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Ville/Village : GOBO

(Département Mayo Danay - Région EXTREME-NORD)

Posté : mercredi 20 mars 2019 à 11:31 | Modifié : vendredi 28 février 2020 à 15:37 | Vues 2K+


 

 

Localisation de la commune

La commune de Gobo a été créée par le décret N° 93/321 du 25 novembre 1993. Elle couvre une superficie de 496 Km2 occupée par environ 68 000 habitants avec une densité de 146 habitants au Km2. Elle s’étend de 9°55'48’’ à 10°16'33’’ de latitude Nord et de 15°13’26’’ à 15°42’ de longitude Est. La commune de Gobo est constituée de 40 villages et deux cantons à savoir (le canton de Bougoudoum peuplé des Massa et de quelques éleveurs peuls et le canton Moussey habité majoritairement par des Moussey et de quelques minorités Peul, Bornouans, Arabes Choa, massa et Toupouri). Elle est située dans l’arrondissement de Gobo dont le chef lieu est Gobo, département du Mayo-Danay et dans la région de l’extrême-nord Cameroun.
Elle est limitée :
-    au Nord par  le fleuve Logone qui est la frontière naturelle avec le Tchad
-    au Sud par la même République du Tchad
-    à l’Est toujours par le Tchad
-    et à l’Ouest par l’arrondissement de Guéré et Wina

Liste des village de la commune de GOBO

Canton MOUSSEYE : BIGUI FOULDA, GOBO, DOM2, GUIMRI, KAÏGUE, KOROMBA, MONGUI, MOUDMARA, ESS, DJELME DONGO, POLGUE CENTRE, POLGUE BEKSOU, DOMPYA, MATCHAMANDI, KELLE, DOMII, HOLOM, DOUDJIDA, TCHAMTOKO, GUIRIOU GRAND.

Canton de BOUGOUDOUM : YAKREO, GUIRIOU FOULBE, GUIRIOU ZEGUELEO, DONGONOULDAINA, NAIKISSIA, GALAMBASTA, GUIRIOU ECOLE, BASTEBE, GOUFKA, GALAMFOULDA, NOULDAINA, POIDI, NGARANA, MASSA KOUTWEITA, DABANA, KARAMI, DOBONA, MASSA IKA, GONONDA, KARAMII.

Ces deux cantons constituent les principaux pôles de développement de la commune de Gobo. En effet, le canton de Bougoudoum est réputé pour son potentiel en ressources naturelles notamment le sable et les rives poissonneuses du Logone qui le traverse en certains endroits. Pour ce qui est du canton Moussey, c’est son potentiel en ressource économique qui en constitue son principal attrait.

Milieu biophysique

Climat

Le climat de Gobo s’arrime à celui de la région de l’Extrême-Nord ; il est du type soudano- sahélien. La période allant de janvier jusqu’en mai correspond à la grande saison sèche et la température au cours de celle-ci oscille autour de 39°C .Celle ci baisse naturellement en saison de pluie mais, ne se situe presque jamais en deçà de 29°C. La pluviométrie annuelle est comprise entre 800 et 900mm.
Ce climat est caractérisé par la succession de 02 saisons notamment une saison des pluies d’environ quatre mois (début juin à fin septembre) et une longue saison sèche dont la durée varie entre 7 et 9 mois (généralement entre novembre et juin). Le pic des températures est observé au mois d’avril avant l’arrivée des pluies. Toutefois, ce climat reste favorable à la pratique agricole et à l‘élevage. Une abondance pluviométrie est observée au mois d’août (900mm).


