’alevinage construit en attente de l’approvisionnement en eau permettra de booster le secteur de la pêche.

Chasse

Il existe encore dans l’espace forestier de Loum de petits rongeurs (rats des champs, rats palmistes, écureuils, hérissons, porc- épics), phacochère, pangolins, singes, biches, antilopes, lièvres, grenouilles goliath en nombre très réduit. La chasse pratiquée de manière traditionnelle se limite à la capture des oiseaux (perdrix), à la trappe des rongeurs (rats, hérisson, porc-épic) la capture de gros gibiers est rare à cause de l’expansion des zones agricoles, la construction des maisons d’habitation et le déplacement des animaux vers Yabassi. On ne retrouve donc plus de chasseur au sens professionnel du terme.

Exploitation forestière

La commune de Loum possède la forêt sur plus d’un tiers de l’étendue de son territoire et une réserve forestière traversée par la nationale N° 5. On y trouve des essences recherchées (le Bibolo, le Moabi, le Framiré, le Eyon, l’acajou, le fiake, le sipo, le sapeli, le bubinga), L’exploitation n’est cependant pas légale, il est pratiqué par des clandestins qui ne respectent aucune règlementation, ni aucun code. Cette exploitation anarchique des arbres et autres arbres fruitiers pour la recherche permanente du bois de chauffe et la construction ou pour toute autre utilisation constituent un danger pour l’environnement puisqu’il se fait sans aucun souci de régénération. C’est ainsi que la réserve forestière de Loum est aujourd’hui menacée par les activités humaines (plus du tiers de la superficie est occupée). Des actions doivent être entreprises pour matérialiser et sécuriser cette ressource.

Collecte des produits forestiers non ligneux

Comme produit forestier ligneux, les populations de la commune exploitent les raphias pour la collecte du vin blanc, liqueur prisée pour la consommation familiale, pour la vente et pour les cérémonies traditionnelles. Ces plantations de raphias se trouvent pour la plupart dans les bas-fonds et les zones marécageuses. Sa collecte est cependant anarchique car chacun y va selon ses besoins. Les autres produits forestiers non ligneux (PFNL) les plus visibles sont la kola conventionnelle, le « bitter kola », le « Djansang », la mangue sauvage, le bambou et le rotin. On peut y ajouter diverses espèces de plantes médicinales. On en voit surtout au sein des espaces forestiers de Bonalebe, Balondo, Bonadam II, Salaka. Ils ne font pas l’objet d’une exploitation rationnelle et contrôlée.

Artisanat

Les activités artisanales sont très peu nombreuses. L’artisanat est dominé par la sculpture sur bois avec la fabrication des objets usuels (mortier, pilon, manche de houes etc.), des masques et autres objets pratiqués par les occupants Bamiléké en rapport avec leur tradition. Il est aussi dominé par l’art du Bambou et l’utilisation des fibres pour la fabrication des paniers, des tabourets, du plafond. On note aussi toujours en nombre très restreint, des fabricants des nattes en raphia et des personnes pratiquant le tricotage. On dénombre aussi sur l’étendue de la municipalité, quelques unités artisanales de brassage d’huile de palme dont la production est proposée sur le marché local. Les artisans pratiquent encore une activité rudimentaire. Ils sont isolés et les techniques ne trouvent pas des outils et un environnement de communication.

L’ouverture d’un comptoir artisanal au centre urbain de Loum pourrait contribuer à la promotion de l’artisanat local, ce qui pourrait favoriser le développement de l’activité touristique.

Commerce

Les activités de commerce sont concentrées dans l’espace urbain qui possède quatre marchés (Marché central, Marché Loum chantier gare, Marché mondial, Marché Loum chantier compagnie). Ces marchés permettent l’approvisionnement en besoin de première nécessité, en intrant agricole et l’écoulement des produits agricoles et d’élevages. Dans les zones urbaines, chaque village possède un espace d’échange hebdomadaire (marché non aménagé) où les populations viennent acheter et vendre pour la subsistance. Le marché de Bonkeng est particulier, il est reconnu comme un espace d’approvisionnement en safout, Kola, noisettes, les acheteurs viennent de Douala, Yaoundé et même de Libreville. Loum étant une zone à dominance agricole, les activités de commerce y sont pratiquées avec une importance particulière. La commune devra faire une étude de faisabilité pour équiper ces marchés ruraux et pouvoir y prélever les tickets de marché, ce qui est une source non négligeable de recettes communales. Elle devra aussi favoriser l’accès à ces marchés en aménagement des routes, ce qui pourra attirer un nombre important de clients venant des communes et même des régions voisines.

Industrie

Le secteur industriel est caractérisé par la présence d’une entreprise agro-industrielle ; le PHP-SBM (les Plantation du Haut Penja – Société de Bananeraie du Moungo). Les plantations et les unités de stockage qu’elles contrôlent attirent de nombreux ouvriers agricoles, des techniciens et des cadres dans le domaine de l’ingénierie agricole. Elles emploient un nombre important d’habitants, en particulier les jeunes. Elles reversent à la Commune des taxes directes et des redevances perçues par les services des impôts. Tout cela contribue à accroître la visibilité et l’attrait de la Commune. Nous pouvons noter quelques usines de conservation de cacao et de café.

Services / Secteur privé

En matière de service, on dénombre :

- 12 secrétariats bureautiques localisés en zone urbaine à cause de la disponibilité relativement constante de l’énergie électrique.

- 01 Cablo opérateur (canal10) qui distribue les images et sert aussi de courroie de communication dans la ville.

- 02 stations d’essence (CAMOCO et Total)

- 04 Hôtels, 07 auberges et environ 12 petits restaurants

- 01 entreprise de transferts d’argents et d’épargne (Express Union)

- 25 Call-boxeurs qui offrent les services de téléphonie mobile (appel et transfert de crédits)

- Environ 60 mototaxis qui offrent les services de déplacement urbain et inter villages.

 

 

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