Sols

Sur l’ensemble de la commune, l’on rencontre deux (2) principaux types de sols : les sols sableux et les sols argileux. La situation se présente comme suit:
-    Les sols sableux: ils sont de faible fertilité et sont utilisés pour la culture du Sorgho rouge, du mil pénicillaire, des arachides, du maïs et du Vouandzou. On les retrouve essentiellement dans le canton de Bougoudoum. L’importance de ces sols dans le canton Bougoudoum draine de nombreuses populations en provenance du canton Mousseye (Gobo) pour le prélèvement de sable.
-    Les  Vertisols(Karal)  destinés  aux  cultures  de  saison  sèches :  Ces  sols  sont  lourds,  donc difficiles à travailler. Ils ont cependant une bonne capacité de rétention de l’eau et sont utilisés pour la production du sorgho associé au Niébé, du petit mil, de l’arachide et du Sésame. Ces sols sont également utilisés dans la poterie. On les retrouve plus dans le canton Mousseye.
Hydrographie
Le Logone est l’unique fleuve que l’on rencontre dans la commune de Gobo. Il sert de frontière avec le Tchad. Quand il est en crue, il inonde une grande partie du canton Bougoudoum. Aux mois d’août et septembre, certaines localités notamment Bastébé, Nouldaina et Karam (1 et 2), sont très difficiles d’accès.
 

Végétation

La végétation à Gobo est composée d’une savane arbustive prédominante, composée de formations mixtes d'arbustes ne dépassant pas 7 mètres et d’une savane arborée constituée d'arbres et de graminées dont les arbres sont d’environ 10 à 12 mètres. Cette végétation regroupe diverses espèces dont les espèces locales fruitières et consommables, les espèces locales à usages domestiques et médicinales, les espèces exotiques fruitières puis les espèces forestières. Les plantes que l’on rencontre dans ces différentes formations sont :
-    Les espèces locales fruitières et consommables : le karité (Butyrospermum parkii), le néré (Parkia biglobosa), (Saba senegalensis), le Kapokier rouge (Bombax Costatum), le Tamarinier (Tamarindus Indica), (Ximenia americana), (Dispiros mespiloformis),(Anona senegalensis), le Baobab (Adansonia digitata), le Dattier du sahel (Balanites aegyptiaca), (Sclerocaya birrea), (Detarium microcarpum), (Ficus sp), (Vitex donania), (Acacia macrostachya), le jujubier (ziziphus manitiaca), (crataeva religiosa), (Moringa oleifera).
-    Les   espèces   locales   à   usages   domestiques   et   médicinales   :   le   Caïlcédrat   (Khaya senegalensis),    (Afzelia    africana),    (Haeria    ineeignus),    (Bauhinia    sp),    (Terminalia    sp),
(Crossopteyx  febrifuga),  (Combretum  sp),  (Acacia  albida),  (Guiera  sénégalensis),  (Atada soudanica),    (Cardenia    termifolia),    (Nauclea    latifolia),    (Daniella    olivera),    (Secuidaca
longipedonculata), (Ptecarpus erinaceus), le Kapokier (Ceiba pentandra),
-    Les espèces exotiques fruitières puis les espèces forestières : (Psidium goyava), le papayer, le Manguier   (Mangifera   indica),   (Anoma   squamosa)   (Anacardium   occidentale),   le   Nimier
(Azadirachta indica), l’Eucalyptus (Eucalyptus
-    camadulensis), (Cassia siamcre), (Gmelina omborea), (Delosix reggia), (Jatropha crucas).
La commune de Gobo ne dispose pas de forêt classée. Cependant, des forêts protégées, des bois sacrés, des sites agro- forestiers et des aires de reboisement constituent des zones à forts potentiels (Gadambe, Gononda, Bastebé). Ces surfaces sont sous la menace de la pression démographique qui a entre autres conséquences la coupe abusive du bois pour des besoins socio économiques et l’accroissement des surfaces de culture.
 

Ressources minières

Le sous sol de Gobo n’a pas encore fait l’objet d’une prospection sérieuse de manière à évaluer son potentiel en ressources minières. Toutefois, l’on trouve essentiellement le sable et le gravier du côté de Nouldaina dans le canton Bougoudoum vers Massa Ika. Le côté argileux des sols dans le canton Mousseye fait penser à un potentiel important  en matière d’argile.  Cependant,  ce matériau ne fait pas encore l’objet d’une exploitation, faute d’exploration suffisante.
 

Faune

Selon les populations riveraines c’était une faune très diversifiée mais, du fait de la menace des hommes et des changements climatiques ces animaux ont migré vers le Tchad et vers d’autres arrondissements tels GUERE précisément. Par ailleurs, on y rencontre encore quelques herbivores et granivores, les rongeurs, les oiseaux et quelques carnivores. Ainsi on peut distinguer les pintades, les canards sauvages, les cailles, les hérissons, des rats, les antilopes, les lapins, les rats palmistes. On y rencontre également diverses espèces de serpents et de singes. Les grands mammifères tels que les girafes, lions panthères et buffles ont presque disparus.
 

Ressources naturelles et environnement

La commune dispose de quelques ressources naturelles à savoir : le fleuve Logone, les terres cultivables, des bosquets, les carrières de sable dont les villages riverains du fleuve sont Noudaina, Massa-Ika, Massa-Koutweita et 7 zones de pâturage qui sont :
-    Périmètre  de  Guiriou :  limitée  au  nord  par  le  village  de  Guiriou  Gagné,  à  l’Ouest  par l’Arrondissement de Guéré (Holom), au Sud par la République du Tchad, à l’Est par le village
Moungui.
-    Périmètre de Yaéré de Guiriou : limité à l’Est par Gobo, au Sud par Guiriou grand.
-    Périmètre de Polgué : limité à l’Ouest par Polgué, au Nord par Baïga et Gouma, à l’Est par la République du Tchad.
-    Périmètre de Djelmé : limité au Nord par le Canton de Bangana, au Sud par Ess, à l’Est par
Djelmé.
-    Yaéré de Nouldaïna : limité au Nord par le Logone et au Sud par le canton de Bougoudoum.
-    Périmètre de Dongo Nouldaïna.
-    Le lit du Logone de Karam à Myogoye.
Les populations de la commune sont tributaires de ces ressources naturelles qui les entourent. Ces ressources connaissent une forte pression anthropique qui est liée aux exploitations agricoles
itinérantes sur brulis, exploitation des carrières pour les constructions des maisons d’habitation et
des infrastructures, le surpâturage. De très faibles dispositions sont prises pour protéger ces ressources naturelles. En effet, la commune ne dispose pas de forêt classée. Quelques aires de reboisement y existent cependant et constituent des zones à forts potentiels. Ces surfaces sont sous la menace de la pression démographique qui a entre autres conséquences la coupe abusive
du bois pour des besoins socio économiques et l’accroissement des surfaces de culture. Pour réduire les méfaits de ces actions, plusieurs actions de plantation d’arbres sont réalisées régulièrement ; mais le taux de succès demeure faible faute de moyens de suivi des plants qui sont soumis à l’action des termites et des animaux domestiques en divagation.

Milieu humain de la commune de GOBO

Gobo vient de Gobri c'est-à-dire le nom du patriarche qui venu du Tchad et qui s’installe dans la commune de Gobo dans les années 1800. La première école qui est l’école publique de Djelmé est construite en 1954. Les deux premières missions furent les missions catholiques et la mission protestante. En 1985, une très grande famine a sévi dans cette localité et a tué de nombreuses personnes la même famine s’est répétée en 1998 avec pour cause la très mauvaise production. Avant 1993, la commune de Gobo faisait partir du grand arrondissement de GUERE. Elle est l’une des nouvelles collectivités territoriales décentralisées de base. Elle a été habitée dès la première moitié du 19ème siècle par des peuples venus du Tchad portant le nom général, les Gobri, qui aurait donné le nom actuel de la commune.
 

L'organisation sociale

L’organisation sociopolitique est marquée par une cohabitation du pouvoir traditionnel et moderne. Dans tous les villages de la commune, l’organisation socio politique est caractérisée par une centralisation du pouvoir autour des chefs de cantons (Bougoudoum et Mousseye). Le pouvoir de ces derniers est relayé dans les villages par les Lawans.
Le pouvoir coutumier et ses instances de gestion
La commune de Gobo compte deux cantons subdivisés en quarante villages. Tous les chefs de cantons et les Lawans sont les auxiliaires de l’administration placées sous l’autorité du sous préfet qui est garant sur le plan administratif de l’intégrité territorial. Les chefs de cantons quant à eux sont garants de l’autorité traditionnelle au niveau des villages assistés de ce fait par les Lawans chargés de la gestion des instances quotidiennes du village et  de l’exécution des différents sacrifices qui garantissent le bien être de la communauté. Ces derniers sont assistés dans ces tâches par des responsables de quartier (Djaoros).La prise de décision est faite par le sous préfet qui est le principal relais de l’administration. Les chefs de cantons et Lawans sont à cet effet vidés de beaucoup de leurs prérogatives, mais l’administration leur réserve une place importante dans la gestion du territoire : elle est sollicitée dans la recherche de solutions à des contentieux sociaux posés à l’administration et dans la recherche des solutions aux problèmes fonciers. Quant au pouvoir moderne, il est assuré par l’administration (Sous préfet) et par la commune, les conseillers municipaux dans chaque village servent d’interface entre la mairie et le village. Ils s’occupent en l’occurrence de :
-    L’information de la population sur les activités administratives ;
-    L’accueil des partenaires arrivant dans le village ;
-    La gestion des préoccupations du village liées à l’administration.
 

La population

La population totale des villages de l’arrondissement de GOBO est estimée à environ 68 000 habitants avec une densité de 146 habitants au Km2. Cette population est essentiellement jeune, les enfants de moins de huit ans représentant environ 15 161 personnes. Ceux de vingt ans représentent à peu prés 2582 personnes. A cet effectif il faudrait également ajouter les jeunes qui se déplacent pour des raisons diverses à la recherche de l’amélioration de leurs conditions de vie.
Cette population est en proie à plusieurs maux sociaux qui tendent à dépraver les mœurs. Ainsi, on  peut distinguer le vagabondage sexuel, le grand banditisme avec le phénomène des coupeurs de route, l’alcoolisme et bien d’autres.
 

Ethnies

La population de la commune est assez cosmopolite. Cinq (5) groupes ethniques sont les plus visibles: Les Mouseye (50% de la population), les Massa (40%), les Kanouris, les peuhls et des Toupouris se partageant les 10 % restants.   Les autres groupes ethniques, venant des autres régions septentrionales du pays et de la zone méridionale   sont   très   peu   représentés.       La  communication se fait en Mouseye en Fufuldé et en français (interlocuteurs originaire des régions méridionales du pays). Les relations interethniques sont pacifiques.
 

Religions

Trois  religions se partagent la commune de Gobo : l’animisme, le christianisme et l’Islam. L’animisme est fortement représenté. Les Chrétiens (sont répartis en deux obédiences principales : Les Catholiques et les Protestants. Les protestants sont en majorité rattachés aux tendances luthériennes (Eglise Fraternelle Luthérienne, Eglise Evangélique Luthérienne) et baptistes. La cohabitation entre ces différentes obédiences est excellente. Aucun affrontement n’a opposé des membres de religions différentes. L’islam est fortement ancré au niveau de l’espace urbain mais, dans les villages ce sont davantage l’animisme et le christianisme.
 

L'habitat

La commune de Gobo connait trois types d'habitat : traditionnel, semi  moderne et moderne. L'habitat traditionnel est prédominant dans les villages péri urbains de la commune. Il s’agit en effet des villages Dongo nouldaina, Guimri, Kaigué. L’habitat dans ces villages est constitué  de cases  rondes  ou  de  bâtiments  rectangulaires  en  banco,  recouverts  de  paille.  On  retrouve quelquefois au sein d'une même concession des habitations traditionnelles et semi modernes. L'habitat traditionnel est de forme irrégulière, les limites parcellaires n'étant pas clairement définies. Ce type d’habitat est lié aux valeurs socioculturelles des différents groupes sociaux mais surtout au niveau de revenus des populations.
    L’habitat semi moderne : il est caractérisé par des murs en banco et des toitures en tôles. Ce type d’habitat est faiblement répandu, mais l’est plus dans les villages  à fortes concentration démographiques précisément Gobo, Nouldaina.
   L’habitat  moderne :  il  se  caractérise  par  des constructions de formes rectangulaires  construites en dur (parpaings de ciment ou pierres latéritiques et toiture en tôle) ; ces types d’habitats sont localisés à Gobo centre, et dans une moindre mesure Djelme centre (Lona) qui abrite d’ailleurs la résidence du sous préfet.
L’utilisation des latrines n'est pas dans les habitudes sociales des populations de Gobo. Le recourt à la nature est encore fréquent et il n'est pas rare de constater des excrétas aux abords des emprises publiques, aux alentours du marché  et des habitations. En effet la plupart des familles ne disposent pas encore de latrines ; seules quelques familles, celles qui ont perçu l’importance de l’hygiène possèdent des fosses sceptiques, des latrines améliorées ou des latrines traditionnelles. Les latrines publiques sont quasi inexistantes et se limitent à certains lieux publics (sous préfecture, marché de Gobo, Lycée, CMA de Gobo).
 

Système foncier

Le système foncier dans la commune est un ensemble de règles complexes, et complémentaires. En effet, les différents modes d’accès à la terre au niveau de l’espace urbain et même dans l’ensemble de la commune sont le droit de propriété, le droit d’usufruit, le droit délégué et le droit éminent. Le droit de propriété est le mode d’accès à la terre par héritage. Les familles possèdent des droits de propriété sur les terres qu’elles exploitent. Ce droit est géré par le chef de concession ou de famille. Le droit d’usufruit est le mode d’accès à la terre par emprunt. Il peut concerner aussi bien des autochtones que des étrangers.
Le droit délégué est un type d’arrangement plus social que foncier que l’on rencontre un peu plus dans la zone péri urbaine de la commune à savoir Mongui , Koromba , Dom soulekon La procédure est la suivante : un « étranger » sollicite une terre et le droit de s’installer dans le village. Il entre dans une relation d’alliance ou de clientèle avec un chef de famille, qui devient son tuteur, et lui offre ou négocie pour lui une terre à exploiter.
 

Acteurs  du développement de l'économie locale

Plusieurs acteurs de développement mènent au quotidien des actions pour le compte du développement de la commune de Gobo. Entre autre acteurs, il y a les organisations à base communautaires, la société civile, le secteur privé et les sociétés et structures de développement.
Les organisations à base communautaire (GIC)
Il en existe des dizaines dans la commune. Ceux-ci sont pour l’essentiel des GIC agricoles. Ils s’associent pour mener un certain nombre d’activités et se partagent les bénéfices. Le tableau ci- dessous reprend la liste des organisations internes de la commune de Gobo
Le secteur privé
Fortement représenté par les commerçants qui font dans les produits manufacturés, les produits de l’artisanat et les produits agricoles surtout au niveau de la  commercialisation des intrants. Ces derniers participent à l’augmentation des revenus dans la commune.
Les structures de développement
La principale et la plus en vue est la SODECOTON qui aide plusieurs paysans dans l’exercice de leurs activités de production. En subventionnant les intrants, elle accompagne les paysans dans la culture des céréales (maïs) et légumineuses (soja)

Les principales activités économiques

Les activités économique de la commune relèvent principalement du secteur primaire et sont basées essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat et le petit commerce.
 

L'agriculture

Elle constitue la principale activité menée dans la commune. Elle est  une agriculture d’auto consommation familiale, pratiquée par toute la population et constitue la principale source de revenus. Toutefois les systèmes de production restent dominés par les méthodes traditionnelles. Elle emploie plus de 22 000 des actifs représentant les 1/3 de la population selon les données du MINADER. Parmi les principales spéculations, on a le sorgho (SS, SP et le riz pluvial), niébé, l’arachide
 

Les systèmes de production

De façon générale, la daba est l’outil le plus utilisé par les agriculteurs. Cette situation les confine dans une agriculture traditionnelle extensive qui se caractérise par l'emploi d'un niveau faible ou nul d'intrants, par l'association culturale (mode traditionnel). L'autoconsommation est la principale destination de la production. Ce type d'agriculture occupe la majorité des agriculteurs (environ 80 % des exploitations), avec des superficies variant de 5 à 8 hectares et une diversité culturale. Elle est peur rentable mais coûteuse en temps, en énergie et en main d’œuvre. Les variétés généralement sont des variétés locales améliorées qui s'adaptent aux conditions des exploitants.
Le maraîchage est peu pratiqué dans la commune. Les rendements des différentes spéculations sont très faibles. Les facteurs de productions les plus en vue sont la terre, le petit matériel agricole, les intrants et le financement des activités agricoles. La main d’œuvre agricole est non qualifiée mais aussi, la commune se vide des jeunes qui sont supposés actifs pour aller chercher des débouchés ailleurs.
Il faudrait ajouter le fait que les récoltes sont écoulées sur place ou dans les autres marchés périodiques environnants (Guéré, Dana, Bastébé, Noudaina), généralement en direction du chef lieu de département Yagoua et Maroua) ou des villes frontalières (Bongor). , Fianga,Gounou Gaya. De façon générale, la daba est l’outil le plus utilisé par les agriculteurs. Cette agriculture traditionnelle extensive est coûteuse en temps et en énergie, se caractérise par l'emploi d'un niveau faible ou nul d'intrants et d'associations culturales, dans un contexte de distribution traditionnelle des terres.
 

L'élevage

L’activité d’élevage constitue la seconde activité principale pratiquée dans la commune de Gobo. Elle porte surtout sur le petit élevage (petits ruminants, porcins, volailles) et l’élevage du gros bétail (Bovins, Equins, Arsins). Ces animaux trouvent leur compte sur le plan nutritionnel grâce aux sept (7) périmètres de pâturage qui existent dans la commune.
En termes d’infrastructures, la commune dispose de deux Centres Zootechniques et de Contrôle Sanitaire Vétérinaire à savoir Nouldaina et de Gobo et d’une délégation d’arrondissement de l’élevage. La divagation des animaux, le faible encadrement, l’accès difficile aux produits vétérinaires et aux crédits constituent les contraintes majeures pour l’élevage dans la commune. Par ailleurs la forte prévalence des maladies animales (pestes porcine et aviaire) et le vol constituent des menaces pour ce sous-secteur. L’accroissement démographique, la proximité au Tchad et l’existence des grands centres urbains constituent des opportunités à saisir pour promouvoir le petit élevage.
 

La pêche

Elle n’est pas pratiquée dans l’ensemble de la commune mais, constitue tout de même une activité assez importante. Elle est essentiellement pratiquée dans le canton Bougoudoum. La prise de poissons a fortement baissé ces dernières années à cause de l’utilisation intensive des filets de très petites mailles et de la baisse de la pluviométrie. Elle se pratique essentiellement pendant la saison sèche dans les marigots, les marécages et le Logone. Les sennes de plage, des filets dormants et les nasses constituent le matériel utilisé pour pratiquer cette activité. Pendant les mois d’octobre à juin considéré comme période de pêche officielle,
l’utilisation du matériel prohibé (filets à petits mailles) s’intensifie en violation avec les normes en matière de pêche. Les espèces prises sont : Hétérotis (Kanga), le Tilapia, silures, les capitaines et les carpes. Aucune statistique n’est disponible dans ce sous secteur toutefois, on peut noter que l’intensité de l’activité en saison sèche suscite l’installation des Tchadiens qui s’adonnent pour la plupart à la fabrication artisanale des filets de pêche. Les pêcheurs et les vendeurs des poissons sont confrontés à des problèmes de conservation et d’écoulement vers les centres de consommation.
 

L'artisanat

La commune de Gobo regorge d’innombrables artisans qu’on peut regrouper en deux catégories à savoir les artisans d’arts et les artisans de services. La première catégorie est la plus nombreuse et regorge en majorité les femmes. Cette première catégorie a comme spécialités :
-    La vannerie : la fabrication des nattes, les chapeaux, la corde, les tabourets, les sekos et les lits traditionnels
-    La poterie : les canaris, les jarres
-    La sculpture : les calebasses
La deuxième catégorie comprend les maçons, les forgerons, les couturiers, les coiffeurs, les cordonniers, les réparateurs motos et vélos, etc. Toutes les deux catégories n’ont aucune formation professionnelle. Le savoir-faire séculaire se transmet à travers l’apprentissage sur le tas pour les deux catégories d’artisans.
 

Le commerce

L’activité commerciale est dominée par le secteur informel et animée par le marché hebdomadaire. Les échanges portent sur les produits agricoles, les produits d’élevage, les produits de transformation locale et les produits manufacturés assurée par des boutiques. Les producteurs agricoles et les éleveurs écoulent leurs produits essentiellement au niveau des marchés hebdomadaire locaux que sont Nouldaina, Guéré Dana et yagoua. Les produits agricoles font l’objet de nombreuses transformations (vin traditionnel, huile d’arachide, beignets d’arachide, bouillie de riz) dont la vente et la consommation sont fortement ancrées dans les mœurs locales. Les marchés hebdomadaires permettent aussi de s’approvisionner en produits manufacturés venus des villes de Yagoua et Maroua. L’état défectueux  des  pistes  rurales  et  les routes carrossables   (en   saison   pluvieuse), l’insuffisance    des    magasins de stockage, l’inorganisation des commerçants et l’insuffisance de moyens de transport adaptés constituent les principaux problèmes du secteur.
 

Le tourisme

La commune de Gobo ne dispose pas de site touristique valorisé. Toutefois, potentiellement, il y’a :
-    Le fleuve Logone
-    Le bec du Canard
-    Les palais royaux de Bougoudoum et de Gobo
-    Les forêts sacrées
Ces sites constituent des sites à valoriser à des fins touristiques. Pour ce qui est du secteur hôtelier, la commune dispose de trois auberges.
 

Education

Le taux de scolarisation de la commune de Gobo en septembre 2013 supérieur à 95% selon les données de la délégation d’arrondissement. On dénombre les établissements primaires (44) dont 40 établissements primaires publics et 04 privés. L’ensemble de ces établissement compte un effectif 11 200 élèves dont 7069 garçon contre 4131 filles.
Sur le plan de l’enseignement secondaire, la commune compte 02 lycées d’enseignement général (Gobo et Nouldaïna) et 03 CES (Massa-Koutweita, Dompya, Bastébé) et 01 Lycée technique (Gobo).
Les infrastructures scolaires surtout les salles de classe sont à plus de 51,4% en mauvais état ou en matériaux provisoire. De manière absolue sur 144 salles de classes 70 sont construites en matériaux définitifs et 74 en matériaux provisoires. Le besoin réel exprimé actuellement est de 128 salles de classe. Les écoles primaires publiques sont sous équipées et le personnel qualifié est insuffisant avec une forte disparité. Le nombre d’enseignants moyen par école est de 2. Pendant qu’il y a plusieurs enseignants dans une même école au niveau de Gobo et Noudaina, d’autres écoles en souffrent de manière patente surtout celles des villages enclavés (karam 1, karam 2, Gadambé).
 

Santé

Le Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de Gobo constitue la principale infrastructure sanitaire publique de l’arrondissement.  On dénombre également cinq (5) Centres de Santé Intégrés (CSI)
publiques situés à Nouldaïna,  Polgué, Dompya et Massa-Kouweita. Ces structures sanitaires ainsi que leur personnel sont présentées dans le tableau ci-dessous :
La situation sanitaire à Gobo est marquée entre autre par le sous-équipement des structures de santé et le nombre insuffisant du personnel qualifié. Toutefois, l’organisation des campagnes de sensibilisation et vaccination, les plans d’intervention d’urgence et l’intervention des structures d’appui relèvent ponctuellement le niveau sanitaire des populations.
 

Les services

La sous-préfecture, la Brigade de gendarmerie, la délégation d’arrondissement d’agriculture et du développement rural, la délégation d’arrondissement de l’élevage, des pêches et des industries animales, deux centre vétérinaires, l’inspection de l’éducation de base, un poste de forêt et faune, 3 lycées dont 1 lycée technique, 4 CES, 1 CMA, 3 CSI, 1 centre de jeunesse sont les différents services qui représentent l’Etat au niveau de la commune. En dehors de la sous- préfecture aucun service n’est construit au niveau de la commune. De manière générale, la concertation entre les divers services et la mairie restent faible.
 

La communication

La commune dispose d’un réseau téléphonique (Réseau Orange) installé sur son territoire et 13 points de recharge de crédit et batteries pour portables (8 à Gobo et 5 à Noudaina).
 

Les transports

Ce secteur n’est pas très développé dans la commune. Toutefois, le trafic est très intense le jour du marché. Il est dominé par les motos, car c’est le moyen de déplacement le plus adéquat de la zone. Pendant la saison pluvieuse, Gobo est enclavé des autres communes du département. Le réseau routier à l’intérieur de la commune est constitué des pistes communales souvent dégradées par insuffisance d’entretien courant, impraticables en saison des pluies, d’où l’enclavement de nombreux villages.
Le transport interurbain est assuré par les camions, les cars de marque Hiace et des taxis- brousses exploités par les privés. Pour ce qui est des taxis-brousses, ce sont pour la plupart des véhicules délabrés, surchargés et offrant peu de garantie de sécurité à leur usagers. Ils sont utilisés pour le transport des personnes et des biens. Gobo dispose d’une gare routière non aménagée, gérée par le syndicat des transporteurs. Mais ce syndicat ne semble pas être bien structuré et n’est actif que le jour du marché de Gobo.
 

Eau et énergie

Dans toute la commune de Gobo, il n’existe pas de réseau d’adduction d’eau potable pour des branchements domestiques, ni de bornes fontaines publiques. L’alimentation en eau est assurée par des sources autonomes telles que les forages ou les puits. Seulement 40 % de la population ont accès à l’eau, aucun village n’est doté d’électricité. Le mode d’éclairage dominant dans la commune est la lampe. Toutefois, il faut relever qu’une proportion très faible de la population utilise les groupes électrogènes.
 

Mobilité de la population

Les villes et localités les plus sollicitées par les populations de la commune de Gobo sont: Yagoua, Maroua, Douala, Yaoundé, Guéré, Bongor Fianga (Tchad), Les raisons de ces mouvements sont les études, le commerce, les visites, la santé mais, assez rarement le tourisme. L’activité qui crée le plus ces déplacements est le commerce. Les agriculteurs, les éleveurs et les artisans qui souhaitent écouler leur production font le tour des marchés hebdomadaires de la zone (Bastébé, Noudaina, Guéré, Dana).
Les intermédiaires commerciaux s’aventurent plus aisément à Bongor et à Fianga au Tchad et à la frontière   nigériane   pour   s’approvisionner   ou   vendre   des   produits.   Yagoua  (chef-lieu   du Département) et Maroua (Chef-lieu de la Région) occupent une place de choix pour les épiciers et les grands commerçants car on peut y trouver des produits manufacturés en grands nombres et à des prix moins élevés. Les jeunes y sont également envoyés pour les études secondaires et universitaires. Les universités de Ngaoundéré, Maroua, Yaoundé et Douala comptent aussi des jeunes (en moyenne 200) originaires de l’arrondissement de Gobo. Les déplacements de ces étudiants et de leurs familles entre la ville universitaire et Gobo ne sont pas négligeables.
Les villes des régions méridionales du pays sont très peu fréquentées. Douala et Yaoundé sont les plus prisées, particulièrement par les grands commerçants ainsi que les étudiants et leurs familles. Elles sont également les destinations privilégiées des fonctionnaires en poste dans la ville lorsqu’ils font le suivi de leurs dossiers

 

 

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